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Quelle étude supèri...
 
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Quelle étude supèrieur quand on est dys??  

elo
 elo
(@elo)
Nouveau membre

Je suis dyslexique et dyspraxique (c'est à dire que j'ai un peu de mal à me repérer dans l'éspace, donc je me cogne tout le temps et je suis trés mal adroite!! )

Moi aussi j'ai été reconnu dys trés jeune, j'avais 7 ans et mon CP à étais trés difficile donc je l'ai redoublé et j'ai étais suivis par des psy et des orthophonistes. Bref à pare les moqueris, les 0 en dictée et le double de travail des autre éléves j'ai vecus une scolaritée assée "normale".

Les chause se sont plus tôt durci au lycée, et oui tout le monde pensée que j' n'aurais jamais mon bac, j'ai fais la demande d'une aide au examin mais tout compte fais je me suis débroulé tout seul car mes prof mon dit que sa me pénaliserer d'avoir écris dyslexique sur mon dossier. Donc j'ai eu mon bac du premier coup!!

Il faut dire aussi que pour une personne dys il est trés dure d'apprendre l'anglais donc je suis partis un an en angleterre car je pensée que cela m'aiderer pour trouvée du travail aprés mes études.

A mon retoure en France j'ai donc intégré une école privée du marchéede l'art, vus que je souhaitée devenir expérte en oeuvre d'art peinte, mais aprés les vacance de noel, au vus de mes resultat lors de mes exames de decembre, j'ai eu la trés mauvaise surprise d'étre convoquée dans le bureau de la directrice pour me dire que j'étais prier de partire le plus vite de l'école car la reputation de l'école étais en périle à cause de mon "handicape"

Donc je suis partis avec la honte d'étre un monstre, la directrice à même ajouté que je devé revenir à la réalitée, "vous ne serrais jamais experte", je devais donc prendre concience de mon handicape et trouver un métier à ma portée;

Pour ne pas gacher un an, je me suis donc inscrite à la fac d'histoire l'art dés janvier, pour le segond seméstre, mais malheusement pour moi je n'ai eu le temps de faire qu'une moi avent que la grêve des fac ne ruines ma derniére chance de sauver cette année pourit.

Aprés se désastre et plusieur visite cher des conceilaire d'orientation je me suis rendus à l'évidence que mon avenir dans l'art étais fichus; J'ai donc oublié mes rêves pour préserver mon future, car le plus important est quand même de trouver un travail qui nous plaise un minimum; je tente donc la rentrée fevrier 2010 en école d'infirmiére en vus d'étre un jours puéricultrice. Le probleme est d'une tout mon entourage pense que je n'arriverer même pas a étre admise au concours d'admission et pour anéantire mon morale une directrice d'école d'infirmiére ma dit que même si j'arire à rentrée dans une école je serrais recallé directe lors de la visite médicale car dys et infirmére ne vas pas de paire, pour cette femme je n'ai aucune chance car je ne saurrais pas écrire corréctement le nom de médicament à l'orale er pour finir elle a ajouté que les 300 personnes sur liste d'attente serron revas de prendre ma place (donc vus qu'un dys ne peu pas faire carriére dans le milieu para-medical cela ne sert à rien que je praine la place de quelqu'un d'autre!!!).

Donc là pour moi c'est l'anéantissement!

Pourquoi les gens nous traite comme des handicapés??

Je serrais donc exclus de faire des études?

Vous semblez réussire vos études supérieure, mais comment faites vous? car moi je ne me prend que des mur!!

Merci de vos réponces et dsl pour mes fautessss

elo

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Topic starter Posté : 31/07/2009 12:40
chris
(@chris)
Membre Admin

Bonjour

D'abord bravo pour ton parcours. Tu as eu ton bac du 1er coup, tu maitrise l'anglais , c'est déjà une trés bonne base :=!

Comme tu as pu le constater plus on fait d'étude plus le niveau et la sélection s'élève et a un moment un Dys, qui bosse plus que les autres, se trouve complètement asphyxié.

Généralement les dys qui on fait des études supérieurs sont passé par une voie technologique ou professionnel, et s'il sont très bon en technique ou en math, il arrivent a compenser leur faiblesse à l'écrit.

