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Comment le vivez-vous, vous ??  

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CStef
(@CStef)
Membre estimable

Mon mari et moi n'avons jamais eu de difficultés particulières durant notre scolarité, nous avons tous les deux fait des études supérieures ... Dans notre entourage, pareil !!

Jamais nous avions pensé être un jour confrontés aux problèmes que nous rencontrons aujourd'hui avec notre fils dyslexique ...

Notre parcours avec lui est fait de haut et de bas ... Nous bataillons pour le faire avancer !! Cela a été un parcours du combattant pour réussir à obtenir un diagnostic et bataillons toujours pour que des choses soient mises en place à l'école ! Avec lui, c'est une bataille permanente aussi ... pour lui faire faire ses devoirs, pour préparer les évaluations, pour lui permettre d'avoir le "niveau" requis en classe ... pppffff ... rares sont les fois où il n'y a pas de cris ou de crises de larmes ... Nous bataillons aussi pour lui faire comprendre que NON ! il n'est pas nul ! et que OUI ! il réussira lui aussi ...

Il va entrer en sixième, l'adolescence se fait déjà ressentir ... et l'inconnu me fait peur ...

Aura-t-il la force de batailler à son tour ? ou plutôt de continuer à batailler ? Aura-t-il le courage de bosser plus pour des résultats médiocres ? Je sens qu'on se prépare des jours pas faciles ... il arrivera un moment où ils nous enverra promener avec notre soutien pour les devoirs, nos exercices "en plus" pour se maintenir à flot ... D'un autre côté, il faudra bien qu'il vole de ses propres ailes ... un jour !!!

Mais que va-t-il devenir s'il n'a pas la possibilité de continuer ses études ?

Je m'inquiète pour son avenir ....

Et vous comment le vivez-vous ? ou l'avez-vous vécu ???

C'est pas facile la dyslexie ni pour celui qui en souffre ni pour ses parents !!!

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Topic starter Posté : 06/07/2011 1:35
papyoon
(@papyoon)
Membre de bonne réputation

Bonjour CSTef,

en tant que parent c'est trés diffcile

*de constater que son enfant souffre sans pouvoir trouver de suite une solution pour le soulager

*de l'accepter tel qu'il est, avec tous les moments de conflits que cela comporte, et toutes les espérances qu'on a soi et qui sont pas les siennes, autrement dit faire le deuil de l'enfant parfait

Nul ne sait de quoi demain sera fait.

L'important c'est qu'ils sachent qu'on est prés d'eux et que quoi qu'il se passe ils pourront toujours saisir notre main tendue.

Vous avez fait des études,ce n'est pas mon cas, catrée par les profs dans mon envie d'apprendre puisque je n'apprennais pas de la façon qui était la bonne j'ai été écoeurée de l'école et épuisée ai fini par tout arreter aprés avoir tenu jusqu'au bac que je n'ai jamais eu meme avec acharnement jusqu'à en etre malade.

Mais je peux vous assurer que par le biais de tous les expériences que j'ai vécues lors des diverses formations que j'ai choisies par la suite, j'ai pu me réaliser et retrouver le gout d'apprendre, meme encore aujourd'hui je prépare un diplome d'état.

Chaque chemin est différent, le sien ne sera peut etre pas celui des études, mais si ce qu'il apprend l'interesse l'interpelle lui plait, a du sens pour lui, il n'aura aucune difficulté à y progresser!

Oui c'est difficile tant qu'on est dans le cursus général de se taper tous les apprentissages qui manquent de sens et qui en plus sont présentés sous une forme qui parait venir d'une autre planète,

mais le temps de la libération viendra pour vous et pour lui 😉 .

' Rien n'est dans l'esprit
qui ne soit entré par les sens'
Aristote.

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Posté : 06/07/2011 1:55
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour,

Il faut apprendre à prendre le temps de regarder son enfant. Observer ses dysficultés mais également ses nombreuses aptitudes.

Savoir vivre au jour le jour. Et lorsque l'on se retourne, on peut voir alors tout le chemin parcouru par l'enfant.

Le chemin des dys n'est pas un chemin linéaire. Il est souvent fait d'obstacles et de chemins de traverses. Mais chaque route est unique.

