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Je vie ma dys  

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vmartiel
(@vmartiel)
Membre actif

Je m'imice dans la conversation pour rajouter une touche masculine a tout cela, Pour moi être dys c'est être dans un état de dépression perpetuel sans etre dépressif. Tout ces témoignages me rappellent ma vie de dys. Incompris, souvent pris pour un imbécile parfois par des personnes tres proches ne comprenant pas ce manque de confiance alors je me suis résigné. Je peux faire des choses assez complexes dans mon travail mais je suis incapable de dire ce que j'ai fais, je ne capitalise jamais tout est toujours nouveau. Tout me fatigue et mon entourrage ne comprends pas pourquoi en WE ou en Vacance je recherche le calme et surtout l'absence totale d'activité. Hyperactif je dois rester assis 4h pour etre concentrer pendant 30 mn tout n'est que perte de temps. je ne peux commencer une tâche sans connaitre les tenants et aboutissements. Bon je m'arretes là ca devient ennuyant. Bon courage aux dys

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Posté : 06/06/2012 12:46
Claude
(@Claude)
Membre noble

vmartiel, vous venez de décrire mon fils ! De temps en temps il a aussi des périodes où tout semble bien aller et il surf sur le haut de la vague et puis d'un coup il est sous la vague comme vous le décrivez, plus rien ne va. Dommage que les hauts soient si courts et les bas si longs, mais il reprend son souffle pour passer la vague.

Comme vous dites, un état de dépression sans être dépressif vraiment.

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Posté : 06/06/2012 7:37
Clarine
(@Clarine)
Membre de confiance

vmartiel c cela, je peut pas faire si je sais ou je vais.... cet etat depressif c la dys??? c la dys + TDAH???

Pourquoi somme nous comme cela??

On est quoi finalement??? Une maladie??? Comment savoir ce qui est à nous de ce qui est maladif???

Je vous les dis, je suis perdu, je ne sais pas ce que je suis...

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Topic starter Posté : 06/06/2012 11:08
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Un autre point important que Vmartiel soulève, l'incapcité à capitaliser, tout est toujours nouveau.

Je crois que la majorité des gens réussissent à s'appuyer sur leurs expérériences passées. Pour nous ça relève de l'impossible, d'où l'impression d'être sur des sables mouvants. Cela rend fragile, peu sûr, surtout sur le plan affectif et émotionnel. D'un autre coté, rien ne fait peur puisque nous avons l'habitude de tout faire comme si c'était la première fois.

C'est pouquoi il vaut mieux essayer de développer nos capacités d'adaptation que dévellopper sa capacité à s'adapter à la routine.

Les métiers créatifs, mais aussi les métiers ou il faut trouver des solutions nouvelles à chaque fois. Là ou d'autre stress de devoir encore trouver une solution, pour nous c'est comme d'habitude.

Pour vivre ainsi, il faut avoir un environnement stable pour se réfugier émotionnellement et affectivement. Lieux de vie, famille, conjoint, rituels prennent alors toutes leurs importances.

GENE

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Posté : 06/06/2012 11:50
Clarine
(@Clarine)
Membre de confiance

Je sais pas si c tjr nouveau, mais je ne pense pas pour moi!! J'aime pas la routine et d'un autre coté, sa me stress, sa m'angoisse de vivre de nouvelle chose.

Nous faisons construire et je suis de plus en plus stresser de devoir changer "d'etat". Je suis locataire et sa me perturbe de devenir propriétaire... et je suis du genre a abandonnée, de changer d'avis...

Gene qu'entendez vous dans "un environnement stable"?

Je suis du genre a paraitre sauvage, car l'idée d'inviter les gens chez moi me stresse... mon chez moi, c a moi, c mon lieux de vie, mon havre de paix... et l'idée que des gens entre c'est comme si il venais "salir" cette idée.

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Topic starter Posté : 06/06/2012 1:52
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Vous n'avez sans doute pas découvert cette aspect de votre personnalité sous son meilleur jour.

Vous vous interressez à tout, commencez mille chose, c'est donc votre coté aventurière, entreprenante, toujours prête à relever tout les défis.

