Forum

Faurum

Trouble psychologiq...
 
Notifications
Clear all

Trouble psychologique  

Page 1 / 2
karine
(@karine)
Membre estimable

Bonjour,

Pour le diagnostique de dyslexie, on doit exclure un trouble psychologique.

Comment peut se présenter un trouble psychologique ?

L'ortho m'a remis le bilan de mon fils, elle pense que compte tenu des résultats aléatoires entre le bilan de l'année dernière, et celui çi, ses diffcultés d'apprentissage du langage écrit seraient causés par un trouble psychologique.

Elle demande donc un bilan psychologique approfondie...

En fait, il vient d'avoir 9 ans, il est en CE2, test alouette, 23 mois de retard.

Il était à 12 mois de retard, il y a 11 mois.

Progrès sur le plan phono, mais pour le reste, l'écart se creuse.

A noter que Romain suit une réeducation orthophonique depuis la fin de maternelle.

Je précise que les difficultés de mon fils n'ont pas été pris en compte en CE1, l'enseignante l'a harcelé toute l'année, suite à quoi, il a fait une depression. Nous avons du le déscolariser jusqu'à noël pour le laisser souffler et retrouver son estime de soi avec l'aide d'une psy.

Aujourd'hui, il a repris l'école avec une enseignante plutôt à l'écoute, qui l'encourage beaucoup.

Il rame car le rythme scolaire est trop rapide, et sa vitesse de traitement trop lente, mais il tient bon.

Le redoublement a été proposé, nous refusons, car nous pensons qu'avec un vrai aménagement, il pourrait suivre.

Certes, il manque encore un peu de confiance en lui, mais sinon, je ne vois pas d'autres problème psychologique ?!

La psy scolaire l'a vu le mois dernier, pas de problème au niveau QI, elle pense à un trouble de l'apprentissage du langage écrit, problème sur le plan praxie, voir au niveau de la communication quand fatigabilité (cherche ses mots), déficit de l'attention et de la mémoire de travail,et note également un manque de confaince en soi au niveau du travail scolaire.

Qui est succeptible d'approfondir un bilan psy, le psy scolaire ?

Merci pour votre avis,

karine

Message édité par : karine / 25-05-2009 18:58

Quote
Topic starter Posté : 25/05/2009 12:00
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour,

Je pense qu'il faut être prudent en ce qui concerne le choix du psy. Mieux vaut faire un bilan psychologique approfondi avec un pédopsychiatre dit "cognitiviste", un professionnel qui sache ce qu'est la dyslexie.

Cela est préférable car certains n'ont pas de formation inhérente à la dys et certains nient même son existence en tant que telle.

Normalement, un "bon" psy sera à même de faire la part des choses .

Avez-vous demandé à l'orthophoniste ce qu'elle entendait par un trouble psychologique ?

Amicalement.

RépondreQuote
Posté : 25/05/2009 12:46
Claude
(@Claude)
Membre noble

Quand on sait qu'il faut au minimum 18 mois de retard au test de l'alouette pour parler de dyslexie légère, les 23 mois de retard de votre fils ne sont pas étonnants. Il commence seulement à entrer dans la dyslexie moyenne (24 mois de retard minimum).

Il a progressé d'1 mois par rapport à lui-même en 11 mois. Ce n'est pas beaucoup, mais il a progressé. Donc, l'orthophoniste devrait se réjouir et non pas le considérer comme un échec.

Plus les années passent, plus l'écart se creuse si l'enfant est dyslexique sévère.

Aux premiers tests orthophoniques, mon fils avait un retard de 18 mois en CE2, puis au fil des tests, il progressait toujours par rapport à lui-même, mais l'écart s'est creusé quand même, malgré l'orthophonie jusqu'à devenir stable. Il a 5 ans d'écart à l'alouette depuis 2 ans et l'écart continue de se creuser à ce test là maintenant car il a atteint le maximum de ses possibilités de rééducation. Il a atteint le niveau CM2 à ce test et y restera probablement êtant adulte.

Par contre, il est capable de lire bien mieux grâce aux compensations qu'il a mises en place et hors test de l'alouette il a un retard global de 3 ans qui n'est pas dramatique à 16 ans. Il continue de progresser en entraînant maintenant sa mémoire de travail et non plus en travaillant la phonologie.

L'orthophoniste chez laquelle vous allez est-elle dans un CMP ?

Nous avons là un cas où c'est la psy scolaire qui parle de dyslexie et l'orthophoniste qui parle de problème psy. Etrange.

Je n'explique cela que par une formation à la dys de la psychologue scolaire et une non formation à la dys de l'orthophoniste. A creuser.

Dans tous les cas, un diagnostique en centre référent semble préférable.

RépondreQuote
Posté : 25/05/2009 12:04
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Ci cela peut conforter les propos de Claude.

