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Comment le vivez-vous, vous ??  

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gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Tout à fait d'accord avec ta maman, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions.

Merci pour ton témoignage.

GENE

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Posté : 08/09/2011 9:30
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Grand bravo Nilo :=!

Avoir confiance en soi pour cela être entouré de personnes qui ont confiance en nous et qui nous porte vers notre devenir :b Tous les jours je le dis à mon fiston: "j'ai confiance en toi, tu vas y arriver " je le sais :b


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 08/09/2011 11:33
Sanne
(@Sanne)
Nouveau membre

Bonjour à vous tous!

Voila je suis dyslexique et maman d'une jeune fille dyslexique dite sévère reconnue par la MDPH . Son trouble a était remarqué a sa dernière année maternelle et a était reconnue dans son année de CM2 (edoublement de son CP) un vrai parcourt du combatant pour résumer.

Les devoirs jusqu'à plus d'heures les mercredi a bloquer sur des leçons et récitations et le bouquet les tables de multiplications!!!

Un gros ras le bol pour nous deux de plus ma fille ne voulait plus allé chez son ortho j'ai donc durant presque une année stopé ses séances (une pause ) ce qui lui a donc laissé le temps de pratiquer un sport . Cela nous a fait beaucoup de bien on a réfléchi toute les deux a des astuces que l'on pourrait mettre en place pour nous facilité la vie .

Ma fille n'a pas de mémoire de travail mais on s'est apperçue qu'elle avait une mémoire plaisir ;)) alors les leçons d'histoire les récitations donnaient lieux à des piéces de thêatre ou l'on se mettait en scéne et j'avoue avoir pris autant de plaisir que ma fille a rentrer dans le jeu les leçons étaient devenues un plaisir .Et surtout cela a fonctionné son instituteur l'interrogait à l'oral lui aussi a jouait le rôle . Enfin on trouvait ensemble plein d'astuces pour contourner ses difficultées .

Aujourd'hui en 5éme elle bénificie d'un PPS le probléme c'est que son prof principal ne connait rien aux troubles de la dyslexie son PPS n'est pas respecté .Son prof m'a dit que si ma fille n'avait pas sa moyenne elle stoperait tout hé oui!!!!! plus de faveures .Là à mon avis il est clair que ce prof ne convient pas du tout à la situation je vais donc prendre rendez vous avec le principal du collège et raporter les dires a son professeur refférent de la MDPH .

Tout cela pour dire que rien n'est simple ,mais ma fille m'apprend beaucoup sur moi même et cette aventure on la partage nous sommes trés proche. Je suis trés franche avec elle quand je ne suis pas contante je lui fais savoir ,elle sait que je m'investie beaucoup ce qui ne me permets pas de reprendre mon activitée . Et surtout j'ai une trés grande confiance en elle en ses capacitées d'évolution donc elle n'a aucun doutes de mon amour pour elle ,elle est en confiance .Elle ne se sent pas jugé c'est important ,ce sont des enfants qui se braquent trés vite ils ont une sensibilitée a fleure de peau.

Un conseil pour les parents restez cool quand vous sentez la crise de nerf arrivée laissez tout tombé ca ne sert a rien juste à mettre de la distance entre vous de plus on peu avoir des mots que l'on ne pense pas . Mais l'enfant l'entend

Donc un mot dans le cahier pour l'instituteur en lui expliquant les difficultées rencontrées sur les devoirs et puis surtout être en contact régulier avec lui c'est important .

bonne chance !! à vous et un grand merci a APEDYS

Etant moi même dyslexique pardonnez moi pour mes fote pfff et j'ai un bac +3

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Posté : 12/09/2011 10:01
Pianne
(@Pianne)
Membre actif

Bonjour,

Mon fils de 15 ans est dyslexique et dysorthographique avec trouble de l'attention. Depuis toujours, sa scolarité est difficile et source de conflits à la maison. Je l'ai aidé pour les devoirs pendant presque 10 ans, une aide qui ressemblait plus à du coaching d'ailleurs : j'ai fait ses exposés dont celui d'Histoire de l'art pour le brevet par exemple et je suis incollable sur le programme d'Histoire de 3ème ! Cette année de 3ème qui aura été jusque là la plus difficile de toutes (Il a même changé d'établissement avant Noël) Mais maintenant, je sens que la délivrance est proche.... Il a enfin quitté le collège ... sans jamais avoir redoublé ... avec le brevet en poche ! 1ère étape de franchie. Dans les moments de découragement cette année, je lui disais "le but du jeu, c'est de quitter le collège ! Ne pas y passer une année de plus" alors il s'accrochait et moi aussi je m'accrochais.

