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Faurum
Pour faire suite à l'échange entre Annehauneem et Anealiboron sur les aides possibles en faveur des dys.
Aide technique: informatique, photocopie, audio, vidéo, pédagogie différencier et j'en passe.
Aide rééducative : orthophonie, orthoptie, ergothérapie, psychomotricité, etc...
Méthodes non reconnues, il y en a plus que de reconnues.
Enfin la biochimie, c'est à dire la médication pour améliorer la capacité d'apprentissage. Nous parlons bien d'aider des enfants en difficultés d'apprentissage et en souffrance et non de doper des enfants sans troubles.
Cette médication est effectivement tabou, pourtant de nombreux parents finissent par y avoir recours. Parfois sur les conseils d'un médecin et donc avec un minimum de suivi. Hélas aussi sans aucun suivi avec des achats plus ou moins fiable sur le net.
Il est donc urgent de poser la question de la médication. Sans parler de ritaine, il y a tout un panel de possibilité inexploré voir même refusé par les professionnels des troubles des apprentissages.
A 40 ans je découvre la médication, je peux vous assurer que si je l'avais connu dans mon enfance, ma construction psychologique aurait surement été bien différente. Il est inutile de souffir et laisser souffrir plus que nécessaire.
Tout en sachant que le but de la médication n'est pas de guerrir les dys. Mais plutôt de les soutenir et les soulager dans leurs parcours et optimiser les effets de la rééducation.
Le but à terme est de compenser au mieux pour pouvoir se passer du soutien chimique le plus possible.
Cessons de tout rendre psycho et croire que la dys est résolu avec quelques aménagements. Lorsque l'on est dys, cela transparait dans chaque raisonnement et souvent aux prix d'efforts énormes pour se conformer à la norme établit.
Les parents d'enfants dys font ce qu'ils peuvent avec ou sans le soutien de la communauté scientifique, il serait pourtant souhaitable qu'ils puissent bénéficier du soutien de cette communauté.
GENE
BEn pour te répondre j'attendrais d'en savoir plus...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Bon, dès le départ, j'ai le sentiment qu'on est vraiment là dans l'application de la théorie du hasard et de la nécessité....
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_09/i_09_m/i_09_m_dev/i_09_m_dev.html#3
"L’affinité entre un axone et sa cible est un peu comme les codes de couleurs dans les câbles électriques formés de plusieurs fils qui permettent de raccorder les bons fils ensemble.
Mais contrairement à l’exemple de ces codes de couleurs mutuellement exclusifs, des travaux ont montré que l’affinité entre un neurone et sa cible n’est pas très sélective. On observe plutôt une préférence de certains axones pour certaines cellules cibles qui n’empêche pas l’axone d’établir aussi des contacts synaptiques avec d’autres neurones.
Les associations entre les neurones et leur cible se font donc plutôt selon un continuum de préférence. Ce continuum va de l’impossibilité absolue de faire des connexions avec des cellules gliales par exemple, à la possibilité de contacter indifféremment telle ou telle cellule d’une population donnée."
Si je comprends bien, chez les dys on aurait des difficultés à créer les connextions avec les aires de Broca et de Winkkle....
"Le développement des voies neuronales se fait initialement sous la gouverne de mécanismes génétiquement programmés. Mais ces mécanismes intrinsèques ne peuvent former que des circuits esquissés grossièrement faits d’une multitude de synapses extrêmement redondantes. Un processus de sélection est donc nécessaire pour diminuer le nombre ces synapses et raffiner les circuits nerveux.
Ce processus de sélection est dépendant de l’activité des neurones : c’est l’expérience sensori-motrice de l’individu qui va permettre de valider le câblage initial et d’ajuster l’organisation fine des réseaux de neurones. La question qui se pose est donc de savoir comment l’activité des neurones réagissant à l’environnement peut-elle affecter le développement des circuits nerveux ?
