jmf toi tu es medecin tu a donc un autre regard sur la medication...comparer a (moi) ....

la dys.... a encore bien ces mystere... tu vois jsuis encore a me demander si ces troubles sont purement neurologique !

je ne suis pas contre la medication ....mais juste un peu retissante sur le potensiel quil pourrait exercer sur nos trouble ...

tu comprends ??

CATHY

je comprends.

Je milite pour une info qui permettent à chacun de choisir au mieux.

Et j'ai dit ce que je pensais de l'info française.

Pas tort sur l'info française..... Tout ce que j'ai appris je l'ai d'abord appris sur des sites étrangers.... Vu mon anglais... sur des sites canadiens par exemple.... et il n'y a pas que pour la dys.... Je ne suis pas médecin... et dans d'autres domaines heureusement qu'il y avait ses sites canadiens.... Sinon je serais encore à m'arracher les cheveux...

Il y dans la conférence sur la dys dont Claude m'avait donné le site, une petite phrase qui disait d'ailleurs un peu la même chose....

Bon sur ce ce n'est pas parce que cela vient du nouveau monde, que tout est à prendre sans réfléchir....

Les conneries peuvent venir de toutes les parties du monde..... Les exemples seraient facilement trouvables....

Je réfléchis tout de même à une chose... C'est le problème du choix.... Pour choisir il faut être dans la capacité de comprendre... assez finement. Pour le moment, d'une part j'ai le sentiment qu'on est encore au débrousaillage du problème... Dans le cas de la dyslexie-dysorthographie...l'hypothèse phonologique s'enchevêtre avec l'hypothèse visuo spatiale... et quand s'y rajoute la dyspraxie, faut-il incriminer les neurones miroirs ou privilégier l'hypothèse visuo spatiale... Bon sur ce on se retrouve avec plus de questions que de solutions ??? alors le médoc pour agir sur la substance manquante, oui mais laquelle ????

Le trouble attentionnel, après une recherche sommaire serait encore un troisième trouble bien différent du problème des dys.... En fait pour certains petits "chanceux", ils pourront cumuler les deux... et là encore j'ai l'impression que l'on est plus au stade question qu'au stade solution. POur ces derniers ce serait un trouble des substances chimiques des neuro transmetteurs, des pbs de serotonine et de dopamine... Donc bien autre chose... Finalement je n'étais pas si loin que cela en comparant l'état de la petite fille qui m'avait été décrit à celui de la déprime dans lequel on trouve aussi des pbs avec la serotonine et la dopamine...

Bon ben pour se retrouver la dedans il faut de fichu connaissance en médecine.... Quand je revois mes gamins qui n'étaient pas foutu de m'expliquer même sommairement la fonction de leur différents organes, je me demande comment ils seront capable de choisir en toute connaissance de cause...

Même avec le net, il faut déjà pas mal chercher et prendre du temps pour comprendre....

Quand au corps médical, je suis désolée, c'est un réflexe acquis après quelques expériences malheureuses, ils sontcomme le reste des de l'humanité, malgré les diplômes il compte dans leur rang un certain nombre de crétins congénital dont je me méfie et pour d'autres beaucoup de mal à se tenir au courant... Les infos des labos médicaux étant bien souvent, leur seul source... Ce n'est pas moi uniquement qui fait la constatation...

Donc d'un côté un public mal enseigné, de l'autre un corps médical mal informé... Génial la liberté de choix !!!

Le hasard devient le seul facteur de bons ou de mauvais soins....

Citation Anealiboron : "Le trouble attentionnel, après une recherche sommaire serait encore un troisième trouble bien différent du problème des dys...."

Pourrais-tu approfondir, car cela m'intéresse.

Merci.

ecoute je t'ai dis que la recherche avait été sommaire....