Vous faites en sorte de préserver votre intérieur, changer de logement vous fait peur parce que c'est l'obligation de recréer un environnement stable et cette étape est périeuse et perturbante.

Ce qu'il vous manque, c'est de valoriser vos projets en les menant à bien. Il faut se fixer quelques objectifs modestes, les terminer et apprendre à apprécier pleinement le résultat.

Apprécier les compétences qu'on a mis en oeuvre, la ténacité, la créativité, la persévérence face à la difficultée, jouir de ce que l'on a fait. Avant de rentrée dans cette démarche, on est absolument pas en mesure d'apprécier à leur juste valeur nos compétences.

Il faut valoriser cette capacité à entreprendre, beaucoup de personne envie notre capacité à avoir toujours des idées, résoudre un problème en le mettant en perspective ou en le retournant dans tout les sens.

Je n'ai pas parler d'apprécier la routine, mais du besoin de ce raccrocher à des rituels, des habitudes sécurisantes. Ce peut être un vêtement, la façon de prendre son petit dêj, la toilette, ranger certaines choses symétriquement, etc... Ce sont des points de repère émotionnel et affectif, tant qu'ils existent, rien n'est grave, s'ils disparaissent l'angoisse et l'insécurité surgissent.

Quelqu'un qui voyage tout le temps, se créra des rituels qui voyage, une personne sédentaire créra des rituels attachés à son domicile.

GENE

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Posté : 06/06/2012 2:28
Clarine
(@Clarine)
Membre de confiance

Oui, je suis curieuse, 15000 milles idées divers et variée, des defis a relever.... Je suis jamais contente, quand j'ai réaliser une idées, relever un defis... sa ne me convient pas ou enfin plus!! Le plaisirs que j'en retire n'est pas à la hauteur, je trouve, de l'idée que je m'en etais faites...

Tout est tjr trop facile, trop a ma portée, c'est pas ce que j'attendais... y a plus le défis surtout, vu que je suis arriver a la fin, donc le souffler tombe c'est certain... ce qui me plaie c'est le chemin tortueux pour y arriver mais la "récompense" ne me convient pas du tous!! Je ne sais pas être contente de ce que je fais en general... je ne ressent aucune fierté, aucun plaisirs, juste décut que ce soit finit...

Je suis en perpetuel recherche d'idée de "genie", je recherche le plaisirs de faire, de réaliser... d'etre fiere de mon travail...

Je n'est pas c'est rituels... enfin il ne me semble pas...

Quoi que je relisais votre message (le 1er) et il est vrai que j'ai besoin de mon mari, je suis dépendante de lui (je vais le dire ainsi) et mon chien!!! Je me sens en sécurité d'avoir mon mari et/ou mon chien. Je suis accrocher a eux affectivement parlant...

Pour mon mari c'est l'odeur de son parfum et pour mon chien, c le contact et le toucher des poils qui me rassure en l'occurance ces oreilles mdrrrr quand je suis pas rassurer/angoisser/stresser je papouille c oreille.

Mais pour moi, ce comportement c'etais dut a des angoisses ou une dependance psychologique... voir une dépression quoi...

Mais y a une difference, le fais est que tout est grave pour moi, des montagnes insurmontable qui me demonte le moral... et ce même si j'ai mon epoux ou mon chien... j'ai pas ce rapport aussi sécurisant en faites.

Message édité par : Clarine / 06-06-2012 16:41

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Topic starter Posté : 06/06/2012 6:38
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Avez vous l'impression d'avoir dépenser trop d'énergie compte tenu du résultat?

Le résultat est il vraiment décevant?

La fatigue générer par le projet empêche t elle d'apprécier pleinement l'effort?

La reconnaissance par un tiers augmente elle la satisfaction? chercher la reconnaissance d'autrui peut être une aide.

Le TDAH est aussi responsable d'un désordre chimique au niveau du cerveau. Les neurotransmetteurs qui générent la satisfaction sont défaillant il faut donc apprendre à faire avec.

La solution de facilité est souvent l'addiction, tabac, alcool, jeu, drogue,etc... autrement il est possible de travailler le dévellopement perso, seul ou avec un psycognitif.