Pour y répondre, on doit retourner au postulat de Hebb, formulé à l’origine pour expliquer les bases cellulaires de l’apprentissage et de la mémoire. Celui-ci s’avère également applicable aux modifications synaptiques importantes qui surviennent durant le développement du système nerveux. Hebb propose que l’activité corrélée entre deux neurones fait en sorte qu’une synapse se renforce. Appliquée au développement, on dira que si deux neurones reliés à la même cible émettent des signaux coordonnés, leurs connexions sont renforcées. Au contraire, si ces signaux sont déphasés, les synapses sont affaiblies.
Par conséquent, les terminaisons synaptiques dont l’activité durant le développement ne serait que rarement corrélée à celle du neurone postsynaptique finiraient par s’affaiblir progressivement jusqu’à leur élimination complète. C’est ce que Changeux et Danchin ont appelé en 1976, la stabilisation sélective des synapses en montrant que seules seront conservées les connexions synaptiques intégrées dans un circuit neuronal fonctionnel.
Alors que la mort cellulaire permet d’établir une correspondance entre le nombre de neurones et de leurs cellules cibles, l’élimination de synapses sert donc plutôt à rendre le pattern d’innervation plus précis.
Durant toute notre vie, mais plus particulièrement durant l’enfance, nos connexions synaptiques sont sculptées par notre expérience sensorielle. Les neurones peuvent, d’une part, améliorer l’efficacité de leurs connexions grâce au mécanisme de la PLT ou, d’autre part, diminuer leur efficacité synaptique par le processus de DLT. Bien que ces deux mécanismes contribuent à l’ajustement fin de nos connexions neuronales, la DLT semble jouer un rôle particulièrement important dans l’élimination sélective des synapses qui caractérise certaines périodes critiques de notre développement.
La DLT induit une diminution de récepteurs post-synaptiques, ce qui diminuerait l’activité de ces synapses et pourrait mener leur élimination progressive observée durant les périodes critiques."
Plus que des médocs, c'est l'utilisation des voies synaptiques qui renforceraient les connexions neuronales existant....
Il est certains que les hormones du stress ou du plaisir vont avoir un impact sur le renforcement de la connexion neuronale l'homme étant un animal, l'expérience de Pavlov sur son chien lui est applicable...
De plus on est pas tous égaux sur le plan des récepteurs des neuromédiateurs...
Bon, si cela vous intéresse voilà un site qui peut vous aider à comprendre les effets des antidépresseurs...
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_08/i_08_m/i_08_m_dep/i_08_m_dep_lithium.html
Voilà pour mes premières recherches. J'en conclue pour le moment.... Qu'en ce qui concerne la dys, il faut renforcer dès le plus jeune âge, les connexions qui peuvent permettre de palier les absences de fonctionnement des aires de Winckkle et de Broca... Comment je n'en sais rien... Je n'ai que mes expériences...qui en matière d'ortho ne sont pas terrible....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Renseigne-toi sur ce qu'est une ectopie. Tu comprendras que cela empêche la création de connexions nerveuses, puisque le nerf n'a plus d'axone et s'est recroquevillé. La majorité des dyslexiques ont des ectopies à la surface du cerveau dans l'aire de Broca et certaines autres du côté gauche et sur le cortex frontal.
merci m'dame
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Anomalies structurelles ou fonctionnelles ou les deux,
et leur rapport.
Les anomalies de structure, de cablage, les ectopies servent:
1- à expliquer pourquoi aucun médoc ne marche vraiment.
2-à justifier le c'est pas le peine d'intervenir par médocs
Les anomalies de fonction reposent sur des structures de cablage normales mais qui sont sousactivées.
Leur réactivation par médoc marche
On trouve des anomalies de structure, par exemple hypodéveloppement de certaines zones
dans les cas d'anomalies fonctionnelles.
Soit la diminution de fonction a entrainé la diminution de développement
Soit la zone est faible structurellement, mais elle peut fonctionnner de façon meilleure si on la pousse un peu.