Ma fille a progresser d'un à 2 mois de niveau de lecture par an depuis 3 ans. Ce qui veut dire qu'elle a pris 30 mois de retard par rapport a un enfant du même age. Pour le test de l'alouette niveau CP avril en CM1.

ces progrès nous réjouissent, l'orthophoniste trouve cela super, l'enseignante et l'AVS constatent elle aussi les progès avec étonnement.

GENE

RépondreQuote
Posté : 25/05/2009 5:35
karine
(@karine)
Membre estimable

Merci pour vos avis, Lac, Claude et Gêne cela confirme ce que je pense.

J'ai pris RV samedi avec la psy qui est également cognitiviste et qui a aidé mon fils à sortir de sa depression.

J'attends la réunion de l'école qui devrait réunir, la psy cognitiviste, la psy scolaire, l'ortho et l'enseignante referente.

J'espère que le médecin scolaire ne sera pas là, sinon je crains le pire, pour elle, la dyslexie cela n'existe pas, et la range du coté du trouble psychologique... Nous allons solliciter les aménagements dont il a besoin pour le CM1, si on voit que ça coince, du type " il a des difficultés, et en éffet il devra travailler deux fois plus pour y arriver" ou que "le redoublement lui permettrait d'acquérir les notions" ou encore, "on ne met en place des aménagements à tous les enfants qui sont en difficultés, et de toute façon, il n'est pas dyslexique", bref, c'est ce qu'on entend depuis le début de la primaire, on reviendra vers l'école à la maison. Notre fils n'est pas un pantin à articuler comme bon le veut l'éducation nationale ou autres intervenants peu soucieux de son bien être. Il se donne les moyens pour faire au mieux à l'école, c'était son projet de retourner à l'école, et il tient bon; Mais malgré sa forte volonté, il commence à lacher prise, et quand je le vois fatigué avec des mots de tête, j'ai de plus en plus de mal à gérer, surtout que c'est lui, aujourd'hui qui me demande de revenir à l'école à la maison...

A lac, non, je vois l'ortho la semaine prochaine, j'avais demandé qu'elle m'envoie le compte rendu, mais je pense qu'elle parle des angoisses - maux de tête - re-pipi au lit - et manque de confiance en lui sur le plan scolaire, tout ça durant le CE1, aujourd'hui ne persiste que les maux de tête et le manque de confiance en lui.

A claude, bah non, l'ortho ne travaille pas en CMP, et elle travaille spécifiquement avec les troubles de languages.

Le dossier pour le centre referent est presque complet.

karine

RépondreQuote
Topic starter Posté : 25/05/2009 10:46
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Je ressort ma vieille rengaine, mais les maux de tête de ma fille ont quasi disparu avec 10 scéance d'orthptie.

C'était les saccade occulaire qui la fatiguaient et lui donnait les maux de tête.

GENE

RépondreQuote
Posté : 25/05/2009 11:50
karine
(@karine)
Membre estimable

On a exploré ce coté là, en effet, il avait une convergence, la réeducation a été bénéfique, les maux de tête sont moins important, mais toujours présent, mais compte tenu des efforts perpetuels, je ne suis pas étonnée. Ma fille, dyslexique sévere se plaignait aussi de maux de tête qui se sont estompés petit à petit avec la mise en place des aménagements.

merci,

karine

RépondreQuote
Topic starter Posté : 26/05/2009 12:04
karine
(@karine)
Membre estimable

Pfff!! La psy scolaire comme la psy cognitiviste ne peuvent faire ce bilan approfondi, à priori c'est du ressort d'un psy clinicien, et de plus, cela impliquerait plusieurs séances, et engendrait aussi quelques séances avec toute la famille . Il n'est pas question de nous engager la dedans, d'autant plus qu'après ces longs mois de galère avec les dépressions des enfants, aujourd'hui, les deux vont très bien sur le plan psy !!!

Donc, vous l'aurez compris, nous refuserons d'approfondir le bilan psychologique, mais du coup, je suppose que l'on pourra pas écarter le trouble psychologique, et la dyslexie ne pourra pas être confirmée, qu'en pensez vous ?

karine

RépondreQuote
Topic starter Posté : 27/05/2009 1:30
Claude
(@Claude)
Membre noble

Ce n'est pas à l'orthophoniste de conseiller un suivi psychologique, c'est à un psychologue ou à un médecin.

Donc, allez tranquillement avec vos bilans au centre référent, le neurologue pourra faire la part des choses, d'autant que les psy disent que tout va bien maintenant côté psy.