En ce qui concerne les troubles attentionnel, j'ai trouvé un problème au niveau des synapses. Un manque de neuromédiateur...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_du_d%C3%A9ficit_de_l%27attention

http://www.caducee.net/DossierSpecialises/psychologie/hyperactivite1.asp#cause

Voilà ce que j'ai trouvé....

Pour les dys...... Tu vas chercher les émissions de radio académie dont j'ai donné les références dans le forum avant tout apprentissage.... Ce sont les émissions de Dehaene et tu vas voiir aussi ce le site de l'université de Mac Gill le cerveau à tous les niveau.... j'avoue que je n'est pas été voir sur ce site, les travaux faits sur le déficit attentionnel.... Je ne manquerais d'aller y remettre mon nez.... Mais j'ignorais totalement que ce trouble pouvait exister, où je l'ai peut-être effleuré mais sans y avoir prété attention plus que cela...

Mais vu la description qui a été fait de l'état de la petite fille de Annenhauneem je ne pense pas que l'on puisse mélanger son cas avec celui d'un dys... C'est très différent.....même si le dys a tendance à passer rapidement dans des phases dépressives ... on n'est pas dans cette situation tout le temps.. En fait c'est plus lié au contexte extérieur et au gentil accueil qui nous est fait.... Enfin pour les trois cas de dys que je connais... dont deux médicalement reconnus il en est ainsi... C'est bien autre chose.... On est capable d'attention, et de mener un travail jusqu'au bout... Sauf si cela nous emmerde... Je dirais même que l'on est plutôt du genre obstiné.... Quand on est pris dans un travail qui nous passionne, on s'abstrait complètement... Dans mon cas perso, qui n'est pas l'un des médicalement reconnus, il n'y a que la musique et le bruit qui me dérange quand je travaille.... J'ai besoin de silence......Je crois que pour les deux autres c'est idem...

Si tu veux parler d'un trouble visio attentionnel, peut-être, mais là c'est autre chose, il semblerait que c'est un point de focal... Enfin là je t'en dirais plus quand j'aurais terminé de tout comprendre..... et peut-être un trouble du corps calleux, si je me souviens de ma géographie du cerveau.... En fait je le situerais, si j'analyse le pb juste là où se transforme l'info visuelle et auditive avant d'être envoyé dans les différents points de notre cerneaux de noix pour être interprété... Cela ne doit pas être un gros truc mais suffisament pour nous faire suer... Bon là ce sont mes conclusions intuitives à moi....

Je me demande d'ailleurs, si le problème de la dyspraxie ne se situerait pas de ce côté là aussi.... Puisqu'on peut apprendre un geste en le découplant très lentement... Moi j'appelle cela intellectualisé le geste.... mais c'est long et suant... Il faut être motivé... et cela ne marche pas à tout les coups... exemple geste de rattrapage de balle....

Ai-je répondu à ta question ????

Merci Anealiboron pour ta réponse.

J'ai lu les neurones de la lecture de S. DEHAENE.

J'essaie de comprendre les dys et tda etc pour pouvoir aider au mieux mon fils et ce n'est pas toujours facile car quelquefois trop technique pour moi...

Difficile de faire les liens entre ses différents troubles, sont-ils pour certains des manifestations de "troubles supérieurs" ou totalement indépendants ??? En fait, je me pose plein de questions et j'essaie de trouver des réponses, mais pas facile. Et toujours chez lui des problèmes de mémoire de travail qui sont très gênants.

Dans la description que tu fais dans ton dernier post, je retrouve également mon fils. D'ailleurs, je me permets une autre question : cet état dépressif que tu ressens par moment, te souviens-tu si tu en avais déjà des manifestations dans ton enfance ?

Merci.

Pas trop le temps, j'essaierai de développer.

Aux extrémités, mais au mileu cela se mélange:

On pourrait dire anomalies qualitatives ou anomalies quantitatives.

La dyslexie phono pure serait anomalie qualitative de certaines zones, zones langage-cerveau gauche, développement et connexions différentes de certaines zones.Au moment du diagnostic cerveau différent qui fonctionne de façon différente,

comme un gaucher n'est pas un droitier.

