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Faurum
Bonjour à tous,
A l’occasion de mon premier topic, j’aimerai que l’on puisse discuter ensemble de la possibilité existante pour un dyslexique de réaliser des études. Il m’a été permis de lire sur un post du forum que bon nombres de dyslexiques choisissent des métiers par défaut en raison de la dyslexie et des professeurs qui ont pu les décourager. A ce titre je voudrai vous faire part de mon expérience.
Tout d’abord la découverte de ma dyslexie s’est entreprise de manière abrupte, puisque à l’âge de mes six ans, mon diagnostic a détecté un trouble de l’apprentissage: dyslexie, dysorthographie de type sévère. De ce constat a pu s’ajouter la phrase d’un enseignant, m’ayant été relaté par mes parents : « Il n’ira pas jusqu’au brevet. »
Pourtant comme beaucoup, au primaire, collège et lycée, les enseignants, nous demandent ce que l’on veut faire comme métier. Même si pour la plupart, le choix évolue. Le mien c’était orienté au niveau du droit, plus précisément celui d’avocat. Durant toute ma scolarité des bâtons m’ont été mis dans les roues afin que je change de voie, pour un métier plus réaliste, puisque plus proche de mon trouble. Malgré tout pendant près de 12 ans, j’ai activement suivi des séances d’orthophonies. J’ai pu avoir la chance de tomber sur des professionnels à l’écoute et qui ont su m’aider à compenser ma dyslexie. Dans un premier temps j’ai redoublé mon CE1, puis j’ai suivi une scolarité normale. J’ai fais le choix de suivre un baccalauréat général en littérature. Même si cela à pu être difficile, prendre ce chemin m’a forcé à lire et écrire tous les jours, développer et structurer une idée, établir des démonstrations et réaliser des écrits d’inventions. C’est pourquoi je ne déconseille pas à un dyslexique de choisir le bac L , seulement il faut s’attendre à être confrontés à de nombreuses difficultés et attentes des professeurs. Ainsi je l’ai obtenu de justesse sans passer par la voie rattrapage.
Enfin je me suis orienté en faculté de droit où j’ai obtenu ma licence et depuis peu mon Master 2 sans redoubler. La faculté est un monde différent du secondaire. Autonomie, liberté de travail et encadrement personnel sont de mises. Si pour certains cet état de fait peut faire peur, il constitue néanmoins, un bon moyen de casser avec les précédents enseignements.
Il ne faut pas avoir peur de vouloir un métier qui puisse être irréaliste, même s’il apparaît comme impossible de prime à bord. Il faut commencer petit à petit, puis ne pas hésiter à se lancer. Par ailleurs, bon nombres de professeurs déconseillent certains métiers en raison de difficultés rencontrés par les élèves. Même si leurs conseilles peuvent être justes, il n’en demeure pas moins que leurs avis ne doivent pas conditionner l’élève à limiter ses choix professionnels.
Je suis absolument en accord avec votre témoignage, l'envie et la volonté de faire quelque chose qui a du sens pour soi est essentielle pour bien se réaliser dans sa vie.
J'ai eu un stagiaire adulte qui, vers ses 40 ans, a décidé de changer de vie professionnelle. Il était fortement dyslexique, et grâce à sa volonté et son envie, il est devenu en quelques années psychanalyste. Et les quelques milliers de pages à lire annuellement ne sont pas des plus simples.
Merci pour ce témoignage.
Bonjour à tous ,
Je débute sur le forum.
je viens de recevoir une lettre de refus de transport école orthophoniste jusqu'à présent mes demandes avaient toujours été acceptée.
Je ne comprends pas qui a pu changer.
Je souhaite faire une réclamation mais ne sait pas quoi mettre dans ma demande;
mon fils de 8 ans, a besoin de soin d' orthophonie sur du long terme il a une dyslexie sévère. jusqu'à présent le taxi venait le chercher à l'école et le ramener.
Travaillant à l’hôpital, j'ai des horaires décalées qui changent toutes les semaines donc difficile pour moi d'être dispo pour emmener mon fils à l'ortho.
Ce refus vient de mettre un coup de pression et je ne sais pas comment faire.
peut-on faire une demande d'ADL pour une dyslexie.
Merci d'avance pour vos réponses
Bonjour à tous,
Je suis maman de deux enfants dyslexiques dysorthographiques sévères dont un dysgraphique. Je ne peux qu'être d'accord avec Carbonnier. Il faut laisser à nos enfants dys leurs rêves et les encourager le plus possible vers les métiers de leur choix. Mon fils aîné vient d'avoir son bac S et est rentré cette année à l'université en informatique. Il n'a jamais redoublé car nous nous sommes accrochés, lui avec ses études, et moi pour le conduire de manière assidue aux séances de l'orthophoniste. Nous avons essuyé des commentaires désobligeants de la part des professeurs depuis l'école primaire disant de lui qu'il ne ferait jamais d'étude ou plus récemment que l'obtention de son bac était "irréaliste"! Hé bien oui, de la patiente, de la volonté, un objectif de métier, de la bienveillance et du soutien familial peuvent contribuer à la réussite des dys, même si le parcours n'est pas semé de roses. Son petit frère cadet vient d'entrer au lycée et nous espérons bien qu'il suive l'exemple de son frère, il rêve quant à lui d'être chimiste. J'espère que mon témoignage donnera de l'espoir et du courage aux autres parents.
Bonjour à tous,
Je suis maman de deux enfants dyslexiques dysorthographiques sévères dont un dysgraphique. Je ne peux qu'être d'accord avec Carbonnier. Il faut laisser à nos enfants dys leurs rêves et les encourager le plus possible vers les métiers de leur choix. Mon fils aîné vient d'avoir son bac S et est rentré cette année à l'université en informatique. Il n'a jamais redoublé car nous nous sommes accrochés, lui avec ses études, et moi pour le conduire de manière assidue aux séances de l'orthophoniste. Nous avons essuyé des commentaires désobligeants de la part des professeurs depuis l'école primaire disant de lui qu'il ne ferait jamais d'étude ou plus récemment que l'obtention de son bac était "irréaliste"! Hé bien oui, de la patiente, de la volonté, un objectif de métier, de la bienveillance et du soutien familial peuvent contribuer à la réussite des dys, même si le parcours n'est pas semé de roses. Son petit frère cadet vient d'entrer au lycée et nous espérons bien qu'il suive l'exemple de son frère, il rêve quant à lui d'être chimiste. J'espère que mon témoignage donnera de l'espoir et du courage aux autres parents.
Merci pour ce message d'espoir effectivement, ma fille Lola âgée de 13 ans et 1/2 en 4ème rêve d'être sage femme mais comme elle est multi-dys elle essuie les remarques également de ses professeurs comme quoi elle n'y arrivera jamais.
Battons nous pour nos enfants, pour leur avenir qu'il soit meilleur que le notre !!!