Peu à peu, l'on s'aperçoit qu'il ne faut compter que sur soi, batailler sans relâche. Venir chercher du réconfort auprès d'autres parents dys lorsque l'on n'en peut plus.

Nos enfants y arrivent. Il faut leur laisser le temps, le loisir de se développer selon leur propre fonctionnement ce qui n'est pas toujours aisé dans notre système scolaire.

Profitez de ces vacances pour partager un maximum de choses avec votre enfant. On peut apprendre et découvrir en dehors de l'école !

Votre enfant finira bien par trouver sa voie. Ne pas faire de plans sur la comète, mais vivre plutôt au jour le jour, c'est un peu la philosophie que j'ai choisie pour continuer à avancer sans être submergée par l'angoisse du lendemain.

Amicalement.

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Posté : 06/07/2011 2:35
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Le quotidien ne doit pas être une arène, se battre contre la dys n'est pas "la" solution.

Comme le dit Lac, il faut observer son enfant et faire avec lui.

On ne peut demander à personne de changer ce qu'il est. Il est seulement possible de trouver des chemins pour avancer ensemble.

Il vous arrive surement déjà de faire à sa façon, ça ne vous convient pas pleinement, mais au final le résultat est là. Il faut donc essayer plus souvent cette voie.

Mais je vous rassure, c'est tout de même difficile d'accompagner son enfant (dys ou pas) sans douter.

Il faut toujours rechercher le positif, encourager, même si pour y parvenir on doit venir pleurer un peu sur le forum.

GENE

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Posté : 06/07/2011 3:52
Dref
 Dref
(@Dref)
Membre éminent

On en est tous passé par là. Il faut à un moment prendre conscience que se battre contre la dys ne sert à rien, il y a bien d'autres bagarres à mener, et d'autres soutiens à apporter.

Accepter de ne pas se battre contre la dys, c'est renoncer à faire entrer les tables de multiplication, par exemple, renoncer à faire apprendre des règles d'orthographe tant que ce n'est pas le moment, renoncer à faire faire tous les devoirs quand d'évidence ça ne sert à rien et que l'enfant est fatigué, renoncer à demander de lire, mais lire à sa place, toujours, sans rechigner, c'est se coltiner la prof d'anglais pour lui expliquer que oui, c'est comme ça, il fait ses devoirs à l'oral et c'est moi qui écrit ce qu'il dicte, se coltiner la prof de physique chimie, pour lui demander de lire à voix haute les mots écrit pour qu'elle les reconnaisse en les entendant, se coltiner la prof de math pour qu'elle comprenne que lorsqu'elle punit l'enfant pour une bêtise par un devoir sur table avec ses camarades, elle doit quand même lui appliquer son tiers temps, sinon c'est la double peine… Voilà les quelques souvenirs qui me reviennent là !

Mon expérience, c'est que le pire a été l'école primaire, et que les choses se sont arrangées, avec des aménagements mis en place qui ont porté leurs fruits. Mais des imbéciles, des obtus et des néfastes, hélas, on en rencontre toujours. Sauf qu'à partir du collège, nos enfants ne se les payent plus toute la journée, et ça, ça change tout !

Et sur le lot des profs, il y a toujours un bienveillant. Il faut le rencontrer, lui expliquer, lui demander s'il peut voir le prof de telle matière dans laquelle ça coince. Il faut créer des alliances, les entretenir. Par exemple en les remerciant en fin d'année pour leur soutien.

Fred

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Posté : 06/07/2011 4:17
liea
 liea
(@liea)
Membre de confiance

Il n'est pas simple d'avoir un enfants dys, pour ma part, de la culpabilité, j'avoue que parfois les gens me mettaient mal à l'aise lorsque j'en parlais (maintenant du tout au contraire je dis directe je sais on pense que mais la dys c'est tout autre chose ) de la colére parfois tant que je ne savais pas et que je n'avais pas de réponses. Ensuite "accepter", et puis maintenant je vois encore cela differement cela change avec le temps. Il est dys et alors il est en bonne sante c'est un gentil garçon etc On va continuer à l'aider et je me dis que rien n'est fermé comme porte pour sa scolarite ce qui est important qu'il trouve ce qu'il aime voila c'est tout.