Le déficit attentionnel pur serait anomalie quantitative.Hypofonctionnement, sous-activité de certains circuits, notammment zone frontale.Circuits en place "normale".

sauf que dans la dyslexie, on a vu dans une des hypothèses bio que tu décrivais, anomlies dans la possibilité de faire certaines synapses.Rien n'interdit certains dyslexiques d'avoir eu des anomalies de migration neuronale ET de cumuler un "hypofonctionnement" en mémoire par exemple par cette difficulté de formation de synapse.

de mème dans les déficits attentionnels l'hypoactivation de certaines zones a pu entrainer une anomalie qualitative de certaines zones , atrophiées car non assez stimulées.Admettons juste pour délirer un peu (je n'ai rien lu de tel) que les neurones magnocellulaires soient les plus sensibles à telle anomalie du métabolisme énergétique des neurones.On aura alors un possible défaut de fonctionnement magnocellulaire, et un une possible relative atrophie de certaines de ces zones.

donc on peut tout mélanger dans tous les sens, ces hypothèses ne sont pas limitatives.

Donc , pour reprendre ma fille.

Oui, hypoactivation de certains circuits que l'on peut réactiver par du neurosuppléments.

Comme peuvent persister certaines anomalies, notamment chez elle la visualisation interne.

Il est clair que ma fille n'est pas dyslexique, ce n'est pas une dysphono.

Elle se rapproche des dyspraxiques par l'anomalie sur la visualisation.

elle est complétement dans le déficit attentionnel par les anomalies en mémoire de travail de l'administrateur central.

par exemple, mais tout est négociable.

C'est vrai que le déficit de l'attention soutenue est relativement spécifique du déficit attentionnel déficitaire.

Mais c'est vrai aussi que la manière de le détecter, la manière qu'il aura de s'exprimer ne sont pas simples,

et peuvent surprendre, pourquoi dans cette activité et pas celle là.

Mais globalement lorsque tu écoutes gene se décrire et décrire sa fille, difficile de ne pas évoquer un soucis à ce niveau, dans la gestion de l'énergie, dans sa capacité à épuiser les réserves, dans sa difficulté à remonter ces réserves,etc...

Message édité par : AnneNhauneem / 22-07-2009 13:35

J'avoue que ce n'est pas simple.... Si cela l'était on aurait déjà trouvé la parade comme pour le diabète... Mais dans cette petite boite qu'est notre cerveau tout s'imbrique, s'entremêle... Un bout du cerveau peut servir à plusieurs choses. On peut détourner un bout de cerveau pour l'utiliser autrement.... En fait pour le moment j'ai l'impression que l'on patauge sur le fonctionnement de tout cela...

La migration des cellules je l'ai vu souvent évoquer en passant au côté de la skizo ou de l'autisme....

Finalement je pars souvent de ce que je constate perso et en étudiant les dys que j'ai autour de moi, j'essaie de comprendre...Pour la déprime.... Quand j'étais une petite fille je n'en n'ai pas souvenir.... Même si j'ai eu une enfance plutôt agitée... Pas de père, guerre d'Algérie, pb familiaux etc....

Je me vois plutôt comme une gamine parfaitement sure d'elle-même, jugeant les adultes avec un brin d'ironie légèrement inconsciente (J'ai traversé à pied sans un sou, sans l'accord de ma mère, tout Alger le soir en 1961, pour porter des clefs à l'infirmière de nuit ) J'avais 10 ans.. Je suis encore très fière de moi et de la manière de me débrouiller, mais avec le recul, je peux dire que la raclée que j'ai pris en rentrant à la maison, je la méritais... Je songe à la peur de ma mère... La fessée a été à sa mesure...

Non, la véritable dépression m'est tombée dessus, à l'ado... quand ma grand-mère est morte....

Je peux dire qu'il en a été de même pour mon gamin dont l'enfance a été plus tranquille...On ne voit apparaitre les premiers signes de déprime que vers 15 ou 16 ans... C'est-à-dire quasiment au même âge. et l'autre dys est également fragile... Pour l'heure en pleine dépression soignée pour cela en hôpital... Ca fait bobo au coeur !!!

Mais il me semble qu'il ne faut pas faire de cela une généralité.. Il peut exister me semble-t-il des troubles qui pourraient apparaitre plutôt ou jamais...

Si l'on compare avec l'autisme et la skizophrénie, on sait que que l'autisme est une skizo qui apparait dans l'enfance et l'on ne réserve le terme skizo que pour celle qui apparaissent bien plus tard...

Attention on ne mélange pas skizo et dys....

J'ai parlé d'une tendance à la déprime.... Je n'ai ni dit ni hallucinations auditives ou visuelles, ni discours délirant....et ceux que je vois autour de moi idem....

Bon pour les discours délirants, certains vous diront que cela dépend.... Mais moi j'estime que c'est eux qui déraille et ont des oeillères...et quand l'évolution des choses confirment mes raisonnements.... Je m'amuse beaucoup.... et j'avoue que je n'ai pas le triomphe modeste... Mais à suivre ce type de raisonnement Gallilée délirait aussi... Fin de la parenthèse.....

Pour en revenir au pb de la tendance à la déprime... Je ne sais pas si c'est lié à la dys elle-même ou à l'influence extérieure.... J'ai farfouillé dans ma petite vie avec l'aide de toubib... Cela n'a pas guérit cette tendance à la dépression ni ma dys d'ailleurs... Tout ce que l'a m'a aidé à faire c'est à mieux me comprendre et à ne plus m'affoler quand j'en commence une... et à comprendre les gens autour de moi..

C'est pas si mal que cela finalement.....

juste préciser puisque c'est toi qui a fait l'analogie entre dépression et la présentation que j'ai faite de ma fille,

bref juste préciser que à mon compteur ma fille n'a présenté aucun épisode dépressif depuis sa naissance, elle a 11ans.

Mais elle sera à risque de, il faudra l'en informer.

Lui expliquer pourquoi, quoi faire,...

moi quand s'est arrivé à mon gamin, j'ai expliqué comment cela marchait dans les neurones.... Que c'est un équilibre qui s'était défait... Il le savait déjà en gros parce qu'il avait subit mes épisodes pas drôle. Je n'ai jamais caché mes visites chez le psy... et quand j'ai compris le problème de 'l'équilibre chimique, j'ai expliqué aussi...

Rien dans la nature n'est dramatique... Elle est comme cela... Ce serait pareille pour un enfant diabétique. Ils apprennent souvent trés tôt à se traiter... La vérité, cela permet de dédramatiser....

Pour l'âme, et le soi, j'ai ma petite explication... L'âme conduit à la naissance un corps plus ou moins bien réglé... Il doit comme un pilote conduire l'engin dont il a hérité... Comme cela pas de désespoir...

On ne sait pas ce qu'est la vie, donc j'ai droit à toutes les suppositions...

J'ai fait la comparaison avec la déprime parce que ce que tu m'avais décrit m'évoquait cette état de demi sommeil dans lequel l'esprit s'englue dans ces moments là. Cela s'y apparente... Avant de comprendre je me laissais glisser dedans avec désespoir... Aujourd'hui cela m'agace... Bon aujourd'hui, quand je sens je file chez mon toubib... Bon je râle parce que j'en ai marre de ces pilules...Mais aujourd'hui il m'en faut beaucoup moins pour m'en sortir... Quand je n'avais pas compris, j'ai quand même trouvé le moyen de faire une anorexie qui m'a fait descendre à 42 kg.. et je n'étais pas à l'ado... Je crois que j'aurais continué gentiment si mon toubib ne m'avait pas raconté l'histoire vraie d'une de ses amies durant ses études en était arrivé à couper ses chewing gum en 4 et qui elle etait morte d'une pneumonie.

Je n'ai rien dit... mais en sortant, mon esprit avait basculé... Je me suis intérieurement traité de tous les noms en me demandant si je voulais me suicider.... et j'ai repris quelques kg tout doucement....j'ai remonté la pente... Ce qu'aucun discours moralisateur aucun raisonnement n'avait réussi, cette histoire vraie y était parvenue.... Je suis même parvenue à comprendre ce qui m'était arrivé dans la solitude de mon esprit... Je connais la technique... Ne rien se cacher....être franc avec soi-même... Mais pour les autre on ne sait jamais quel est l'histoire vraie qui va aides... Mon toubib auquel j'en ai parlé après ne l'avait pas fait exprès... Cela lui est venue spontanément... Merci pour le hasard.. ou la nécessité...

Lac :  « Ce qui me dérange dans le post de Joray c'est : "C'est une manière d'éviter de se poser des questions, les vraies questions. " Propos plutôt récurrents chez Joray et qui personnellement me gavent... » Mais quand on dit « j'assume », ça me fait bondir. C'est déjà très difficile d'assumer ses propres choix et quand ces choix concernent un autre qui, lui aussi, devra assumer, il faut prendre toutes les précautions. Pas besoin de culpabiliser. On s'informe de son mieux. Et on prend la décision qui semble la meilleure.

La vraie question : pourquoi tant d'enfants ont besoin de médication ? C'est un problème de société. A ne pas traiter à la légère. Donc il est extrêmement important de voir tout ce qui mène à ces dérives. Moi, j'ai assisté à des conférences et lu des livres qui me semblaient apporter des réponses.

« Tu as les solutions miracles à tous les maux de la terre visiblement. Moi pas. » j'ai beaucoup lu, j'ai assisté à de nombreuses conférences, j'ai beaucoup cherché. C'est normal que j'ai appris beaucoup de choses. J'ai beaucoup expérimenté aussi. Je trouve normal de récolter. Mais dans mon domaine !

Cricri : « Je ne comprends pas l'enfoncement sur Joray meme qd il dit oui aux medocs si pas d'autres moyens_ » Normal, je sors des sentiers battus. Mais ça ne me dérange pas. Je suis un praticien. Je ne fais pas de discours, je fais. Mes satisfactions sont énormes comme hier avec ce gamin dysgraphique, qui a un ordinateur à l'école, qui est sous ritaline. A la fin de la 1ère séance nous constatons une légère amélioration de l'écriture. De même à la fin de la 2è. L'enfant est content. La mère est radieuse. Alors toutes ces petites piques, ça me passe bien au-dessus de la tête.

Bravo pour les commentaires sur mon travail. C'est bien cela. Je connais. J'ai vécu. Ces peurs entraînent un problème structurel. Et pour voir le problème émotionnel derrière, pas simple pour tout le monde. Mais pour moi, le spécialiste m'a posé la même question que celle en méthode parallèle. Mais dans cette dernière on m'a donné une info supplémentaire et quelques minutes après la sortie du cabinet, j'avais compris. Je n'avais plus qu'à vérifier mon vécu.

Joray

AnneNhauneem à Cricri : « tu sais très bien que derrière le: "les médicaments, oui si pas d'autres solutions !" se cache la critique non voilée, il n' y a pas besoin de médoc puisque j'ai d'autres solutions ». Je n'ai pas dit cela. Un problème peut-être d'origine émotionnel. Mais quand il est bien ancré, trouver l'émotion ne suffit pas. Il peut y avoir besoin de médicaments, compléments alimentaires, vitamines, oligo-éléments, travail ostéoathique, etc. Et je le répète : je travaille de manière éducative. Je demande toujours dans les cas graves si l'enfant a vu le médecin.