RépondreQuote
Posté : 27/05/2009 1:46
karine
(@karine)
Membre estimable

Voici quelques précision de la psy cogitiviste (denière séance fin mars), qui depuis, elle dit qu'il ne souffre pas d'un trouble mais vraisemblablement d'un blocage psychologique, et qu'une évaluation approfondie permettrait de mieux connaître ses conflits internes, mais il est impossible, en l'état actuel des connaissances, d'associer de façon certaine un type de difficultés psychologiques à un trouble d'apprentissage.

Quand à la psychologue scolaire qui l'a vu 2 fois pour les bilans demandés par le centre du langage, elle pense que les difficultés de Romain relèveraient des 2 versants (neuropsychologique et psycho-affectif) et que des éclairages intéressants peuvent être amenés par chacun.

Donc aucune n'interveindra de manière directe en disant qu'il n'a pas besoin de faire des bilans supllémentaires...

merci Claude.

RépondreQuote
Topic starter Posté : 27/05/2009 1:55
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonjour,

Je suis avec interet le sujet_ j'ai eu moi aussi la reflexion de la part d'une ortho que c'etait plus un souci d'ordre psycho que de souci de langage meme si sur le carnet de sante, figure bien le retard de langage d'annee en annee_

Elle nous a donc envoyé vers un psy tres tip top d'apres ses propos_ Nous sommes alles le consulter et point de soucis pathologiques, juste un enfant curieux, avide, de son environnement _ pas scolaire, pas dans les reponses attendues mais pas du tout incoherent, bien au contraire_

L'ortho, ben s'est trouvée fort decontenancée du retour du psy sur 3 mois de visites espacees_ pas gourmand le psy_ elle l'a pris en reeduc mais contre son gré pour ensuite le lacher et denier completement le bilan de l'ortho du cmpp_ son conseil etait de le faire lire au moins 1 heure par jour afin qu'il acquiert l'orthographe et le phrasé_ point.

Un loulou, curieux, avide, qui perçoit le monde à sa façon, intrigue, perturbe, mais comme dit le psy, ses reflexions restent pertinentes, son raisonnement prend en compte des choses que nous mettons souvent de cote_ C'est un loulou en perpetuelle interrogation, qui se leve le matin avec des questions et se couche le soir avec encore des questions_

Qd on a demenagé, la nouvelle ortho s'est aussi posée la question tant le loulou avait du mal à rester dans la consigne et qu'un mot pouvait l"emmener loin dans l'interrogation _ il est ainsi, curieux et a besoin d'avoir une reponse eclairée sur ses suppositions pour ensuite revenir dans le soin _ il ne se satisfait pas du comme ça et pas autrement_ ça perturbe bcp les autres, mais notre vecu nous a obligé justement à trouver des issues pour vivre le handicap du premier de façon saine et non couvercle_

RépondreQuote
Posté : 27/05/2009 2:01
karine
(@karine)
Membre estimable

Merci cricri.

Le pédiatre ne comprend pas pourquoi nous irions voir un psycho clinicien, d'autant plus qu'elle nous avait déjà orientée vers une psychologue compétente en la matière, et que les séances ont été bénéfiques. Elle nous invite donc vers une investigation auprès d'une neuropsychologue, et a donc fait un courrier pour le centre referent du langage. Par ailleurs, elle a rempli le certificat, et en ressort dyslexie, dyscalculie, dysarthrie, dysgraphie et elle a ajouté dyspraxie possible. C'est plutôt positif, non ?

A suivre donc.

RépondreQuote
Topic starter Posté : 28/05/2009 12:04
Claude
(@Claude)
Membre noble

Il y a 2 courants de formation chez les orthophonistes comme chez les psychologues.

Le courant cognitiviste qui reconnaît la différence du fonctionnement du cerveau et rééduque vers la compensation et le mouvement psychologique qui pense à un trouble psy à la base et donc traville uniquement s'il y a suivi psy en parallèle. Il y a d'ailleurs 2 syndicats d'orthophonistes, l'un dans chaque courant.

Vous êtes tombée sur une ortho de courant psy comme on en trouve beaucoup dans les CMP.

RépondreQuote
Posté : 28/05/2009 8:23
karine
(@karine)
Membre estimable

Juste pour vous tenir au courant de la situation.

L'école a baissé les bras, et propose le redoublement du CE2 comme solution.

Nous avions demandé une réunion pour mettre en place un PPS, mais l'école a tout fait pour qu'elle n'aboutisse pas en proposant une date où aucun intervenant ne sera là, sans prendre la peine de trouver une autre date. Cerise sur le gâteau, hier, un message de l'enseignante, qui me dit qu'on ne pourra pas faire reconnaitre son handicap, et que ce ne sera donc pas possible de mettre en place une aide au titre de sa dyslexie, par conséquent elle pense que cette réunion ne sera pas neccessaire !

Pas question pour nous de le remettre à l'école sans aide spécifique, par ailleurs, ses difficultés ne se limite pas à la dyslexie, et bien que les soupçons soient posés par les uns et les autres concernant la dyspraxie, dysgraphie, dyscalculie, nous n'avons toujours pas de diagnostic.