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Posté : 06/07/2011 7:36
sylvie27
(@sylvie27)
Membre de bonne réputation

Un petit mot d'encouragement de plus. Je suis dyslexique (légère et surtout jamais corrigée) et dysorthographique, ma fille de 17 ans aussi (suffisamment pour avoir été chez l'orthophoniste et avoir un tiers temps au bac) mon fils de 11 ans aussi (mais beaucoup plus).

Les incompréhensions des profs ça fait + de 30 ans que je les voie par contre maintenant on trouve aussi des profs très soucieux d'apporter le maximum d'aménagements aux enfants. Cette année il a eu une prof de français extra. Très sensibilisée aux troubles Dys (maman de jumeaux dys) et croyez moi ça change la vie et quel excellent interprète auprès de ses collègues.

Par contre pour les devoirs j'ai une aide, une voisine qu'il adore et ça me permet de garder avec lui des relations qui ne sont pas liées à ses difficultés et effectivement d'éviter les tensions.

Et le soir quand les devoirs ne sont pas finis, moi aussi je lis à la place de mon fils, j'écris les réponses et pour les leçons j'enregistre sur le dictaphone et alors !

Quand il a une mauvaise note on essaye juste de comprendre pourquoi ensemble mais c'est jamais un drame.

Je sais qu'il a des capacités, lui aussi il le sais et même si parfois il râle ou rechigne c'est un enfant bien dans sa peau, avec plein de copains. Croyez le si vous voulez il aime l'école et même les évaluations.

Il aime tellement apprendre de nouvelles choses qu'il a insisté pour faire latin en 5ème 😕 dommage pour maman allons y.

Ce que j'essaye surtout c'est de lui donner confiance et pour l'avenir... c'est l'avenir qui nous le dira.

Bon coourage

Sylvie

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Posté : 06/07/2011 8:39
CStef
(@CStef)
Membre estimable

Vous êtes épatantes !

Merci !

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Topic starter Posté : 08/07/2011 2:35
sisou
(@sisou)
Membre actif

En tant que soeur d'une DYS et ayant un enfant DYS.

Je vais dire que ma soeur n'est pas née à la bonne époque et elle porte encore les souffrances de son parcours scolaire.

Je vais dire que à travers ma soeur j'ai compris la dureté d'être un DYS. L'incompréhension des gens, le regard que l'on porte et les préjugés.

Je n'ai pas voulu que mon fils vive les mêmes douleurs que ma soeur.

Je ne dis pas que cela a été facile , je ne dis pas non plus que je n'ai pas commis des erreurs d'interprétations de ses capacités ... Mais j'essaye de l'aider au mieux, de trouver avec lui les moyens de continuer le chemin de la vie avec cette amie DYS.

Quand il était en CP, il ne parlait que par onomatopée bien sûr il avait des tas de bonhomme triste en notation en ce2 il n'a eu que des brochettes de zéro en dictée ... Et bien jamais je n'ai vu un bonhomme triste ni un zéro j'ai vu une page et sur cette page j'ai vu des lettres qui essayaient de se former des mots qui essayaient de s'écrire ... J'ai toujours vu des progrès même dans un zéro et là aujourd'hui qu'est ce que je vois tout ce chemin parcouru, des cailloux, des rochers, des montagnes à gravir, des ravins à franchir, des passerelles qui tanguent et puis en haut de ces obstacles il y a toujours des prairies verdoyantes, des plans d'eau calme ... Et puis parfois nous parcourons inlassablement le même chemin, mais il ne faut pas croire nous ne nous sommes pas tromper mais voilà être DYS c'est çà c'est reprendre recommencer avec quelques variantes pour retrouver le bon chemin et puis si on n'est pas rentrer ce soir ce n'est pas grave nous rentrerons demain, après demain ou un jour peut-être ...

Voilà pour moi c'est l'image que je donne de la vie à côté de mon fils DYS.

Alors comment je le vis ? ... je le vis tout simplement à ses côtés.