« Comment peut-on laisser croire qu'une mère qui accepte que son mome soit mis sous ritaline ne se soit pas posée beaucoup, énormément de questions, » Exact. L'enfant cité ci-dessus prend de la ritaline. Et je ne porte aucun jugement. La maman fait ce qu'elle estime le meilleur au vu de ses informations. Mais ça ne l'empêche pas de chercher d'autres solutions ! Il faut donc chercher dans toutes les directions. On trouve beaucoup de choses dans les librairies.

« rien ne dit qu'on tombera sur la compétence de joray. » Je pense que beaucoup de collègues font du bon travail. Mais aussi je pense que beaucoup ne se focalisent pas sur les problèmes scolaires. Les gamins, c'est un petit % de notre activité. Et les dys, très, très peu. Sans mon master je ne m'y serais sans doute pas intéressé. Je n'ai pas trouvé d'enfants d'une CLIS. Alors j'ai accepté la 1ère qui se présentait. Ce n'était pas un choix. Maintenant j'en suis très heureux.Mais il me fallait un sujet de recherche. Moi, c'est dans ce but que je me suis formé : aider les enfants et là encore comme je cherche je pense que j'ai choisi les meilleures formations dans ce domaine. Je peux me tromper.

« Bon, on s'en fout, on va pas passer la nuit sur une remarque de joray encore une fois très informative ». Je ne pense forcément à des informations en relation à la kinésiologie. Pour trouver, il faut chercher. Et si je donnais les bouquins que je pense intéressants à lire, j'aurais des contradicteurs qui ne chercheraient même pas à voir le positif dans ce que j'ai dit. Je me sentirais obligé de répondre. Quelle dépense d'énergie ! Je ne veux pas être sur plusieurs fronts à la fois.

AnneNhauneem, dans ma vision des choses je n'ai pas le pouvoir de blesser les gens. Si la personne m'attribue ce pouvoir c'est qu'elle me le donne. J'apprends cela à mes clients et clientes. Si la critique est injuste, ça doit passer au-dessus de la tête. Si elle juste, et bien il faut se réjouir d'apprendre qu'on a des points sur lesquels travailler.

Joray

"J'ai fait la comparaison avec la déprime parce que ce que tu m'avais décrit m'évoquait cette état de demi sommeil dans lequel l'esprit s'englue dans ces moments là. Cela s'y apparente... "

les troubles cognitifs lors de la dépression peuvent s'apparenter , c'est vrai.

c'est d'ailleurs effrayant (ou rassurant si l'on songe à la réversibilité) de voir des trucs aussi importants qu'une atrophie de l'hippocampe , il me semble avoir lu cela dans la dépression chronique.

le déficit attentionnel peut s'éclairer de diverses manières,

trouble de l'éveil-vigilance, d'ailleurs certaines personnes "ADD" sont bien avec les médocs de la vigilance

trouble énergétique, j'aime beaucoup cet éclairage là aussi.

Il est d'ailleurs marrant de voir des médocs dits nootropes, anciennement classés dans une case de vasodilatateurs, et que l'on retrouve aujourd'hui comme agissant sur l'énergie cellulaire.

Bref beaucoup d'éclairages différents sont possibles,

donc l'éclairage de joray, en rapport avec ses propres soucis, sa propre problématique qui l'aide, qui l'a aidé à trouver son angle d'attaque,

mon angle d'attaque est plus biochimique, chacun son trip et son histoire familiale.

je note tout de mème qui toi anéaliboron qui serait d'après ton mode de fonctionnement une dys typique, à classer dans cerveau connecté de façon différente, donc un peu comme le gaucher par rapport au droitier,

bref ce cerveau différent , donc du qualitatif différent,

je note que dans ta famille il y a une prédisposition à la déprime,

ce que moi je considère comme un quantitatif différent qui rejoint donc bien en partie la problématique du déficit attentionnel.Comme quoi.

Message édité par : AnneNhauneem / 23-07-2009 19:30