Mon fils est passionné d'aviation et veut depuis le CM1 travailler sur les avions (sur l'électronique de l'avion exactement) et rentrer dans l'armée. Au début j'ai pensé que ça allait lui passer. Il n'y avait en plus aucun militaire dans notre famille. Mais finalement, il est resté sur cette idée. Alors dès la 4ième, nous avons fait les portes ouvertes des lycées pro pour trouver un bac qui pouvait lui correspondre et finalement cette année, il a postulé pour un bac pro SEN : Systèmes Electroniques et Numériques option Electronique Embarquée. Ce bac pro est en plus encadré par la Marine Nationale qui suit les élèves pendant 3 ans avec des stages en centre d'instruction.Il a passé un entretien au CIRFA (bureau de recrutement Marine) et nous avons monté un dossier où j'ai parlé de sa dyslexie pour ne pas qu'on pense qu'il ne travaillait pas et qu'il s'en fichait. Le Hic c'est qu'il n'y avait que 12 places pour tout le département dont 6 réservées à la Marine Nationale. Bref peu de chances qu'il soit pris. Bien d'autres allaient lui passer devant avec de meilleurs dossiers.

A notre grande surprise, il a été pris !! En effet, Le CIRFA a été intéressé par sa passion pour l'aéronautique et ses capacités en électronique (il vient d'assembler tout seul son propre ordinateur),en physiques (seule matière où il réussissait grâce aux TP), son aisance manuelle (il est ambidextre) et oral (il est très à l'aise et pas du tout timide). C'est ça qui lui a permis d'intégrer ce bac. Toutes ces qualités qu'il a développées grâce à sa dyslexie finalement.

La semaine où nous avons eu les résultats pour le brevet, pour le bac pro et pour la Marine Nationale, je me suis dit que tout ce travail, cet acharnement, ces larmes pendant des années étaient enfin récompensés : après son bac, la Marine lui proposera d'aller en école de sous-officier (si les résultats sont là) pour devenir technicien avionique, prochain challenge, ou sinon de s'engager directement dans la maintenance aéronautique où il pourra postuler pour devenir sous-officier au bout de 2 ans (noté sur le terrain, c'est toujours mieux). En quittant l'armée, il pourra faire valoir ses acquis d'expérience pour l'équivalent d'un BTS. Bien sûr, il reste du chemin à parcourir mais son rêve est là tout proche. Dans une autre vie sans Dys, il aurait pu passer un bac S, faire une prépa, intégrer une école d'ingénieur aéronautique ... bien sûr mais il ne s'en soucie pas car il a toujours fait avec sa dyslexie et sait que tout ça n'est pas possible et il est tellement heureux déjà de ce qui lui arrive.

J'ai été un peu longue mais tout ça pour dire qu'il existe d'autres chemins menant à la réussite ... à leur réussite. Moi même qui était bonne élève, bac avec mention, puis études longues,(j'ai même été prof) je suis très fière de lui et de son parcours et même fière déjà de la suite.Quand je regarderai partir le "Charles De Gaulle" en lui faisant coucou ... je serai très très fière !

Il faut tenir bon !

Pianne

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Posté : 15/09/2011 1:17
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Merci Pianne pour ce superbe témoignage !

Votre expérience nous montre à quel point il faut garder courage, mais surtout se battre pour que nos enfants puissent garder confiance en leurs capacités et que leur estime de soi soit préservée du mieux possible.

Félicitations à votre fils et à vous !

Cordialement.

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Posté : 15/09/2011 2:45
cbestern
(@cbestern)
Membre de bonne réputation

Si il as la passion, il finira ingénieur en aéronotique, il n'auras pas pris la voie officiel mais ce n'est pas grave! il arrive souvent que l'on ne sois pas sur le bon chemin, mais il existe toujours un sentier casse geulle pour traverser.

Bon courage a lui, et félicitation, quitter le collège as été une délivrance pour moi, j'espere qu'il en profiteras un max!

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Posté : 16/09/2011 8:12
enfisa
(@enfisa)
Membre estimable

Comme dit l'expression "tous les chemins mènent à Rome". Le principal est d'y arrivé !!

Merci de nous donner à tous du courage !!!

Bravo à vous deux !!! :=!

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Posté : 19/09/2011 11:36
CStef
(@CStef)
Membre estimable

Je sais plus quoi dire ... vos messages me touchent beaucoup !!

J'espère que dans quelques années je serai là aussi pour encourager des parents à croire en l'avenir !

Merci !

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Topic starter Posté : 20/09/2011 6:40
Pianne
(@Pianne)
Membre actif

Bien sûr Cstef que vous serez là aussi pour raconter votre parcours.

Je trouve les enfants Dys très accrocheurs et persévérants finalement. Mon fils fait preuve de plus de courage et de ténacité que son frère (pour qui tout roule) quant aux devoirs.

Bien sûr, j'ai dû revoir mes ambitions à la baisse : pas de seconde générale ... donc pas de bac techno (ST2D ça aurait été bien aussi), pas de petit BTS à suivre ! Et oui ...bac avec mention, études puis prof, j'avais bien sûr des ambitions pour lui plus élevées on va dire. Mais je me suis vite rendue compte (dès l'école primaire) qu'il allait falloir revoir ses ambitions à la baisse et pour le coup, cela m'a laissé du temps pour me préparer et accepter. Je l'ai donc accompagné (parfois dans le conflit, je l'avoue) avec son rythme, son caractère, ses qualités et ses défauts, ses envies, ses projets ... je me suis adaptée. Aussi je me rends compte que le bac pro qu'il a intégré n'était pas donné à tout le monde. D'ailleurs mes amis, parents d'enfants non dys, m'envient d'avoir un garçon qui sait exactement où il va à 15 ans ! pour vous dire ! C'est le monde à l'envers !

Ce qui le sauve, c'est qu'il a une passion et veut exercer ce métier de technicien avionique depuis très longtemps et nous nous sommes concentrés sur ce parcours en faisant avec les moyens du bord. Votre fils aurait-il une passion lui aussi ? un parcours à suivre, un projet auquel se raccrocher pour se motiver les jours où ça va mal ? A étudier ! bon courage

Pianne

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Posté : 28/09/2011 1:51
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Bonjour,

Je ne sais si c'est par le fait que je suis dys, mais je n'ai rien attendu de mes fils au niveau études, je les ai accompagné dans leur choix. L'un en 4ème a voulu se diriger vers la végétation, j'ai dit OK. L'autre vers les arts, j'ai dit OK. Ce qui m'a toujours importé c'est qu'ils s'épanouissent et découvrent leur personnalité. Bien sur j'ai attaché de l'importance aux bases, aux structures que cela soit intellectuelles, culturelles et sociales. Quand l'aîné a dit stop à ses études, après la terminale, j'ai dit OK. Il s'est cherché pendant 1 an. Cette année il reprend un BTS en informatique en alternance et il est pompier volontaire :=! Quand le second a arrêté en cours d'année de 1er: je n'étais pas contente du tout qu'il ne finisse pas le cursus, je lui ai dit et j'ai continué à l'accompagné dans sa recherche. Il a pris des cours de théâtre, il est parti en stage. Il veut être comédien, ensemble nous allons y arriver. Ce que j'essaye d'expliquer, c'est que l'on ne choisi pas à la place d'eux, on ne visualise pas leur avenir. On les aide en allant vers l'orientation qu'ils souhaitent, à leur rythme. Pour ma part, je me rappelle ces adultes qui choisissaient à ma place mes études. Conclusion, j'ai ramé. Alors que si j'avais pu aller à mon rythme, je pense que j'aurai réussi. Et surtout, si on avait cru en moi, ce qui n'a pas été le cas. Les enfants savent ce qui est bon pour eux. Ils connaissent leurs possibilités. Ce sont les adultes qui les rendent handicapés par leur peur d'adultes.


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 28/09/2011 2:25
enfisa
(@enfisa)
Membre estimable

Tout a fait d'accord !! :=! c'est aux enfants dys ou pas de choisir ce qu'ils veulent faire. Rien de plus frustrant pour un enfant de ne pouvoir choisir ce qu'il aime sans compter que lorsqu'il sera adulte il n'aimera pas son métier. Quel gâchi!!! 😐 . Mais ce sujet ne concerne pas que les dys !!! 😉

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Posté : 28/09/2011 4:24
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Enfisa, c'est vrai que ce sujet ne concerne pas que les dys, mais eux sont plus vulnérables. C'est compliqué lorsque l'on ne s'exprime pas bien, quand on fait des fautes où que notre façon de faire dépite la majorité des adultes. 😕


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 28/09/2011 6:10
margot56
(@margot56)
Membre éminent

bonjour!

comment je le vis?mal!! j ai entamé les demarches pour un PAI seule,seule contre l avis de mon mari et contre l avis de ma fille ado.mon mari ets dys,mais a du mal a comprendre pourquoi j en fais autant,il pense que j en fait trop!il a du oublier ce qu il a du resentir quand ,enfant il recoltait 0 a ses devoirs,ce qu il resentait quand il se faisait traiter de fainéant devant toute la classe.tout ça je ne le veut pas pour mon fils.donc je mem bats mais me sens tres tres seule face a ce combat.il a ete evoqué qu il faudrait peut etre édeclarer" léo handicapé pour qu il puisse avoir un ordi ,logiciel....et là ca ete l horreur a la maion!ma fille m adit:t as pas le droit de lui faire ça!!! et mon mari n a pas comprit cette eventuelle demarche !c est dur tres dur . 🙁

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Posté : 29/09/2011 12:17
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

(encore moi , je me sens en verve aujourd'hui)

Vous avez raison de vous battre pour le PAI, c'est le minimum indispensable. Votre fille est une ado qui s'oppose à l'adulte et qui considère du haut de ses 14 ans qu'elle a un avis à donner. Non mais ! Le mari fait l'autruche, c'est un mécanisme de défense. Il ne sait pas qu'il y a des moyens d'aider ces enfants aujourd'hui. Puisque lui a survécu pourquoi pas son fils. Le monde a seulement changé depuis qu'il a quitté l'école. Plus exigeant sur le support écrit malgré l'idée répandue de l'appauvrissement de celui-ci.

Oui, c'est dur mais vous n'êtes pas toute seule. Tous les parents qui passent ici vous soutiendront. Eux, ils savent.

Qu'est-ce que cela peut lui faire à la petite donzelle que son frère soit déclaré handicapé. Ce n'est pas une maladie contagieuse. Il est réellement dans l'incapacité de faire quelque chose (définition du dictionnaire). Donc, on lui donne des outils pour qu'il arrive à vivre comme tout le monde. La procédure passe par une déclaration MDPH, c'est comme ça. Cela offre un cadre solide. C'est posé, c'est carré. Vous n'êtes pas obligée de le crier sur tous les toits si cela vous gêne mais entre nous, c'est l'arme absolue pour convaincre un prof. L'image du fauteuil roulant fait mouche.

Vous verrez dans quelques temps, quand tout sera mis en place, ils s'apercevront bien qui avait tort. Le "merci', il sera dans le regard de votre enfant et c'est tout ce qui compte. Vous allez fonctionner en tandem pendant quelques années. Les autres seront peut-être jaloux. Il faut passer outre. Les mamans, ça soulève des montagnes, c'est bien connu.

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Posté : 29/09/2011 1:06
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

S'il y a une assos sur votre secteur, il y a surement des rencontres sous forme de gouter ou rencontre de parent, allez y avec votre mari.

Poussez le dans ses retranchements, il faut qu'il s'éveille et fasse front avec vous. Nos chères têtes blondes savent trop bien profiter des désaccords entre les parents (pas toujours pour leur bien).

Votre fille et votre fils vont se liguer pour protèger leur père, c'est l'inverse qui doit se produire. Les deux parents doivent s'unir pour protèger leurs enfants.

Vous savez et nous savons que vous avez raison alors vous allez trouver le moyen d'y parvenir. Forte de votre conviction vous allez vous battre pour donner un avenir positif et constructif plutôt que de subir et d'attendre qu'il ne soit trop tard. Il vaut mieux pleurer pour avancer que pleurer parce qu'on a rien fait et qu'il est trop tard.

En connaissance de cause, je peux vous assurer qu'il est très difficile se reconstruire lorsque l'école à détruit (vous le constater avec votre mari). Mais il est tellement bon de voir son enfant grandir et se construire en l'aidant à affronter les difficultées qui nous ont nous même détruit. Ce combat pour nos enfants nous aide à nous reconstruire, à nous regarder autrement. Le changement du/des parents aide l'enfant dans son combat.

GENE

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Posté : 29/09/2011 2:53
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