Tout ceci explique que des interventions biochimiques auront un impact modeste à nul chez certains, ou intéressant chez d'autres.
connexions neurones à suivre
connexions de neurones, par:
-répétition, entrainement,
c'est l'apprentissage au sens d'apprendre répéter
c'est l'orthophonie
c'est...
j'entends le mot mer, je vois le mot mer, les deux ensembles,
répétition sous diverses formes
-pour que les "deux" neurones s'accrochent, se relient,
sur le plan biochimique, biophysique,outre la répétition,
il faut une intensité électrique suffisante sur une durée suffisante,
il faut dans les neurones des processus biochimiques qui vont aboutir aux liens entre les neurones
Comment en bossant avec des enfants dys ne pas voir que la répétition étant là,
on est en grande difficulté de créer ces liens.
parce que cablage machin, donc ...
parce que les conditions biochimiques locales ne sont pas adéquates
pourquoi ne pas penser qu'il est possible de renforcer ces conditions biochimiques,
qui peut en bénéficier,
qui peut bénéficier de quoi?
déjà pour faire ultrasimpleréducteur, en augmentant les capacités énergétiques des neurones ou environnants
on arrive à un certains résultat
c'est sans parler des circuits plus spécifiques et de leurs neuromédiateurs.
dès lors la question est aider qui avec quoi,
et cela n'a de sens qu'en tant qu'aide au pédagogique, à la rééducation ortho,...
bien sur!
Message édité par : AnneNhauneem / 17-06-2011 12:58
Message édité par : AnneNhauneem / 17-06-2011 13:01
après une jolie confusion entre un m et p LOL, que j'ai corrigé après recherche.... j'ai cherché....
Dans mon site mac Gill rien... le mot n'a pas l'air d'exister au canada...J'avais décidé d'écarter Ramus et Habib, pour éviter de n'avoir qu'eux pour source
Voilà un premier extrait de livre.... Neuropsychologie humaine
Par Xavier Seron,Jean-Claude Baron,Marc Jeannerod
Il faut que je le relise parce qu'un gros vilain crobe fossilisent un peu mes neurones...
Donc voilà déjà une première approche
http://books.google.fr/books?id=GxAlCMORZosC&pg=PA330&lpg=PA330&dq=ectopies+corticales&source=bl&ots=XIAU-Cmrbc&sig=ix8hvJp2R2AToSMHPMUudxsnETA&hl=fr&ei=8i_7TYm-O4O88gO-h7SpCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&sqi=2&ved=0CDMQ6AEwBA#v=onepage&q=ectopies%20corticales&f=false
Franchement cela n'a pas l'air si facile que cela de chercher les causes de la dys.... En tout cas j'aime bien la conclusion que je vous conseille si mon lien marche....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Même si la médication ne marche pas pour tous les dys, je ne crois pas que ce soit une raison, pour laisser de coté tout ceux pour qui ça marche.
Les médocs ne restaureront peut être pas les connexions défectueuses, mais pourront augmenter et accélérer les connexions des zones utilisées pour compenser.
20 % de fatigue, stress, de temps de rééducation en moins pour 20 % de réussite en plus avec des médocs, même si ce n'est que 10%, je pense que ça vaut le coup.
Dans la classe avec adaptation de ma fille, plus de la moitié des enfants prends, avec ou sans contrôle, des médicaments plus ou moins puissant. Il y a donc de quoi poser des questions aux centres référents du langage et neuro en général.
Est il plus nocif pour un enfant de souffrir de sa dys et de ses conséquences ou de risquer les effets secondaires d'un traitement médicamenteux? Qui pourrait d'ailleurs avoir des effets dévastateurs faute de surveillance médical approprié.
GENE
Je suis totalement d'accord avec toi Gene.... Si un médoc peut aider à établir un bon équilibre psychique en agissant sur les neuromédiateurs....pourquoi s'en priver... Bien au contraire... Cela peut être une aide pour mettre des circuits neuronaux paliatif en route....
Dans un autre domaine, à propos de la douleur, on s'est rendu compte que laisser souffrir les gens ralentissaient leur guérison... On s'est rendu compte aussi en laissant les pompes à morphines à la disposition des gens, qu'ils en prenaient moins que les doses que le toubib leur aurait donné....
Je venais juste ici pour remettre le sens du mot ectopies corticales sorte de verrue corticale sur la couche la plus superficielle du cortex.
