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devousmoi
(@devousmoi)
Membre de confiance

Et dire qu' au 21° siècle, on entend encore des bêtises pareils..............

Claude Halmos : « La dyslexie n'est qu'un symptôme »

Symptôme du mal-être de certains enfants. Mais aussi symptôme d'une société dans laquelle l'enseignement s'avère être une tâche de plus enplus compliquée et qui refuse de se l'avouer.

Claude Halmos, psychanalyste et écrivain, auteur de Pourquoi l'amour ne suffit pas, explique pourquoi, selon elle, l'orthophonie ne suffit pas àtraiter la dyslexie. Propos recueillis par Anne-Laure Vaineau

Comment définissez-vous la dyslexie ?

Est-ce que la dyslexie existe vraiment ? Autrefois, lorsque je travaillais àl'hôpital, il était absolument rarissime qu'on parle de dyslexie. C'est une épidémie qui a émergé au fur et à mesure que l'Education Nationale a échoué à apprendre à lire aux enfants, et notamment à l'époque de la méthode globale*. On s'est alors mis à voir des dyslexiques partout, tout comme on voit des enfants hyperactifs partout. C'est une aberration ! C'est vrai, les enseignants ont de plus en plus de difficultés, parce que les élèves arrivent à l'école sans limites, sans règles, qu'ils doivent jongler avec des méthodes d'apprentissage flottantes, que les classes sont surchargées.

Les conditions d'enseignement se sont beaucoup détériorées. Alors, il est plus facile de dire que ce sont les enfants qui sont malades, et non les structures. Mais je pense qu'il faut arrêter de prendre des raccourcis.

Tous les enfants en difficulté ne sont pas dyslexiques, de la même manière que tous les enfants qui ne veulent plus aller à l'école ne souffrent pas de phobie scolaire !

* Méthode d'apprentissage de la lecture par le déchiffrage de l'ensemble

(des mots, des phrases), avant d'en distinguer les éléments (les syllabes).

En dehors des mauvaises conditions d'enseignement, y a-t-il selon vous d'autres origines, d'autres causes aux difficultés rencontrées par ces enfants ?

L'écriture et la lecture obéissent à des lois : b et a font ba, pas be. Si un enfant n'a pas appris dans sa vie a respecter les règles, il ne peut pas accepter celles-la. L'enfant a pu également commencer l'apprentissage de la lecture à un moment où des choses lui « prenaient la tête» : la naissance d'un petit frère par exemple.

Et puis, comme le disait Françoise Dolto, lire est le verbe du « lit ». Les difficultés d'apprentissage peuvent renvoyer aussi à un besoin d'information sur la sexualité, à un interdit de l'inceste mal posé (enfant qui dort dans le lit de ses parents) ou à un manque d'autonomie :comment pourrait-on savoir lire si on ne sait pas lacer ses chaussures ?

Quelle prise en charge préconisez-vous ?

Aujourd'hui, dans la plupart des cas, ce sont les instituteurs qui détectent le problème et qui envoient directement les enfants consulter un orthophoniste. L'enfant va s'y rendre pendant des années sans résultats et sans que cela ne dérange personne puisque les séances sont remboursées par la Sécurité Sociale ! Ce qu'on appelle aujourd'hui la dyslexie n'est pour moi qu'un symptôme du mal être de l'enfant. Vous aurez beau changer le fusible, si vous ne vous attaquez pas à l'installation électrique, il continuera toujours de sauter. Il faut traiter la cause avant le symptôme. Trouver l' origine de cette souffrance, en consultant si besoin, la traiter, et si les difficultés de lecture demeurent, alors, s'adresser à un orthophoniste. Il est temps d'arrêter de faire croire aux parents et à leurs enfants qu'ils sont différents, et surtout, qu'ils sont atteints de maladies aux appellations compliquées et imprononçables. Il faut cesser de coller des étiquettes à ces enfants et à leurs familles qui les plombe pour toute la vie !

N'emmenez plus vos enfants chez un orthophoniste mais chez un psy!

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Topic starter Posté : 02/06/2010 6:04
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Hélas on entend encore ce genre de propos.

De plus par soucis d'économie, c'est plus facile de dire qu'il y a de mauvais parents et une EN défaillante que de prendre en charge 6% de la population pendant sa scolarité. :paf :paf :paf

Augmentation des effectifs par classe, diminution des effectifs du RASED et des ouverture de classe spécialisé. :paf 😐

GENE

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Posté : 02/06/2010 8:02
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Je préfère ne faire aucun commentaire !!!! Je risquerais d'avoir des propos très déplaisants suite à ceux de Mme Halmos.

