L'angoisse d'encore raté, de ne pas réussir à mener à bien un projet à cause de ses difficultées.

L'angoisse de paraitre ridicule et ensuite de focaliser sur ses défauts.

C'est sans doute les angoisse types d'un enfant ou d'un adulte dys qui ne connait, ne comprend ou ne maitrise pas ses faiblesses et ses atouts.

Ensuite comme pour toute personne si un évênement spéciale est associé à un échec, n'importe quelles angoisses peut y être associé.

Quel type de recherche faites vous et dans quel cadre?

GENE

Merci beaucoup pour ces pistes.

Je suis une élève de rétho (pour les français, la rétho est l'équivalent de la dernière année de lycée) et je dois faire un travail de fin d'humanité. J'ai donc choisi ce thème puisqu'étant moi-même dyslexique, j'avais envie d'en savoir un peu plus et je trouvais que c'était une bonne occasion de le faire. Mon objectif dans ce travail, est donc de répondre à la question "La dyslexie génère-t-elle des angoisses?". Bien qu'il me semble que la réponse à cette question coule de source, il me faut connaitre exactement les angoisses que les enfants dyslexiques doivent affronter de manière à les annalyser et, bien sûre, me servir de cela pour démontrer la réponse à ma question de départ.

l'angoisse d'etre different.pourquoi je suis different?

l'angoisse face à son avenir,de devoir faire des choix par défaut

angoise de ne pas répondre aux attentes des adultes, de décevoir

BONSOIR

peut être pourrais tu développer aussi les angoisses qui restent en tant qu'adulte

car les souffrances d'enfant ont des conséquences je pense sur notre vie d'adulte

certe souvent nous sommes plus résistants, nous avons une vrai capacité a analyser nos ressentis ....et ceux des autres

on sais se battre ... contourner les difficultés ..trouver des solutions qui échappent aux autres

mais il me semble que l'on garde aussi une fragilité sur tout ce qui touche au fait de ne pas répondre aux attentes

je me souviens , il n'y a pas si longtemps avoir eu beaucoup de mal a surmonter un critique de mon supérieur hiérarchique ... cela me semblait injuste ...comme si ces pensées qui m'habitaient enfant " pourquoi moi je n'y arrive pas ?" était remonté a la surface en quelques secondes ... comme si ces critiques me frappaient violemment sans que je sois en capacité de me protéger, de relativiser, d'avancer des arguments ( que j'avais pourtant)

j'avais les larmes aux yeux .... comme devant ce professeur de français qui s'énervait sur moi parcequ'il n'arrivait pas a obtenir ce moi l'application des règles de grammaire, comme, plus tard devant ce prof de fac qui me demandait ce que je faisais a ce niveau d'étude

on peut avoir 100 preuves de nos qualités ..une critique suffit a nous destabiliser .

Le pire je dirais que s'est le regard des autres et le sentiment de différence. Parce que même si on dit souvent le contraire au enfant, on est bien différant des autres! L'angoisse face a son avenir.

Je suis entièrement d'accord avec Cclaire. Notre expérience fait que par rapport à d'autres on sais ce "battre" et on est ingénieux. J'ai refait un bilan ortho hier, on ma dit que j'avais mis beaucoup de stratagèmes en place pour contré mes problème. Mais quand j'ai vue que je n'arrivais même pas a lire le son "oi" je me suis dit que merde je pensai avoir dépassé ce stade là. Et sa ma rappeler qu'on ne sera j'aimai comme tout le monde.

Message édité par : lecomte1858 / 23-12-2011 13:41

Merci beaucoup pour ces pistes. c'est vrai que beaucoup de ces angoisses se retrouvent également dans les livres que j'ai lu sur le sujet.

Depuis que j'ai commencé ces recherches j'ai réalisé que je subissait pas mal de ces angoisses également mais sans jamais avoir su d'où elles venaient. Je trouve que ça apporte un côté plus rassurant de savoir pourquoi j'angoisse dans certaine situations. Et qui sait peut-être qu'un jour il sera possible de les surmonter. Je l'espère en tout cas.

c'est rassurant de vous lire, je me sens normale ! et pourtant cette angoisse est-elle du à notre dys où à notre faiblesse engendrée par le fait d'être dys ? et si tel est le cas. Alors tous les enfants ayant subi un trauma sont angoissés et ont cette faiblesse. Non ?