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Posté : 12/07/2011 7:22
grisou
(@grisou)
Membre estimable

Bonjour

Ce qui est difficile, c'est lorsque votre enfant travaille avec arrache pied et que les résultats ne sont pas ce que vous attendez.

Quand votre enfant dit qu'il est bête, bon a rien, il aurait pas du être né. Il est bon a decevoir tout le monde. C'est très dur. Cette année, il a bénéficié des aides. Des aides pédagogies et des aides des enfants de sa classe. Il m'a dit : "Quand ils auront besoin de moi, je serais là pour les aider". Je me suis cachée, et j'ai pleuré. C'est dur tout le temps. Aujourd'hui, je suis épuisée, le moral au plus bas. De plus, j'ai un autre garçon plus grand, qui a des capacités intellectuel et une mémoire remarquable, il refuse de travailler. Il est très faignant. Aujourd'hui il passe en 6ème, il faut que je lui fasse comprendre qu'il doit travailler tout seul. Et c'est pas gagné. Mais il faut que je tienne pour eux et pourleur avenir. J'ai hâte, d'être le 6 août car Loulou va voir le pédopsychatre. Après cette date, je ne veux plus entendre parler de dyslexie, de dysorthographie et de trouble de l'attention sévère.Et aussi des notes catastrophiques On va faire des devoirs de vacances, comme tous les enfants. Etre forte pour la rentrée, ne voir que les bonnes notes et surtout ce qui est le plus dur RESTER POSITIF, il va y arriver coute que coute. Bon courage et surtout garder le moral c'est la clé de la réussite. Cordialement

grisou

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Posté : 13/07/2011 8:46
Dref
 Dref
(@Dref)
Membre éminent

Grisou, je crois que vous aussi vous devez vous faire aider. C'est bien que votre loulou voie un psy, il en a besoin. Il doit reprendre confiance en lui, et pour cela, vous serez sa meilleure alliée.

Je disais toujours à mon enfant quand il avait un contrôle "Fais de ton mieux, donne le meilleur de toi même". Et les notes du prof, dans un devoir, je ne les voyais pratiquement pas. Je me souviens que Claude a dit un jour sur le forum qu'elle renotait selon ses propres critères les devoirs de son enfant. J'aurai adoré avoir cette idée, mais je ne connaissais pas Claude à l'époque où j'en aurais eu besoin ! C'est une excellente idée.

L'enseignant obtus note selon son barème obtus. Vous, vous pouvez noter tous les progrès. Je me souviens que quand mon fils était en CM1, son travail avec l'ortho l'amenait à écrire de façon syllabique, à savoir qu'il écrivait les syllabes, détachées par un espace. On ne voyait donc plus les mots, mais les syllabes. c'était un immense progrès, puisqu'il écrivait ce qu'il entendait, et plus ce qui jaillissait de son crayon. Avec deux sous d'efforts, on comprenait parfaitement ce qui était écrit, et ce n'est que plus tard qu'il a assemblé les syllabes pour en faire des mots. La maitresse, je le lui avais expliqué, et elle n'était pas plus bête qu'une autre pour comprendre ça (en fait, si, elle était vraiment bête et surtout méchante). Donc moi j'aurais bien aimé avoir ce truc pour renoter les devoirs… 

Mais bon, je faisais passer un message très fort auprès de mon enfant sur ses progrès, sur la logique du travail avec son ortho, etc. Faites du soutien moral avant de faire du soutien scolaire. cet été, oubliez un peu les devoirs de vacances pour faire du loisir qui implique de l'utilisation de savoir scolaire… Répondre à une carte postale, faire une recette (ah, ces poids et mesures, quel casse-tête !), lisez-lui de beaux romans (L'appel de la forêt, L'île au trésor…), faire les courses avec un petit budget plaisir à étudier ensemble pour faire quelques opérations… 

Je vous souhaite de bonnes vacances !

Fred

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Posté : 13/07/2011 10:16
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Courage grisou,

Vivre avec un enfant dys n'est pas rose essentiellement parce que la scolarité de nos enfants est un vrai parcours du combattant ! Et je dirais presque sans exception !