GENE

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Posté : 06/06/2012 9:13
Clarine
(@Clarine)
Membre de confiance

Alors, je ne ressent aucun plaisirs, enfin du sauf si les gens aiment. Alors je dirais que c'est pas forcement la reconnaissance mais le fais de partager mon travail et que l'on aime et cherche des infos sur celui ci qui me procure un plaisirs.

Et ensuite pour moi, c'est tjr decevant effectivement!! Je n'aime pas, y a toujours a redire... ma perfection!!!Et aprés je suis très très fatigué du coup, je me sens coupable pour ma famille, je me fais plaisirs mais je suis plus fichu de trouver la motivation et combattre la fatigue pour faire une activité avec ma famille ensuite. J'ai la sensation que mes créations me font perdre du temps aussi.

Mais donc on me dis tjr que je suis une personne qui ne prend aucun plaisirs mais vois tjr les probleme qui me deprime. Le problème est là alors??? Je suis juste incapable d'avoir un plaisirs???

Effectivement je suis une addict... je fume et c'est une addiction psy pas physique. Mais je suis une addict de jeu, du web.... (ceci dis c pas très grave et je tente de me contenir et de me donner des délai sans les dépasser).

Rhooo lala je vais vous dire, je sais pas ranger, car je suis pas foutus de trouver le sens, j'arrive pas a me motiver et j'arrive encore moins a reste concentrée sur l'activité... je suis de bonne volonté mais en faite, je vais tous demonter et ensuite ben c'est mon mari qui finit aprés ses heures de travail car j'ai pas pu... je repousse sans cesse, je suis jamais à l'heure c'est pas faute de m'y prendre 2/3 heure avant et puis aprés je suis stresser et fais des crise d'angoisse... enfin toutes ses choses font que je me sens coupable, je ne sais pas y remedier... et petite ma mere me disait que j'etais faignante, bete, tetue et que j'agaisser car j'avais des vers au fesse et que j'etais saoulante car je parlais trop... Que des choses que je ne sais pas metriser en faites... je suis impulsive, tout est fais sur le coup comme cela, sans reflechir et puis je regrette ensuite... je dis aussi comme fois des choses que je pense pas... je suis sanguine, et quand je suis en colere, je crie aprés tous le monde mais pour moi c normal... mais apparement sa l'est pas pour mon époux...

Et je suis paumée, je sais pas trop gerer le stress... le chagrin, je pleure trop je trouve et je suis empathique. La douleurs des autres peut m'empecher de dormir... je veut aider mais j'en fais trop ou pas assez... bref j'ai pas de demi mesure je trouve...

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Topic starter Posté : 06/06/2012 9:32
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Il faut cesser d'être coupable et prendre les choses les unes après les autres.

Un projet perso, une activité en famille.

Apprendre à faire la part des choses pour ne pas culpabiliser et se mettre pleinement à ce que l'on fait en limitant au maxi les éparpillements.

Plutôt que de laisser votre mari finir, demander lui de l'aide dès le départ et faites ensemble, considéré que c'est un moment de partage. Faites le tout en musique et discutant, les enfants viendront se mêler à la bonne humeur ou bien fuieront pour vous laisser ensemble.

Essayer d'associer vos enfants à vos projets, cela permet un partage de temps et la possibilité de plaisir commun.

En utilisant toute ces stratégies je ne garantie pas de résoudre tout les problèmes, mais le fait de les gérer différement permet petit à petit d'améliorer les choses.

GENE

PS: je fume, joue sur l'ordi et fait le ménage avec mon mari (sinon c'est trop dure), je ne suis pas empathique et mes nuits ne sont plus envahit par mille choses. J'abandonne mon désir de perfection petit à petit et c'est bien mieux comme ça. J'ai 40 ans et donc 10 ans de recul par rapport à vous. 😉

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Posté : 06/06/2012 10:45
vmartiel
(@vmartiel)
Membre actif

Coté famille ce n’est pas la joie, là encore la dys a fait des ravages avec un frère agressif, un autre vis au jour le jour, un dernier s'est replié sur lui même je suis le seul à avoir fait des études et a l’heure actuelle ils savent plus vraiment lire et encore moins écrire.