Je dirais qu'un dys se trouve en permanence en surcharge cognitive. Pour une personne n'ayant pas de soucis majeur, cette situation ne se produit qu'en cas de surmenage et de période transitoire. Les conséquences sont le stress qui peu générer de l'angoisse

Pour un dys le surmenage et les périodes transitoires exigentes sont donc extrèmement difficiles à vivre et doivent être géré avec beaucoup d'attention. Etre conscient de cette fragilité permet de minimiser l'impact surtout au niveau du stress, l'estime de soi et la confience dans son raisonnement sont ainsi mieux préservés.

GENE

Gène, pourquoi, tout le monde ne le comprends pas ? cette surcharge cognitive ? pourquoi de suite il disent que nous avons des problèmes spy ? De te lire me conforte dans le fait que je suis simplement dyslexique. 😉

Claudia, je ne me demande pas pourquoi, je fais avec, ça diminue la surchage cognitive.

J'ai appris à dire non, ça limite aussi la surchage cognitige.

Je ne m'excuse pas de prendre trop de temps pour la même raison.

On est comme on est, les autres sont comme ils sont et chacun fait avec, parfois pour le mieux et parfois moins.

GENE

O.k, merci 🙂

Bonsoir,

Franchement la surcharge c'est quand même pas facile à comprendre.

J'observe et j'admets comme un handicap le fait que mon fils ne sache toujours pas écrire son nom, ou n'importe qu'elle texte à la main sans faire mille fautes et en mélangeant majuscule et minuscule alors qu'avec un clavier toutes les difficultés disparaissent tout simplement parce qu'il doit se concentrer sur la graphie. Quand on a automatisé la graphie, c'est tout tout de même difficile à concevoir.

Et je ne vous parle de ses symptômes autistiques en terme de langage pragmatique, et de relations sociales.....J'applique les remédiations indiquées, mais comprendre ou même me mettre à sa place j'en suis bien incapable. Il faut en permanence expliquer des codes sociaux qui sont quasi instinctif pour n'importe quel enfant.

Moi ça fait 10 ans environ que je suis confrontée à ça et je n'en ai pas la compréhension.

Oui aurore, je ne sais même pas s'il faut essayer de comprendre, il faut faire avec.

Je pense d'ailleurs que dys ou non dys, handicapé ou pas, plus on est à l'aise avec ce qu'on est, plus ont est en mesure d'être accepté.

Il est bon d'avoir des soutiens et des rééducateurs compréhensifs en attendant de se sentir bien avec soi même, mais pour le reste ....

Ma fille n'est pas autiste, mais j'ai eu bien du mal à lui faire acquérrir le code social de base. Trop pressé de rentrer dans une conversation et de ne pas oublier ce qu'elle avait à dire, elle oubliait de dire bonjour. Trop contente et préoccupé de son achat à la caisse elle ne disait ni merci ni au revoir. Je crois même qu'elle le fait souvent parce que nous lui avons appris et non avec spontanéïté. Pour elle les conventions sociales sont des corvées, je dois bien avouer que j'ai bien eu du mal à les intégrer moi même.

Toute ces explications pour dire que la politesse est aussi source de surcharge cognitive en cas de TDAH et donc source de stress.

Maintenant, je previens toujours mes collègues de travail et mes relations courrantes qu'elles devront se conenter d'un vague bonjour à la contonade. Je ne tiens pas à me demander si je dois faire la bise et combien, donner une poignée de main ou me demander si je dis bonjour pour la 2ème fois ou plus et pire chercher dans ma petite cervelle le nom de mon interlocuteur. Pour les nécessités, j'ai appris à donner une poigné de main qui inspire confience.

GENE

pour le boulot quand tu sers la main et que l'on te répond: "Encore" je répond systématiquement: "c'est toujours un plaisir!" avec un grand sourire, ça passe plutôt bien.

Quand j'arrive dans un lieu, je prend le temps de dire bonjour a tous, le reste du temps c'est en automatique, je ne fait pas attention a qui je dis bonjour et je ne me souviens souvent pas 2 minutes après si j'ai dit bonjour ou pas.

Quand a la perte de temps a écrire sans clavier, pff perso ça peut me gacher ma journée, style tu fait tes courses et la au moment de payer ta carte passe pas, obliger de faire un cheque, et pire la machine ne remplis pas les cheques, debout ssur un coin de caisses! pff si la caissiere veut pas me le remplir, un coup sur deux je laisse mes articles eet pars! ça gache trop la journée!