Un texte très intéressant pour les parents d'enfants dyslexiques, je m'adresse bien sûr aux parents d'enfants dyslexiques non virtuels, aux vrais, ceux qui ont consultés des neurologues.

Et oui, il nous met en garde contre les psy ("amis" de Freud, Lacan...) qui rejettent l'existence même des troubles dys et les attribuent entièrement à des troubles d'ordre psychologique.

Un bon conseil, si votre enfant dys "non virtuel" a besoin d'un psychologue, préférez de loin un spécialiste en troubles cognitifs.

Amicalement.

Message édité par : LAC / 03-06-2010 09:56

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Posté : 02/06/2010 9:05
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Oh, pétard ! Qu'elle est bonne celle-là :"Les difficultés d'apprentissage peuvent renvoyer aussi à un besoin d'information sur la sexualité, à un interdit de l'inceste mal posé (enfant qui dort dans le lit de ses parents)". !!!!

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Posté : 03/06/2010 11:50
Claude
(@Claude)
Membre noble

En réponse à ce psychanalyste qui rapporte toute différence à un problème d'oedipe comme prôné par Freud qui était cocaïnoman, je conseillerais de lire ce livre :

* Livre: Le crépuscule d'une idole. L'affabulation freudienne

* Auteur: Michel Onfray

* Editeur: Grasset

La psychanalyse aide de nombreuses personnes, permet de soulager de nombreuses souffrances, mais certains psychanalystes sont allés trop loin en appliquant leur philosophie à tout trouble inexpliqué par la science. Il faut payer les pots cassés maintenant. Quand je parle de pots cassés, je pense à nos enfants et nos familles maltraités par leur vision freudienne de la psychanalyse.

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Posté : 03/06/2010 12:15
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

michel onfray se venge comme il s est venge sur son livre les trois religions monotheiste .... il n a pas supporte linternat catholique de son enfance comme beaucoup je pense.

et freud est freud on sait qu il etait nevrosé dans son genre .... et il y a des explications...

onfray a aussi surement un probleme.... car on peut tres bien etre contre mais si on ouvre un peu m esprit la^psy c est pas que freud lacan mais jung par exemple...

on a tous un psychique et croire que dans la dyslexie il n y a pas des manifestations psy c est denié l humain ....

et les processus difficulte apprentissage ne sont pas que neurologique mais des divers facteurs et incluant le psychique.

on pense à l enfant et cest super mais comme c est une personne et c est tres bien dire ou tromper les personnes ou faire sentir son mal etrE;

et OUI la deterioration EN ca fait longtemps et apres ca retombe sur les eleves sur les apprentissages... et envole des dys, neuroscience....

classes surcharge et suppression de postes engendrent des difficultes scolaire mais etre dys c est quoi au juste....

et apres on parle de sessad seffis clis upi segpa ..... quand on veut pas mettre de moyen pour le cursus dit ordinaire mais il faut mettre en place d autres structures pedagogiques ... pour eleves difficultes c est tres contradictoire mais l homme est contradictoire...

EN sera de pire en pire , les difficultes scolaires vont augmenter encore.... LES RECHERCHES NEUROSCIENCES VONT ¨EXPLIQUER pour la p^hysiologie cerebrale

mais c est plus complique que cela .... car on ne peut ecarter le psychique de l enfant... il faut avoir le nez fin...

et pour claude,

livre qui vient apparaitre suelement en francais :

trois explications du monde de tom keye.... albin michel

rachel...

ALLAIR

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Posté : 03/06/2010 5:12
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

franchement,

elle ne dit pas que la dyslexie n existe tout au contraire... et puis super un article dans psychologie.com et c est tres simpliste ce journal.... et on peut pas une these , il faut etre à l apporter de tous et les journaliste mettent ce qui veulent.... et d autres revu mais certe beaucoup ^plus cher et plus interessante.

ELLE DIT JUSTE QU ON FAUT VOIR TOUTES LES FACTEURS...et difficultes scolaire ....

les psy voient etre que dans le psy mais les neuro voient aussi que dans la physiologie.... et cependant un bon psy ont parfois des etudes neuroscience, et des connaissances pratiques et connaissances autres que psy plus qu un neuro me semble t il ...

mais sinon il faut tomber sur oliver sack par exemple ...

rachel

ALLAIR

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Posté : 03/06/2010 5:23
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

moi c'est le der paragraphe de l'article qui me cloute sur place_ L'enfant va s'y rendre pendant des années sans résultats et sans que cela ne dérange personne puisque les séances sont remboursées par la Sécurité Sociale ! Ce qu'on appelle aujourd'hui la dyslexie n'est pour moi qu'un symptôme du mal être de l'enfant. Vous aurez beau changer le fusible, si vous ne vous attaquez pas à l'installation électrique, il continuera toujours de sauter. Il faut traiter la cause avant le symptôme. Trouver l' origine de cette souffrance, en consultant si besoin, la traiter, et si les difficultés de lecture demeurent, alors, s'adresser à un orthophoniste.