De mon coté ma femme commence à sentir que la vie ne sera pas rose avec 2 petits garçons qui ont tout de dys, déjà avec un mari comme moi ce n’est pas facile, elle me qualifie d’immature incapable de se projeter dans l’avenir ni faire des projets. Je suis le seul à comprendre les frustrations de mon fils de 5 ans pour qui déjà la maternelle est un supplice son instit n’a rien trouver de mieux que de lui ajouter 3 heures de soutien par semaine pour l’aider a se concentrer alors que c’est un enfants très vifs mais hypersensible. Je ne critiquerai pas l’école mais si les dys ont du mal a l’école l’école y est pour beaucoup mais c’est un autre sujet…

Message édité par : vmartiel / 07-06-2012 00:57

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Posté : 07/06/2012 1:42
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

C'est là ou je dis stop "vmartiel".

En tant qu'adulte nous sommes en mesure de faire des choix pour sortir du cercle vicieux du "malheur".

En tant qu'adulte et parent nous devons être actif pour éduquer nos enfants.

Se respecter soi même et faire respecter ses enfants est le gage de se prémunir du "malheur" et d'être actif en direction du "bonheur".

J'ai également des membres de ma famille qui ne maitrise pas la lecture, ils réussissent tout de même à avoir un parcours pro et/ou perso tout à fait satisfaisant.

Je connais également nombre de non dys qui sont perdus et se mettent en situation négative. La dépression n'est pas l'apanage des pauvres, défavorisé, dys ou tdah. La dépression appartient à ceux qui ne se respectent pas, qui ne sont pas actif en direction du "bonheur".

Votre femme vous a choisi pour ce que vous êtes, le bon et le moins bon. En cas de crise le moins bon est de suite mis en relief. C'est dans ces moment qu'il faut mettre en avant ses cotés positifs, être actif pour recréer l'équilibre.

Mon mari m'aime pour mon coté atipyque et ma capacité à me battre pour le bien de notre famille dû à la dys et au TDAH, autant qu'il déteste que je lui coupe la parole, mes sautes d'humeur et mes moments d'abattements. A moi d'etre consciente de cela et de mener ma barque pour que l'équilibre dure. Lui n'est pas non plus tout blanc ou tout noir.

Il est plus facile d'accuser l'autre ou la dys (ou de porter la faute) et mettre la tête dans le sable que de faire le choix d'être actif pour trouver des solutions.

La société, à l'école, au travail, en assos, même en famille n'est pas toute rose, mais il est possible de faire des choix, d'être actif pour trouver sa place et s'épanouir.

GENE

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Posté : 07/06/2012 11:46
Clarine
(@Clarine)
Membre de confiance

Gene, je suis assez d'accord avec vous. J'aimerai m'accepter mais surtout prendre du plaisirs... que le plaisirs soit plus present. Je veut donner une bonne image de la difference et voudrai etre dans le positif tous le temps et sa m'agace au plus haut pts de ne pas etre foutus d'etre tjr en haut de la vague...

Je ne supporte plus mon coté depressifs.... juste heureuse, juste positive et juste ressentir un bonheur...

J'essaye de ne pas m'éparpiller, mais sa semble problématique... je n'arrive pas a rester concentree sans etre très fatiguee apres... me concentration est très limité... hier soir, partit de carte avec mes filles!! Sa m'a enervee et au final put capable de melanger les cartes sans en mettre la moitié par terre.. distribution anarchique...

Vraiment c agacant, mais y puis je quelque choses??? Non biensur que non, mais sa m'enerve et je suis obligee de m'excuser car j'interompte tout avant la fin... je ne fais pas de jeu de reflexion avec mes filles....

Oui effectivement je doit pas faire seule mon menage, mon mari est ouvert a m'aider ouffff et a y mettre de l'ambiance lol... il veut rendre le menage ludique, m'aider a gerer l'affaire....

Enfin vos conseil, sont precieux meme si je sais que cela peut etre un echec, nous sommes tous different et je doit trouver par moi même certaine solution!! Ressentir mes etats d'ames differemment, et avancer sans complexe...

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Topic starter Posté : 07/06/2012 12:33
vmartiel
(@vmartiel)
Membre actif

Bien évidemment gene, les adultes doivent être responsable et surtout de l'éducation de leurs enfants.