Je pense qu'un dys se doit d'être plus pragmatique que les autres. A quoi servent les étude supérieur si elle ne donne pas un métier ? Les filières de fac d'histoire en France sont réputé pour fournir des cohortes de ... Postiers. :paf

Des Infirmière Dys j'en connais, mais il faut pouvoir passer le barrage du concours d'entrée. Il faut reconnaitre que celles que je cannait ont une "tchatche" d'enfer et quelles ont arraché leur admission à l'oral. C'est un peu quitte ou double. 😕

Un Dys à souvent intéret à se mettre a son compte. Dans ta filière pourquoi ne pas te lancer comme brocanteuse ou antiquaire?, si tu es plus doué que les autres tu ferras vite ton trou. par exemple pour ce type d'activité j'imagine qu'au niveau culture général tu n'as pas besoin de grand chose, mais il te faut quelques cours de gestion et comptabilité C'est juste une idée,.

Je pense qu'il faut murir un projet professionnel a sa porté, qui ne passe pas nécessairement par des années d'études, mais par la passion :b

N'oublie jamais qu'au pays des aveugles les borgnes sont roi, et comme apparemment tu es intelligente, il te faut trouver une filière ou les gens n'ont pas des QI d'enfer pour pouvoir faire la différence. 😉

Courage, tous les Dys ont connu des échecs, le secret c'est de vite tourner la page et de rebondir

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Posté : 01/08/2009 12:31
lilalex
(@lilalex)
Membre éminent

Je suis d’accord avec Chris. J’ai lu quelque part que les dys sont dans la tradition orale. Perso j’ai fait mes études de cette manière cours, TD, TP, travailler avec des amis plutôt que de chercher LE bouquin où y a tout dedans. J'ai choisi une filière où il y avait pas mal de TP, de terrain et de stage et après le DEUG s’était des effectifs de max 30 élèves donc plus proche des prof dont l’attitude est souvent très différente avec des petits effectifs. Et puis il faut avouer que les scientifiques ont la réputation d’être nul en français 😛 alors la dys passe plus inaperçue et puis photocopier les cours des autres est un grand classic à la fac. Mais tout ça n’est peut-être pas transposable à toutes les filières.

Juste comme ça et en absence totale d’objectivité : j’ai eu des mauvaises expériences avec des conseillères d’orientation, alors es-tu sûr d’avoir tout envisagé ? Perso j’ai trouvé que faire des stages permettait de se faire une idée du milieu dans lequel on veut travailler et de mieux s’orienter. Ça permet aussi de se rendre compte que beaucoup de gens n’ont pas forcément suivie LA voie royale. Je ne connais pas du tout le milieux de l’art mais peut être que tu pourrais faire des stages ou des CDD chez des professionnels de la partie (galeries, musées ?…) pour voir quelles sont les possibilités ou simplement discuter avec des professionnels.

En tout cas courage ! ne pert pas le moral ! d’ailleurs il me semble qu’il y a des infirmières sur ce forum !

😉

lilalex

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Posté : 21/08/2009 2:29
magarou
(@magarou)
Nouveau membre

bonjour j'arrive et je decouvre le site.

je suis moi meme dyslexique et tout se qui va avec, j'ai eu une scolarité normal avec beaucoup beaucoup de travail, jamais personne n'a eté au courant de ma dyslexie. j'ai fait 7 ans d'orthophoniste se qui m'a beaucoup aidé, j'ai appris a vivre avec.

aujourd'hui je reste handicapé car j'ai peur d'ecrire des lettres, je suis encore etudiante et j'ai des ecrit a rendre que je doit faire coriger par une amie, beaucoup de gens se moque encore de moi sur certaine chose et cela me blesse et justement je fait me preuve.

ce que j'ai pu lire avant me revolte, j'ai moi meme eu mon bac S a 17 ans , J'ai enssuite fait une fac de medecine mais je n'est pas reussi a passé le concour pour la 2 eme année mais j'ai quand meme eu 12 au concour ce qui est quand meme une bonne note ! j'ai ensuite integer une 2 eme année de licence en droit par equivalence et finalement j'ai tou arreté j'ai passé le concour d'infirmiere et je suis actuellement etudiante en 3eme année, ma scolarité se passe tres bien et j'ai d'excellante note. donc elo se qu'on ta di est faux !!!! j'ai meme eu l'occasion de faire un stage avec une infirmiere cadre dyslexique! la dyslexie est tout a fait compatible avec se metier.

le probleme que je rencontre en service c'est le fait de devoir ecrire sur les dossier, souvant je n'ose pas car j'ai peur qu'on se foute de moi.

la dyslexie peut aussi etre un avantage car j'ai appris a apprendre differament des autres et cela m'aide enormement dans mes etudes.

voila bon courage pour la suite et ne pert pas espoir

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Posté : 08/10/2009 12:08
pulsar1343
(@pulsar1343)
Membre actif

Il n'y a pas de domaine dans lequel un dyslexique est prédisposé plus qu'un autre. De la littérature pourquoi pas! Moi, je n'ai pas hésité à faire médecine directement après mon bac. Résultat, je l'ai eu du premier coup!

Il faut arrêter de s'endiguer l'esprit avec ce que nous berce l'école. Nous sommes différant en tout point, et nous devont composer avec. Une difficulté certe, mais personne a dit que marcher avec des béquille empêcherai de faire un marraton.

Il suffit d'y croire. Après s'il s'agit de méthodologie je peux t'êre utile si tu le désire...

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Posté : 09/10/2009 8:04
Claude
(@Claude)
Membre noble

Contente de lire ce que tu viens d'écrire Pulsar !

Oui, ils peuvent même faire de la littérature. Les limites sont les mêmes que pour les autres enfants : l'envie de faire un métier, les capacités intellectuelles, les relations et la débrouillardise.

Ce n'est pas l'avis de l'éducation nationale pour le moment, il faut les faire changer d'avis, l'écrit ne doit plus être une barrière pour obtenir des diplômes et être performant dans un métier quel qu'il soit.

Eviter peut-être d'envisager de devenir correcteur d'orthographe dans une maison d'édition, c'est tout.

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Posté : 10/10/2009 1:37
elo
 elo
(@elo)
Nouveau membre

Tout d'abord merci de vaux messages.

Je viens de passer plusieurs concours d'entrée en école d'infirmière, maintenant j'attends les résultat mais il m'ont parus asse difficile, pour les testes psyco, j'ai trouvais cela "plus facile" mais très court dans le temps (je suis un peux lente) et pour les teste de culture générale je n'aie pas trouvais comment placer mes connaissances, ce n'était en faite qu'une compréhension de texte ou les faute d'orthographes son' prohibé.

Mais je ne comprend pas pourquoi une personne qui fait des fautes d'orthographe ne vas être jugée que par ca!! si je ne suis pas prise a l'écris je ne passerais même pas l'orale, alors que c'est à l'orale que je peu montrer que je suis capable de faire ces études!!

Il y a encore beaucoup de travail à faire sur la reconnaissance de ce genre de problème car nous somme capable et volontaire mais on ne nous donne pas notre chance!

PS: merci pour ton conseil Claude, oui je ne pensse pas être correcteur d'orthographe!!

elodie

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Topic starter Posté : 12/10/2009 11:33
reiuqrapelcram
(@reiuqrapelcram)
Nouveau membre

Bonjour, (je poste une réponse malgré la date des interventions, j'espère que la mienne trouvera son utilité - désolé je vais raconter ma vie mais ce ne sera qu'en lui espérant un effet motivateur)

J'aimerais tout d'abord rappeler que Léonard de Vinci, Einstein ou Kennedy (pour siter trois domaines différents étaient dyslexique. La dyslexie complique parfois les choses, mais elle n'empêche rien.

En tant que dyslexique, j'ai moi-même vu une orthophoniste pendant quelques années à partir du CP où l'instituteur s'est rendu compte de ce trouble cognitif chez moi. Cette orthophoniste m'a appris qu'aucun dyslexique n'est idiot - je ne sais pas si c'est vrai mais ça me parait encore juste aujourd'hui -. Ce que la dyslexie m'a appris c'est qu'une différence, même sous cette nomination de "trouble" ou "d'handicap" peut selon la personne devenir un avantage, une force. J'ai d'ailleurs toujours considéré ma propre dyslexie comme un avantage plus qu'un défaut. (Au passage, à la fin du CP, ce prof m'a créé une classe entre le CP et le CE1, je suis passé du CP au CE2 en passant par une classe qui se trouvait être un mixage entre le CP et le CE1). Mon seul éclat à l'apoque de la primaire à débuter en CM2 avec les dictée et auto-dictée que je me forçait à apprendre par coeur chaque passages jusqu'au moindre détails, comme des poésies mais avec les formes ortographiques en plus (J'ai la chance pour mes études d'avoir une excelente mémoire à cours terme) - j'ai rarement eu en dessous de 19 sur 20. Quand en 5° la prof a tenté l'expérience de nous faire apprendre une dictée chez nous j'ai eu la meilleure note de la classe : 19.5 ce qui aurait été plus plaisant si elle ne m'avait pas demandé d'expliquer des règles de grammaires à mes camarades et suspecté que j'eusse triché devant mon incapacité à accomplir la tache...

Il m'a fallu un redoublement en 4° et le passage d'un collège de ZEP à un collège de zone rural pour passer d'une moyenne entre 8 et 10.5 à une moyenne entre 13 et 14 avec notamment un passage de 8 à 13 de moyenne en français et de 9 à 18 en math. J'ai réalisé que je n'étais pas plus idiot mais qu'il me fallait plus de temps et un meilleur climat pour avoir de meilleurs résultats (Ce qui correpondait à l'image qu'une de mes profs de français [ celle précédement mentionnée] me collait : celle d'un diesel). Comme le veut la coutume je suis passé par une section technologique (STI Génie Electrotechnique), contre mon grès et malgrè mes tentatives pour passer en S ou en ES à la fin de ma première (impossible sauf en migrant vers un lycée privé de passer d'une voie technologique à une voie générale). qu'importe mes résultats n'était pas géniaux sauf en philosophie (terminal) où j'ai sur trois semestre invariablement récolté la meilleur note d'une classe où la moyenne était de 07 et où l'on était 3 ou 4 seulement à avoir la la moyenne sur plus de 30 élèves. (je m'en sortait aussi en Histoire/géo et bizarrement en français quand il ne s'agissait pas de faire de la grammaire.

J'ai eu mon bac en révisant intensivement la physique coéficient 5 et l'élétrotechnique coéficient 9, j'ai du sécher les deux dernières semaines de cours pour ce faire. j'ai eu 15 en physique pour une moyenne de 8 ou 9 sur deux ans et 12 en electrotechnique pour une moyenne de 9 sur la période pré-mentionnée. (j'ai passé le bac avec le tier temps supplémentaire que l'on accorde au élèves dyslexiques.

Arrivée là, j'ai dans le marrasme innatendu d'un bac obtenu contre toute attente chercher ce que je pouvais faire. La philosophie et la psychologie m'attirait mais fautes de moyen financiers et pratique je me suis rabattu sur la fac la plus proche et si les deux domaines y étaient absent, la géographie (mélange d'urbanisme, de climatologie, de géologie... etc) m'a bien plus pour son aspect complet (je ne crois pas qu'un seul autre domaine soit aussi transversal que celui-ci). J'ai obtenu ma licence sans brillé mais avec tout de même de très bonne note dans certaines matières. Diplome en poche mais sans but pour autant, je me suis orienté vers une nouvelle licence, de lettre cette fois-ci. Si l'anglais ou le latin on un peu casser ma moyenne j'ai parcouru cette licence avec des notes souvent entre 13 et 14 et en atteignant de moyenne en grammaire entre 14 et 18 pour une moyenne de classe situé autour de 12 (et c'est pas de la grammaire de lycée, on passe à un autre niveau). J'ai eu ma licence. J'ai poursuivi en Master tout en travaillant 13 heures par semaine et en ayant un rôle de représentant local dans une association d'intégration des étudiants internationaux (je fais le lien entre le niveau local et le bureau national ainsi qu'avec l'ensemble des 27 villes qui compose le réseau). Je suis maintenant en Master 2 et je vais devoir faire un mémoire, c'est la première fois depuis longtemps maintenant que je sens que ma condition de dyslexique va me compliquer la tache... au de là de ce petit problème mon parcours prouve, je pense, que même le domaines des lettres n'est pas innaccessible pour un dyslexique. Mais pas avec les mains dans les poches, j'ai pas mal lu, j'ai surtout énormément écrit avant d'en arriver là et cette réussite n'est dû qu'à l'envie d'une part de me prouver que j'en étais capable et de l'autre à une envie de bien faire (si je me résigner à écrire sans regarder à trois fois chaque passage et en me contentant d'une écriture sms, je n'aurais jamais pu réussir). Après, quand on dyslexique, on l'est à vie, je serai toujours assez lent, il m'arrivera toujours d'écrire "il sait" en lieu et place de "il s'est" / "est" à la place de "et", j'aurais toujours su mal à entendre le redoublement en consonne ou la différence entre les "on", "en" et "an" mais en gardant un minimum de volonté on peut atteindre un niveau très correct. Après je suppose qu'on ne peut pas tout corriger et les langues vivantes où mortes c'est toujours l'enfer pour moi de même que j'ai toujours quelque problème avec l'espace notamment pour le permis ou dans le sport...

Pour conclure c'est la motivation et les goûts qui sont la clef. Je pense qu'en tant que dyslexique nous sommes tous plus ou moins doués pour combler les difficultés en procédant à notre manière mais c'est la motivation et les goûts qui sont la clef de la réussite et il n'y a pas de fatalité.Il faut savoir que la dyslexie est la cause d'une partie de la médiocrité dont on peut faire preuve mais savoir aussi oublié que c'est le cas pour la dépasser.

Pour conclure je rajouterai que le gamin que j'étais, celui qui n'écrivait pas les "a" comme tout le monde et qui a compris sans égo-centrisme ni jugement de valeur que c'était juste le reste du monde qui nécrivait pas les "a" comme lui. Ce gamin a lors du premier concours de poésie auquel il participait (organisé par un centre européen de la poésie en partenariat avec la poste) remporté le premier prix régional (PACA). En tout j'ai écrit aujourd'hui, environ 400 poèmes et je suis fier d'une petite centaine d'entre eux, je sais que c'est à ce goût des mots que je dois d'avoir pu réussir des études supérieurs et je ne conseillerai jamais assez à un dyslexique d'essayer d'écrire des formes courtes et de revenir dessus régulièrement pour percevoir et corriger petits à petits les défauts et pour retenir du vocabulaire. J'ai dû passer presque 10 heures sur mes tout premiers poèmes si on cumule le temps des différentes correction lors des 4 ou 5 premières années d'écritures. Mais comme je le disait sans un certain amour de la langue, une certaine passion des mots, la tache peut-être vraiment compliquée.

Voilà en espérant que ce monoloque pourra servire à motiver quelqu'un. Bon courage à tous.

(je le redis une dernière fois : la dyslexie est un handicap à potentiel bénéfique).

Marc

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Posté : 15/10/2013 5:37
melu
 melu
(@melu)
Membre estimable

merci pour ce trés beau témoignage.

Mon fils est trés attiré par l'écrit malgres ces difficultés, surtout la forme de la poésie. Je pense que ce n'est pas un hasard. La poésie est peut être avant tout fait d'image que l'on met en mot... En tout cas c'est comme ca qu'il fonctionne. Le métier d'écrivain le fait réver... et moi je souris quand je vois comment il se bagarre et le manque de facilité, mais ton témoignage me met du baume au coeur, pourquoi pas au fond.. En tout cas laissons leur l'envie d'y croire.

merci encore

melu

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Posté : 15/10/2013 1:22
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Melu, de nombreux écrivain sont dyslexique.

Flaubert, Agatha Christie, jules Verne, etc..., Flaubert avait un "gueuloir" pièce dans la quelle il hurlait ses écrits pour être sûr de lire ce qu'il avait écrit et non lire ce qu'il pensait avoir écrit et être sûre de ses effets.

Mon auteur fétiche John Irving qui raconte qu'en tant que fils d'enseignant aux Etats-Unis, il a vu moult psy en tout genre à son époque. Il écrit quasiment ses livres à l'envers, il a besoin de connaitre le déroulement exact de son histoire avant de pouvoir commencer à l'écrire. Il a des gens qui travaillent pour lui pour la documentation et la correction.

Devenir écrivain n'est donc pas absurde lorsque l'on est dys.

GENE

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Posté : 15/10/2013 2:55
minouchette
(@minouchette)
Membre éminent

"Pour conclure c'est la motivation et les goûts qui sont la clef"

Bien retenir cette petite phrase

Mon jeune fils dys sévère, me dis qu'il est entièrement d'accord, et que c'est pas nouveau !

Cela s'applique à lui aussi !

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Posté : 15/10/2013 9:31
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