Je n'ai pas l'impression que la psy prend en compte la pression du systeme scolaire qui ne tolere pas l'attente, ni la lenteur de ses eleves _ elle propose quoi, un suivi psy des l'age de 8 ans pour embrayer sur de l'ortho qd pas de succes? et ts les enfants qui ont ete suivis psy bien avant d'etre reconnus dys, c'est quel fusible qui n'a pas marché pour eux? la psychiatrie ne fait pas de miracle, elle observe beaucoup, s'arrange de ses observations avec ses theories et jettent aussi tout ce qui peut contrarier la dite theorie. Il faut le savoir.

Je pense sincerement que si les neuros s'etaient interessés plus vite aux troubles des apprentissages, nous n'aurions pas de tels discours incoherents des realites du systeme de notre education.

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Posté : 03/06/2010 6:12
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Pour moi, l'ensemble a des relents de théorie révisionniste.

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Posté : 03/06/2010 6:28
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

EN fait pression pour trier les plus faible et plus fort des l enfance comme pour les adultes...

et elle ne dit pas c est que psy mais la pedagogie l ortho la psy ne peut pas tout ... il faut chercher les bonnes personnes...

je suis desolee mais les neuro s interessent depuis un certain temps maintenant et ils ont souvent l esprit plus etroit que les psy qui peiuvent avoir des connaissances autres psy (neuroscience) et leur pratique..

car si on est pas dys car ceux sont les tests qui le disent c est pas neuro mais psy...

il faut surtout une bonne clinique et un nez fin et c est rare...

arreter la concurence psy et neuro car chacun a sa vision . ON NE VOIT CE QU ON VEUT VOIR;

C EST POUR CA QU ON FAUT AVOIR UNE CONNAISSANCE PRATIQUE ET SUR PLUSIEURS DOMAINE s

rachel,

ALLAIR

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Posté : 03/06/2010 6:32
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

non Rachou, elle ne parle pas de pedagogie: Trouver l' origine de cette souffrance, en consultant si besoin, la traiter, et si les difficultés de lecture demeurent, alors, s'adresser à un orthophoniste. Il est temps d'arrêter de faire croire aux parents

elle dit bien de consulter pour connaitre l'origine de la souffrance et la traiter.

pas faute d'avoir eu des temoignages où la consultation sur la souffrance n'a rien donné d'autre qu'une grosse culpabilite parentale et rien pour le mome sauf des parents deboussolés.

Je prefere de loin la methode à JORAY qui lui parle de crispation sur les centres nerveux ... qu'on peut lever en douceur sans nuire au chemin de vie du gamin et de sa famille. Mais si dys, il restera tjrs des residus de dys ... ce qui fera le charme de la personne.

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Posté : 03/06/2010 6:54
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bien d'accord avec Cricri !

Mon fils a fait les frais de tels discours avec un psy appartenant à cette tendance "dys = forcément problèmes psy à l'origine... " jusqu'à ce qu'un pédopsychiatre (nous avons souhaité avoir un autre avis) nous a dit que la souffrance psychologique de notre fils.... venait du fait qu'il était depuis toujours en échec à l'école, qu'il se considérait comme un idiot, et faisait donc un rejet narcissique.

Etrange, comme une fois la prise en charge démarre à l'école ainsi qu'avec ce psy qui le remet en confiance.... Tout change.

Ces "beaux" discours à la française : des inepties.

Quand un psy de cette tendance aura-t-il un enfant dys et arrêtera de nous tenir de tels propos : "Les difficultés d'apprentissage peuvent renvoyer aussi à un besoin d'information sur la sexualité, à un interdit de l'inceste mal posé (enfant qui dort dans le lit de ses parents) ou à un manque d'autonomie :comment pourrait-on savoir lire si on ne sait pas lacer ses chaussures ? "

Faux Mme Halmos : Pour info, mon fils sait lire (certes comme un dys) mais par contre ne noue pas réellement ses lacets du fait de sa dyspraxie...

Faut-il en rire ou en pleurer ? Je trouve qu'avoir ce genre de propos est infamant à l'égard de nous parents d'enfants dys et de nos enfants.