Prenons du recul maintenant pour comprendre ce cercle vicieux et ce gachi que sont les difficultés des dys et le constat est clair : on connait le probleme des dys depuis disons 15 ans alors autant dire que 95% des dys adultes ne savent pas qui sont dys et paradoxalement je suis percuadé que les 5% restant ne sont pas les plus séveres car ils ont pu compenser, accéder a l'éducation et s'épanouir les autres se sont fait une raison la société ne leur donnerons pas leur place facilement et leur combat sera des plus dur.

Et toute la question est là : comment s'accepter si on ne sait pas ce qu'on a ? Tres peu de personnes ont été formés pour comprendre ces troubles alors dans un monde ou on demande a savoir lire et écrire les percpectives sont sombres pour les adultes dys pour les enfants les choses s'arrangent en apparence avec un dépistage plus précose mais je dis bien en apparence car je crois que c'est un des échecs de l'éducation nationale de confondre collège unique et collège d'enseignement de masse, le premier permettant à des individus de s'épanouir avec d'autres, tous les autres ou presque, le second niant les particularités de chacun. Malheureusement, je crains qu'on ne se serve du deuxième pour supprimer le premier, et les enfants dys sévere se retrouveront à nouveau dans des catalogages précoces, des orientations malheureusement qui ne prennent pas en compte une différence qui restera inconnue et chacun (parent, enseignant, neurologue, psychologue) se renvera la balle.

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Posté : 07/06/2012 12:45
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

C'est exacte vmartial, je me dis souvent que si j'ai réussi c'est parce que l'on ne m'avait pas dit que c'était dure voir impossible.

Pour ma fille, le fait de savoir lui permet parfois de se donner des excuses même si dans l'ensemble elle persévère. Il reste toute fois difficile de l'aider à cheminer en lui apprenant à ce connaitre. Difficile d'acepter sa différence et de faire différement dans un monde ou tout est formaté.

Je ne voulais pas scolariser mes enfants pour leur laisser la possibilité de s'épanouir à leur façon. Hélas mes compétences, ma confience en moi ont leur limites, la pression social fait aussi son oeuvre et je ne suis pas allé au bout de mes convictions. Je reste pourtant persuadé que la scolarité tel quelle existe n'est faite ni pour les dys ni pour les non dys.

Ce qui me désespère le plus c'est que la société laisse de moins en moins de place à la différence. Les personnes qui ne sont pas dans le moule doivent se donner encore plus de mal pour s'intégrer.

La société est entrain de se diviser, pas seulement les riches et les pauvres. Mais aussi ceux qui acceptent le moule et ceux qui ne l'accepte pas. Ceux qui ne l'accepte pas ne sont pas structurer pour pouvoir être représentatifs, ils cherchent seulement une façon de vivre dans ou en marge de la société pour pouvoir se respecter.

Clarine: il faut repenser chacune des situations qui posent problèmes. Un schéma peut aider dans la réflexion.

Pourquoi les jeux en famille ne me satisfont pas? Question de départ.

Qu'est ce qui me gène? La fatigue qui en découle, la perte de mes moyens, la frustration, le manque de plaisir, l'obligation, le temps, ....?

Je veux jouer avec mes enfants pourquoi? Leur faire plaisir, me faire plaisir, partager, faire comme il faut, pour l'éducation, à leur demande, ...?

Qu'est qui pose problème? La fatigue, le plaisir, le jeu, l'immobilisme, le temps, l'heure, le lieu ... ?

Cela pose t il un problème à mes enfants? Non, déception, frustration, énervement, plaisir, ... ?

Avec ces infos il est possible de définir les paramètre essentiels à prendre en compte.

Puis définir sur quoi intervenir pour rendre l'activité plus agréable. Choix des jeux, temps imparti, à quel moment, statique ou mobile, éducatif ou pas, ... Il est même possible de cesser cette activité pour en privilègier une autre qui sera plus bénéfique.

Faute de trouver du plaisir dans cette démarche, vous pourrez espérer un minimum de satisfaction à la résolution du problème.

GENE

Message édité par : gene / 07-06-2012 13:01

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Posté : 07/06/2012 2:52
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