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dys et imaginaire ?
 
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dys et imaginaire ?  

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anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Moi aussi, je me suis débrouillée en Allemagne avec des gestes et le nom de la molécule chimique... LOL.. Le pharmacien était adorable et de très bonne composition...

Non, pour que cela soit utile, il faut l'âge et la volonté de le faire... trop jeune cela ne sert à rien, sauf si comme Curridys le propose on reçoit des enfants ou l'on va dans une famille qui s'interesse à l'enfant.... Pour jouer ensemble faut se comprendre... Le sabir qui résultera des jeux risque de n'être pas triste.. mais c'est déjà mieux que rien..

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 26/10/2011 12:02
ArmelB
(@ArmelB)
Membre éminent

Bonjour,

Moi aussi, étant dyslexique, j'ai une grande imagination que l'on a toujours associée à mon caractère. Cette imagination, si j'ai du mal à la mettre sous forme de dessin ou de peinture, me demande d'énorme effort pour la mettre à l'écrit. Les images dans ma tête ou les films de mes réflexions sont trop détaillés et trop rapides. De plus il est difficile de mettre un mot sur toutes les images.

Si je pense que la créativité d'un dys est sans limite, le mode d'expression est plus dure à employer

Armel

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Posté : 27/10/2011 1:36
melu
 melu
(@melu)
Membre estimable

Armel B, j'aime beaucoup comment tu présente les choses, cela m'interpelle fortement. Je vois vraiment de quoi tu parle quand je regarde ma fille. Elle déboule me raconte toute une histoire construite, articulé, riche du début jusqu'a la fin et évidemment, trés, trés, complexe pour son age. Trop, pour qu'elle puisse la mettre en mot, en mode ralenti et construit. On travaille la dessus, je sert de secrétaire et on essaye de coucher sur papier son histoire afin de garder une trace qui la valorisera, et en même temps de travailler sur un support ludique ce passage à l'écrit. Car elle en a envie (elle veut devenir écrivaine), mais que c'est dure... Tout va trop vite dans sa tête. Pour les leçons c'est pareil, si elle s'est fait sa propre interprétation mais que le vocabulaire de la maitresse n'y est pas, quelle galère pour utiliser un vocabulaire autre. Une fois intégré, c'est intégré, modifier des données dure dure. Là encore, sa créativité et sa rapidité s'est crée ses propres modèles dans sa tête. Je crois que là aussi l'imagination intervient dans leur mode d'apprentissage, on fuit l'écrit et on construit ses propres représentation par rapport au cours oral de la maitresse. Bonjour les dégats dans les exercices à trou, trés scolaire...

Mélu

Mélu

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Posté : 03/11/2011 1:43
liea
 liea
(@liea)
Membre de confiance

Dans une image, mon fils voit tous ce que je ne vois pas. Je m'explique en SVT la prof met une image et demande les éléments naturels ou pas etc etc loulou a eu la meilleur note, car lui dans la riviere il avait vu les poissons, les pierres, la mousse etc dans l'air il avait vu les insectes etc etc je ne suis pas sure que j'aurais autant détaillé que lui. Et pareil je m'aperçois que lors de la lecture son imaginaire est fort developpé, tous les details sont importants pour lui (bon ce qui n'aide pas à la compréhension du texte vu qu'il s'attarde sur les détails). J'avoue que cela m'impressionne, il y a pleins de détails que je n'avais mm pas remarqué lol

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Posté : 04/11/2011 9:37
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Bonjour, j'ai toujours eu beaucoup d'imagination, c'est grâce à elle que j'ai eu mes plus belles notes scolaires. J'aime le monde imaginaire, il me fait voir la vie plus douce. Je m'évade, je crée et je me ressource 🙂


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 04/11/2011 5:27
ArmelB
(@ArmelB)
Membre éminent

L'imaginaire d'un dyslexique est lié à sa capacité intellectuelle de "voir" ses réflexions. Il est le metteur en scène de ses pensées.

Pour passer à un mode verbal il lui faut associer mot-image. Les mots désignant les objets et les êtres ne sont pas une grande problématique à l'oral mais elle le sera plus à l'écrit. La difficulté de cette association réside dans les mots conceptuels.

Pour appréhender un mot désignant un concept je travaille à simplifier sa définition pour arriver à poser une image ou un film sur ce mot. Ce travail m'oblige à comprendre chaque mot de la définition et à définir ceux que je ne comprends pas. C'est la raison pour laquelle j'emploie un dictionnaire Larousse Junior. Je le conseille comme support pour les parents (ou les enseignants) pour expliquer certains mots aux enfants.

Je trouve, Mélu, votre démarche intéressante. Le dessin permet parfois de ralentir la réflexion. Mais, malgré tout, une partie de celle-ci sera perdue. En effet, lorsque l'on se focalise sur une partie de notre pensée, les contours de celle-ci s'estompe et disparait. Nous perdons, alors, la cohérence de la réflexion. C'est à ce moment que nous regardons notre entourage avec ces airs frustrés, découragés, décontenancés et à certaine heure de l'adolescence : incompris. !javascript!:%20emoticon(':-(');.

Pour faire comprendre certain mot, chez un dyslexique, il faut qu'il soit imagé.

Armel

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Posté : 04/11/2011 11:26
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