Pour Rachou : des neuros qui s'intéressent également et prennent largement en compte la psychologie de la personne, cela existe. Et heureusement !

Amicalement.

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Posté : 03/06/2010 7:59
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

mon passage préféré reste Dolto:

"Et puis, comme le disait Françoise Dolto, lire est le verbe du « lit »."

trouble de lecture est trouble du lit

cela me fait marrer, comment confier son enfant à des gens aussi fort en déconnades,

perso si l'enfant peut se marrer avec un psy à faire de tels jeux de mots,

si c'est remboursé par la sécu faut faire quelques séances.

sinon en soirée avec des potes, je suis aussi fort que Dolto.

il n' y a pas que le livre de Onfray qui est peut-ètre exagéré sur freud,

il y a le livre noir de la psychanalyse, un pavé,

faut juste ètre prévenu,

en France il y a encore des gens comme ça en liberté,

faites-gaffe!

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Posté : 03/06/2010 9:18
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

j ai jamias dit qu elle parlait de pedagogie meme je levevoque.

j ai jamias dit que les neuro n avait pas de culture psy mais souvent ils sont plus etroit que les psy..

malheureusement tomber sur les bon psy sont rare car pleins type de psy...

on a tous des mauvaise experience avec les psy.

mais croire que tous les difficultes scolaires sont neuro comme la phobie scolaire c est un peu etroit comme vision... le probleme est loin tres complexe.

la psy ne veut pas dire que l'ortho ne sert à rien tout au contraire mais il y a des cas illetrees qui sont plus complexe sutµrtout de nos jours et l'enfant les parents la vision de l enfant par la societe l ecole .

les difficultes soclaire vont s accroitre de plus en plus de toute maniere...

un dyslexie a des difficute à faire des lacets comme beacupoup ca veut pas dire qu il est dyspraxique ... meme si les test le confirme... les tests sert à s aligner sur les autres pays surtout anglo saxons et non aider à trouver la therapeutique ou reeducation.

avec les test s de nombreux enfants seraient dys en toute franchise car un item raté un ecart à la norme et faut mettre dehors et ca commence des la maternelle...

franchement vous pensez que c est meix dans les autres pays , la france voit psy la france en retard, je suis ok que il faut pas voir tout psy il faut avoir l' experience clinique et la connaissances dans plusieurs domaines pour le diagnostic...

quand la pedagongie et touts ses aides pedagogiques , ortho echoue en general , evidement ca fait repercussion psy mais ceux sont les psy qui recupere ont les reeducations ont echoues ... elle sont nombreuses...

les dys s envolent c est sure le diagnostic depistage sont meilleure et les connaissances mais la vision de l enfant et de la societe a change...

l'enfance et liberte enfantine est rare de nos jours ...

PS: et avec un programme aussi chargé des le primaire c est un peu normal les echec avec claisses trop nombreuses..

rachel

ALLAIR

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Posté : 04/06/2010 5:37
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

je ne pense pas que le programme de primaire soit très chargé,

franchement voilà bien l'étonnement que j'ai ressenti lors de la scolarité de ma gamine,

alors qu'elle était en difficultés d'apprentissage, elle n' a jamais été vraiment larguée, car le rythme n'est pas soutenu, et beaucoup de choses sont régulièrement reprises en primaire.

s'agissant du dépistage en maternelle, il n'est pas là pour exclure,

il est là pour réagir si besoin.

On s'est inquiété des résultats scolaires de ma gamine fin CE1,

Or pour avoir eu accès au dossier médical scolaire en CM1 lors de la consultation avec le médecin scolaire,

ma gamine avait été testée fin maternelle,

figurait des anomalies sur des tests attentionnels,

nous n'en avons jamais été mis au courant,

nous avons perdu énormément de temps, comme tous les parcours de dys,

alors soyons contents s'il est possible de détecter d'autres enfants plus précocément.

cette détection n'est pas là pour enfoncer, elle n'est pas là pour enfermer dans des cases,

elle est là pour assurer une vigilance, surveiller plus attentivement.

Quant aux psys, ils ont leur utilité, mais n'inversons pas les roles, ce sont eux qui sont les réductionnistes qui enferment l'enfant dans la seule composante psychologique,

et comme beaucoup de parcours de dys, ce fut un bien lorsque j'ai mis fin aux consultations psy du CMP.

Message édité par : AnneNhauneem / 04-06-2010 16:00

Message édité par : AnneNhauneem / 04-06-2010 16:36

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Posté : 04/06/2010 5:53
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