Mais ce n'est pas moi qui te contredirais Gene... Ma seule restriction c'est qu'il faut trouver le bon toubib, pour donner le médicament adéquate.... Il n'y a pas de recettes miracle... La ritaline va palier les TDA, les dys qui dépriment auront peut-être besoin d'anxiolithique... et dans toute la gamme il faut trouver le bon..... Celui qui correspond vraiment au pb du cerveau.... Parfois, c'est au petit bonheur la chance.... Il faudrait qu'il y ait plus de relation entre patient et malade... Avec ce genre de dialogue... Celui-là zéro... celui-là un tout petit peu plus d'amélioration.. Celui-là OK et prévoir aussi quels sont les signes du moment où l'on peut l'arrêter....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
tu sais pourquoi je suis d'accord avec le traitement biochimique si nécessaire, parceque comme disait mon fils et Claude tout est sous le contrôle des hormones et que si tu déclenches les hormones du stress tu risques de fixer des conduites qui iront à l'encontre des résultats souhaités.... en raison de la production du processus glandulaire du stress, pouvant même jusqu'à des maladies beaucoup plus grave que la simple dys... J'en ai été témoin...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
AnneN tu dis....:
Les anomalies de structure, de cablage, les ectopies servent:
1- à expliquer pourquoi aucun médoc ne marche vraiment.
2-à justifier le c'est pas le peine d'intervenir par médocs
Les anomalies de fonction reposent sur des structures de cablage normales mais qui sont sousactivées.
Leur réactivation par médoc marche
Quelle preuve peux-tu apporter hors ton expérience personnelle.... ?????
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Dans le TDHA les anomalies de fonction des circuits commeles circuits monoaminergiques de la zone frontale,
ces anomalies sont connues, détectables,
et on observe leur amélioration , correction sous traitement comme la ritaline.
Si on analyse les fonctions exécutives, la littérature est abondante.
Si on analyse les capacités de lecture des enfants à la fois dysattentionnels et dysreaders, il y a aussi quelques études montrant amélioration sous traitement.
Ensuite améliorer les fonctions cérébrales il y a plus de produits possibles que de possibilité de les essayer tous.
Cela va de vrais médocs à de simples suppléments naturels bien peu dangereux.
Le problème n'est pas là, il est de garder cette capacité correctrice, amélioratrice dans le temps.
Pour le tdah possible... Pour la dys, on peut aider à passer le stress... Le nootropyl après essai peu d'amélioration..
Quant à l'argument c'est naturel donc peu dangereux, cela m'a toujours fait sourire.... Comme je l'ai dit à mon toubib qui me ressortait cet argument... L'amanite phalloïde c'est aussi naturel et un seul champignon dans ton panier peut t'envoyer au royaume de tes ancêtres...
Les médocs des labo même prescrit par un médecin peuvent avoir des effets secondaires assez bizarres. Une nuit à passer à se gratter, parceque j'ai développé une légère allergie au voltarène... Merci bien.. TU me diras j'en ai profité pour lire "le nom de la rose". Mais bon....
Alors il faut faire gaffe en jouant à l'automédication même si ce ne sont que des plantes ou des compléments alimentaires...
C'est si joli une colchique ou une digitale je te conseille pas d'aller en boire une tisane....
On stoppe avec l'idée naturelle = bon... La nature n'est ni bonne ni mauvaise il faut l'apprendre pour s'en servir... Quant aux complément alimentaire... Faire gaffe aussi... Un surdosage peut-être dangereux aussi.....Les survitaminoses peuvent avoir des effets surprenants.... sur ton corps...
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
je suis entièrement d'accord avec le naturel,
mème si j'avais en tète du naturel déjà présent dans l'organisme.
Et je sais aussi ce que des doses élevées de suppléments peuvent donner comme soucis.
Je n'ai jamais dit qu'intervenir chimiquement était facile.
Mais j'ai eu l'occasion de dire, si je dois transmettre quelque chose à ma fille,
ce sera du genre: comment se droguer proprement.
Et cela renvoie à beaucoup de notions ...