Et sans diagnotic, pas d'aménagements... dommage qu'il est un excellent QI, sinon, on aurait pu tenter une demande d'AVS... voilà le genre de discours qu'il nous arrive d'entendre ! :paf

Aujourd'hui, notre famille est cataloguée, et, c'est nous qui baissons les bras !!! Notre fils va reprendre serenement le chemin de l'école à la maison, enfin j'espere, car le médecin scolaire et l'inspecteur académique vont certainement nous mettre les batons dans les roues.

karine

RépondreQuote
Topic starter Posté : 13/06/2009 6:21
Claude
(@Claude)
Membre noble

L'école vous dira toujours non pour un PPS et essaiera de vous décourager le plus possible de faire les demandes.

Même avec un diagnostique posé par un centre référent, les avis des soignants pour les aménagements, mon fils n'obtenait rien du collège. Surtout pas de dossier rempli pour un PPS.

J'ai dû bypassé en leur envoyant directement le dossier que j'allais envoyer à la MDPH le même jour avec tous les bulletins et copies caractéristiques.

Cela a suffit à la MDPH pour accorder le PPS et le collège a été obligé d'accepter la réunion pédagogique que l'enseignant référent a provoquée pour lister enfin les aménagements officièlement.

Même avec le PPS et les aménagements signés, le collège n'appliquait toujours rien. Je les ai gentiment prévenus que pour aider les enseignants à accepter une formation, j'allais écrire au médiateur du rectorat, au défenseur des enfants et à l'Inspection pour leur expliquer que ces enseignants avaient un problème de formation pour appliquer les aménagements.

3 jours après, il avait son premier tiers-temps, ses premiers contrôles dactylographiés et agrandis et ses premières photocopies de cours.

Mon fils a beaucoup souffert avant pour supporter les pressions psychologiques que les professeurs lui faisaient subir.

Une lettre avec accusé de réception indiquant qu'il subissait de telles pressions adressée au Principal, a suffit pour faire cesser les pressions.

Dès qu'il y a un écrit sur ce qu'il subit, les professeurs savent que c'est un document que l'on peut présenter devant le tribunal administratif. C'est pourquoi ils font tout à l'oral.

Moi, j'avais gardé tous les mots dans le carnet de liaison depuis la 6ème et je leur ai montré, toutes les punitions écrites du genre "je ne dois pas oublier mes affaires" à copier 50 fois, alors que étant dyslexique les punitions ne doivent pas être de ce type et que c'était inscrit dans son PAI etc...

Bref, ils ont constaté que j'avis des preuves de non application du PAI déjà, alors s'ils n'appliquaient le PPS, c'était très très délicat pour eux.

Je leur ai aussi précisé qu'en cas d'"accident regrétable" dû à un geste désespéré de la part de mon fils, je les tiendrai pour responsables devant la loi.

Ils m'ont jugée procédurière, mais au moins il a pu continuer ses études dans de bonnes conditions. Même, puisqu'il était inscrit dans le PPS "encourager l'élève", ils lui ont donné les encouragements chaque trimestre et les commentaires sont devenus positifs sur les bulletins.

Ainsi ils avaient des preuves qu'ils faisaient bien les choses. OUF.... ça aurait été plus simple de faire tout ça dès le départ !!!

Il a eu son brevet cette année là avec mention assez bien et des notes supérieures à l'examen final que celles obtenues tout le long de l'année.

Ils en ont tiré comme conclusion que mon fils n'était plus dyslexique... et ils n'ont pas transmis le dossier au lycée, il se serait soit-disant perdu en route....

Heureusement que j'en avais une copie complète !!!!

AU lycée tout c'est bien passé, pas besoin de batailler, les aménagements sont appliqués, sauf les photocopies des cours, alors ils ont accepté le Zpen et tout va bien aller l'an prochain. Il passera le stylo à un copain pour copier les cours s'il n'y arrive pas dans certaines matières. Il est même possible que certains professeurs l'utilisent eux-même pour écrire leurs cours et les passer ensuite.

Même le Proviseur adjoint du lycée en veut un pour elle !

Alors tenez bon. Faites quand même votre demande à la MDPH, même sans diagnostique. Ce n'est pas parce on n'a pas de diagnostique qu'on doit laisser un enfant galérer. Il y a des médecins à la MDPH qui ont normalement l'habitude de voir passer des dyspraxiques et dyscalculiques et qui vont comprendre. Demandez à les rencontrer ! Ne cochez pas la case "demande simplifiée", comme ça vous pourrez les rencontrer et défendre votre fils.

Bon courage.

RépondreQuote
Posté : 13/06/2009 8:27
Page 1 / 2
Share: