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La fatigue  

gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Ludo, je te répond sur cette file pour éviter les mélanges de sujet.

Pour la fatigue, je n'ai pas trouvé de solution durable.

Il semble que certain dys réussissent à augmenter leur capacité de travail avec le temps. Je dirais que dans mon cas, même si ma capacité de travail a augmenté un peu, j'ai toujours plus de chose à gérer.

S'assumer seule, c'est une chose, avec le travail, avec un conjoint ça va. Si on rajouté une activité de loisir, des enfants et la participation (même minimum à la vie sociale) je ne m'en sors plus.

La solution, c'est d'alterner les activités pour garder la notion de plaisir, partage et en tirer un minimum de satisfaction.

Selon ce que je fais de mes journée ou par période, je n'arrive plus à prendre un livre ou plaisir à écrire. Tout comme toi, si j'utilise majoritairement mon cerveau droit (créativité), mon cerveau gauche (lecture, écriture, organisation, etc...) se met en veille.

La solution la meilleure serait de réussir à trouver l'harmonie. Dans ton cas, il y a 25 ans, une secrétaire se serait chargé de toute la partie administrative et ta fatigue en aurait été diminué et ton cerveau droit aurait pu creer et l'économie de fatigue t'aurait permis de garder un cerveau gauche un minimum efficace.

Je sais que certaine pratique et technique de développement personnelle peuvent aider à trouver des solutions à la fatigue. Mais il faut trouver la méthode qui marchera et cette démarche demande un minimum de temps et d'énergie. Apprendre à faire la sieste, des pauses efficaces, maitriser sa capacité à se détendre pour pouvoir passer d'un cerveau à l'autre et économiser son énergie. Un peu comme les navigateurs qui se préparent pour les transats en solitaire.

GENE

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Topic starter Posté : 30/11/2011 2:01
karine
(@karine)
Membre estimable

La fatigue semble pour ma fille, dyslexique, la principale difficulté à gérer.

Elle est vite fatigable, et du coup elle compense moins, et cela se ressent sur sa lecture, les fautes d'orthographe, l'assimilation des apprentissagel, donc pas top pour le moment puisqu'elle est en 2nd; par contre elle continue à pouvoir gérer son quotidien même si il est bien chargé en ce moment avec son stage professionnel (elle fait un bac pro en alternance).

Pour mon fils, dyslexique également, mais avec TDA, est aussi vite fatigable, et dans ce cas là, en plus des difficultés de sa soeur, il perd tous ses moyens (maladresse, oublies, ect...), en ce moment il étudie à domicile ce qui lui permet de trouver un bon équilibre, il lui faudra apprendre à gérer avec le temps;

Pour ma part, avec le temps (je ne suis pas si vieille : 35 ans), je suis aussi vite fatigable, et je perds mes moyens aussi, je ne suis ni dyslexique, ni TDA... c'est pénalisant, et il faut apprendre à gérer.

Une neuropsy lors d'une formation nous avait expliqué que le surmenage, le stress, ect.. nous amenait à perdre nos moyens... processus normal et généralisé....

J'apprends à relativiser, à rester zen, à déléguer davantage et mettre en place des moyens de compensations, j'adapte une organisation différente, j'utilse des post-it, je fais répeter, je demande au gens de noter leurs coordonnées... et j'essaye de ne pas me disperser, j'essaye de ne pas trop m'engager dans des activités exterieures, et c'est ce qui est le plus difficile, car il y a des périodes calmes où je récupère toutes mes facultés, alors je suis plein d'entrain, et puis des périodes plus chargée, et hop, je ne suis plus ou difficilement... Mais dans l'ensemble, je parviens à un meilleur équilibre de cette manière là.

Si tu parviens à comprendre ton fonctionnement Ludo, tu devrais pouvoir trouver une technique personnelle pour ménager ta fatigue et preserver tes facultés. 😉

karine

Message édité par : karine / 30-11-2011 15:57

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Posté : 30/11/2011 4:52
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Dès que le stress, les émotions prennent le dessus, j'ai énormément de mal à gérer toutes les difficultés qu'engendrent la dyslexie dans ma vie de tous les jours 😕


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 30/11/2011 6:04
ludo
 ludo
(@ludo)
Membre estimable

Merci pour vos reponses.

En ce qui me concerne le stress n' agie pas ni l'émotion, aujourd'hui je suis sur de moi et le travail ne me stress pas. Mais la encore aujourd'hui gros implantion de cuisine plus de trois heures, j 'était vidé et devais tout suite deriere ça, continuié à renseignerd'autres clients je suis rentrer chez moi avec un mal de crane. Je pense que je pourais recuperer plus vite en effet si j'avais une pause de 10 minutes mais ce n'ai pas possible dans mon boulots.

Je ne sais pas si un medecin peut avoir une solution, et je ne sais pas chez quel medecin je peut me retourner et qui soit sufisament au courant des trouble de la dys.

Pour le boulot j'ai bien peur que l'ont finice par me prendre comme quelqun de désordonner et de dispercer. J'essais d'etre le plus organiser possible mais je croix que je mi prend comme un manche 😕

amicalement ludo

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Posté : 30/11/2011 10:26
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Ludo, il n'y a pas une personne en qui tu as confiance dans l'entreprise à qui tu pourrai lui demander ce qu'il pense de ton organisation ? :b


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Posté : 30/11/2011 11:13
cbestern
(@cbestern)
Membre de bonne réputation

ludo, j'ai passé mes 5 premières années de boulot à penser que je n'y arrivais pas, que j'était en retard, que les autres était mieux, meilleur...

Mais après 5 ans j'ai recroisé des ancien collègues qui m’expliquait ou j'était bon et la ou j'était mauvais.

bha j'ai essayer de corrigé puis finalement j'ai jouer sur les coeef.

la ou je suis mauvais, je suis tres mauvais et la ou je suis bon, je fait l'effort d'être excellent. et ça as marché, mes chefs sont ravi, mes idées sont écouté et mes petite siestes de l'époque ou je voulais être un bon employé sont oublié.

Et maintenant je peut allez voir le boss et demander des augmentations et promotions. je suis passé de 25 Ke a 40 Ke en 5 ans.

et j'était tenicien et je suis passé ingénieur systeme.

pourtant je bosse dans une SSII informatique réputé pour ne pas augmenter.

Pour ne pas être fatigué il faut donc éviter de faire tout ce que l'on ne sais pas faire. tu mettra 2 fois moins d'énergie a devenir excellent dans un domaine que être moyen partout. et en plus tu rassurera tout le monde par ton "incompétence caractérisé" comme dirait mon chef.

il m'as dit: c'est dommage que tu soit aussi mauvais en ortho tu aurais pus allez loin. hé oui je serais sans doute son boss.

Ludo essaye de voir ce que tu peut faire pour parêtre ordonnée! par exemple classe le plus de chose possible par ordre chronologique, moi je gagne un temps fou. toutes les semaines tu fait un gros tas que tu "archive".

essaye de te dégager du temps pour ce qui est vraiment essentiel et qui te plais de trouver un domaine d'excellence ou aucun de tes collègue ne t'arrive a la taille et fait le pour te redonner la pêche quand tu est fatigué.

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Posté : 01/12/2011 8:49
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Le problème c'est que lorsque Ludo dit fatigué, je pense que c'est fatigué au sens physiologique du terme, avec cette impression de n'avoir envie que d'une chose : se retrouver dans son lit et DORMIR... Le sommeil n'est d'ailleurs pas si évident que cela de trouver le sommeil...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 01/12/2011 11:14
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Découvrir la capacité de se vider la tête pour passer à autre chose.

Avoir le temps de savourer une action terminé avant de passer à une autre.

Le mode de fonctionnement actuelle limite ces temps de passage.

Je crois qu'il faut malgrer tout trouver une solution coute que coute pour le faire. Il me semble que pour les dys, ce temps de passage est plus long. C'est pourquoi je crois qu'il faut travailler sur ce point par le biais de technique de relaxation pour apprendre à gérer ces transitions. Sinon elle deviennent frustrantes, énergivores et donnent cette sensation d'épuisement. Avec le temps elles peuvent même devenir ingérables et mener au burn out ou à la dépression.

En tant que femme et maman, il m'arrive d'avoir du mal a dissocier mes activités et à faire la part des choses entre l'indispensable et le superficiel. Les priorisations deviennent confuses et du coup ma capacité à profiter de l'instant présent est anéantie. La frustration qui en découle mène à la procrastination (l'incapacité de faire quoi que ce soit) et génère encore plus de frustration. Je prends plus rapidement conscience de ce cercle vicieux, mais il reste dificile de rompre le phénomène. L'irritabilité qui en découle est aussi néfaste pour les relations familliales et professionnelles et peut encore agraver la situation.

GENE

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Topic starter Posté : 01/12/2011 11:51
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Nous avions tant ri avec des amis américains qui voulaient nous expliquer la signification du mot "procrastinisation" qu'ils utilisaient apparemment beaucoup et qui ne figurait pas notre dictionnaire, j'ai dû mal à résister, Gene, si je peux me permettre, en souvenir de cet ami décédé depuis, procrastiniser c'est remettre à plus tard ce que l'on pourrait faire tout de suite, comme dans la chanson "aujourd'hui peut-être ou alors demain, je demanderai à l'ami Tonin".

Pour en revenir à notre sujet, je suis toujours effarée de voir notre ado se frotter les yeux à croire qu'il va se les enfoncer dans les orbites, souffler non de dépit mais pour évacuer de la pression retenue on ne sait où (ou alors on s'en doute), poser le front sur la table avec son bras autour de sa tête, se jeter sur "son" vieux canapé défoncé. Par contre, il passe d'une activité à l'autre sans arrêt, impossible de rester sur la même chose plus de 10 mn. Il lui faut faire quelques pas, "tourner" comme on dit dans la famille. Je comprends sa souffrance pendant une heure de cours.

Et c'est pour ça, à cause de cette fatigue insurmontable, que comme pour votre fille, nous avons réduit la charge de travail à la maison. Le strict nécessaire pour les devoirs. Le reste, on en discute, on regarde des films ou des images, on répond à ses multiples et étonnantes questions. Parfois, je culpabilise quand je lis ici combien d'autres enfants en font en plus. Je suis mortifiée en secret par son idée d'aller en seconde générale. Va-t-il pouvoir fournir plus ?

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Posté : 01/12/2011 12:32
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

La procrastination n'est pas juste le fait de remettre, c'est se trouver dans l'incapacité de se mobiliser malgré l'envie ou la nécessité, ça relève du pathologique.

Le fait de passer d'un activité à une autre sans arrêt peut être dû à un TDAH. Mais le problème est le même. Une action mené à bien ou en cour est censé déclencher une production chimique dans notre cerveau qui donne une sensation de satisfaction qui maintien la concentration. Cette production ne se fait pas ou en trop petit quantité chez certain dys et/ou TDAH. Il y a donc frustration et démobilisation (déconcentration).

La pratique d'exercice de relaxation peut permettre de stimuler cette insuffisance de production au niveau du cerveau. En association avec une dicipline et une hygienne de vie correcte on peut espérer améliorer son niveau de fatigue. Sinon il faut prendre des petites pillule du bonheur.

Pour nombre de dys, la fatigue est la dernière étape quasi infranchissable pour accèder à un niveau de compensation satisfaisant.

GENE

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Topic starter Posté : 01/12/2011 9:04
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

J'ai essayé les exercices de relaxation.... Cela m'exaspère... En fait, si tu es encline à être TDAH, ton petit cerveau est toujours sur les rails.... Alors, pour mon petit confort, je prèfère l'action jusqu'à ce que la fatigue soit réellement là et que tu t'endormes vraiment......

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 02/12/2011 11:28
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Sauf qu'arrivé à un certain stade, il devient dificile de faire la différence entre les deux états. Le risque est de détruire la capacité à s'endormir ou d'avoir un sommeil de mauvaise qualité.

Il existe mille et une façon de se relaxer. Le risque est de choisir les mauvaises, c'est à dire les addictions qui ne fonctionnent que temporairement ou avec de gros effets indésirables et accoutumence, tabac, café, grignotage pour les plus connu.

Apprendre à apprécier et être satisfait de ce que l'on fait. On ne s'en appercoit pas tout de suite, mais le fait d'aller vite de ne pas avoir d'intermède entre les diverses activités empêchent notre métabolisme de jouer son rôle.

Un enfant dys ou pas, à qui on ne laisse pas le temps de souffler ne peut pas avoir de satisfaction. Son métabolisme n'a pas le temps de sécréter la sérotonine qui lui permettrait de profiter pleinement de ce qu'il vient de faire ou vivre. En adoptant ce type de fonctionnement, à cause d'une dys, d'un TDAH ou tout simplement d'un rythme de vie trop soutenu ont arrive au même résultat à l'age adulte.

Ludo dit qu'il ne pouvait pas faire de pause entre 3h de travail intensif et la réception de client. Il a forcé son organisme, comme il a appris à le faire.

Je l'ai fait et le fait encore, mais c'est une abération que de se maltraiter ainsi. adopter ce mode de fonctionnement en permanence tue à petit feu même les plus robustes. Troubles du sommeil, dimnution de la capacité de concentration, irritabilité, altération des capacités d'analyses et de jugement et plus en cas de trouble préexistents type dys ou TDAH. Pour peu qu'on ajoute à cela des repas pris trop vite, de mauvaise qualité ou carément sauté, l'organisme est littéralement perdu.

L'hygienne de vie et quelques règles de vie de base peuvent déjà être un grand pas pour diminuer la fatigue et réapprendre à profiter de chaque moment.

GENE

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Topic starter Posté : 02/12/2011 1:35
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Je sais que tu n'as pas tort 😛 Dans mon cas cela serait plutôt ne plus manger... Très bon pour la ligne sauf que parfois c'est quand même exagéré.....

Non mais blague mis à part, le plus gros problème c'est celui de trouver le meilleur moyen qui convient de se relaxer... Les moyens traditionnels m'exaspèrent.... C'est vrai....j'ai essayé à maint reprise, cela ne me convient pas....Respirer, méditer etc... pas pour moi....Au bout de quelques instant, le cerveau repart... Pour ma part, les choses qui me calme sont toujours en rapport avec une activité... Par exemple, c'est de gratter ma guitare, (mon piano a rendu l'âme) Je ne serais jamais un grand guitariste, ni même un moyen.... J'ai vraiment du mal avec les barrés et les écarts de doigts, mais le fait d'envoyer quelques accords qui sonnent bien me soulage de la pression...

En fait je suis à la fois d'accord et pas d'accord avec Chestern, c'est bien une autre activité qui relaxe, mais il faut en retirer toute idée de compétition avec les autres... Là on est devant un plaisir purement sensuel... et quand tu parles des addictions bouffe, cigarette, alcool et on va rajouter petite nana ou petit gas pour certains c'est bien de sensualité dont on parle...

En fait le meilleur moyen de se relaxer, c'est à un moment ou à un autre de faire plaisir à ce petit corps que l'on oublie un peu trop... Mais pas de lui faire plaisir en se pliant aux normes de la société selon des recettes prédigéré, mais de voir ce que l'on aime vraiment, ce qui fait vraiment plaisir à se soi oublié.... Pour moi c'est faire de la musique même si je l'écorche....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 02/12/2011 3:21
wisma
(@wisma)
Membre actif

bonjour !

c'est vrais que la fatigue mental et difficile a géré !

durent ma scolarité je devais dormir 10h par nuit et je soufré de migraine !!!!

et comme anealiboron c'est que jusqu'à aujourd'hui a 37ans je continu a apprendre,a m'amélioré surtout que je n'es était diagnostiqué que tard a l'age de 15an si mes souvenir sont bon !!

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Posté : 15/12/2011 2:47
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