J'ai vraiment appris à ne pas m'arrêter sur les "mauvaises" notes de mon enfant, et ce, surtout lorsque les enseignants n'ont visiblement rien compris aux troubles dys ! C'est de toute façon en général très éloquent ! En tant que parent, lorsque l'on a accompagné son enfant tout au long de ces années de devoirs, on est en mesure de savoir ce qu'il a acquis ou non. Nous savons donc que ces notes données par des enseignants non formés ne sont en rien le reflet des connaissances de nos enfants. Il est important de dédramatiser : un enfant quel qu'il soit ne doit pas être réduit à une note.

Suivez les conseils de Dref : abordez les vacances de façon positive pour reprendre confiance ! Prenez le temps de regarder vos enfants, vous verrez leurs étonnantes capacités !

Bonnes vacances !

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Posté : 13/07/2011 1:09
grisou
(@grisou)
Membre estimable

Bonjour gene et LAC

Merci pour vos témoignages qui me va droit au coeur. Vous avez raison. C'est les vacances et le repos. Vous m'avez donné de bonnes idées. Les recettes de cuisine, Loulou adore faire à manger. Et pour les histoires a racconter, je ne leurs ai jamais raconté la chasse au trésor. C'est toujours le club des cinq. Merci beaucoup et surtout ne changer rien. Vous me remontez le moral. :=! Merci encore. Cordialement.

grisou

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Posté : 13/07/2011 2:17
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Le mieux pour les livres, c'est d'aller à la bibliothèque ou chez le libraire et faire un choix sur mesure.

Nous avons découvert par hasard "Oksa Pollock", un pavé de 500 pages. J'ai dû lire les deux tomes suivants à haute voix également. Nous sommes en attente du 4ème tome à noël prochain.

Quand l'adulte lit, c'est l'occasion de quitter les lectures faciles pour prendre de vrai bons livres pleins de vocabulaire, avec une intrigue haletante. Ca évite également à l'adulte de s'ennuyer pendant la lecture, il faut transmettre l'envie, pas l'ennui ;-). Perso, j'ai imposé un changement de lecture à force de m'ennuyer avec les histoires trop facile.

Je vous rassure, je ne lis pas très bien et le ton n'y est pas toujours. Mais je suis toujours réclamée, donc pas si mal.

Dernièrement, j'ai pris des livres divertissants pour moi ; mes filles me demande de leur les lire. Finalement, elles me mangent mon temps de lecture 😉 , mais c'est pour la bonne cause.

GENE

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Posté : 13/07/2011 5:33
miky
 miky
(@miky)
Membre éminent

Bonjour a tous,

on apprend pas à pas. Cette année guillaume entrait en sixieme, dire que cela m'angoissait est un doux euphemisme, j'étais terrorisée.

Finalement, le fait d'avoir plusieurs profs dilue le risque de se retrouver face a la caricature d'enseignant que nous redoutons tous, toute la journée.

L'organisation des cours, le passage d'une salle a l'autre a été facilité par des codes couleurs par matiere et un suivi plus serré que pour son frere.

A ma grande surprise l'emploi du temps etait plus confortable pour lui que l'enchainement des matieres en primaire qui etait moins previsible. Le fait d'être sur que le cour de francais fini a 10h et ne debordera pas sur le cour de math l'aide a se concentrer meme s'il n'aime pas ...

Alors bien sur que le fait que ses camarades aient accepté sa difference comme normale a aidé, le fait que l'equipe enseignante ait été a son ecoute aussi, mais finalement sa demande envers moi a été de me dire qu'il fallait que j'ai confiance en lui pour que lui meme puisse avoir confiance et progresser.

Pour l'avenir ? aujourd'hui il se voit prof de sport ... mais comme tous ses camarades du club !!

Si on regarde parmis les eleves qui étaient avec nous au college, est ce que seul les premiers ont 'reussi' ? pas sur !

Avancer avec guillaume, c'est un peu comme progresser sur une arete en montagne. Lorsque cela nous arrive et qu'il me voit hesiter, il se retourne et me dit 'mais maman, il n'y a pas de raison de tomber ! arrete de regarder le precipice, concentre toi sur ton chemin !!'

Hum .... lecon de vie non ?

A bientot !

RépondreQuote
Posté : 19/07/2011 5:00
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