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Faurum
Bonjour à tous,
J'en ai ras le bol. La confrontation avec d'autres chercheurs lors de presentation de mes travaux dans le cadre de mon école doctorale me donne une fois de plus l'impression de tomber de la planette Mars. Ils ont du mal à comprendre mes methodes de recherche qui ne sont pas très académique. Ma manière d'interroger les sources les déconcerte. En, outre j'ai l'outrecuidance de ne pas me rattacher à tel ou tel courrant de pensée et de prétendre vouloir me faire mon propre avis à partir de ce qui je trouve dans les documents. Et comme d'habitude au moment de leur répondre, mon cerveau défaille, je bafouille et m'exprime d'une manière digne d'un enfant de 5 ans. Heureusement mon directeur de recherche me soutien mais c'est quand même dur.
Au boulot, une nouvelle restructuration se profile. Je risque de me retrouver derrière un guichet et cela me panique. Du coup, j'ai décidé moi aussi de franchir le pas et de demander le statut de travailleur handycapé. J'ai rempli le dosssier et pris rendez-vous le 8 février prochain avec le neuropsychiatre qui m'avait obtenu le tiers temps à la fac. Je lui ai demandé la totale. Y compris les test sur la mémoire et la dyspraxie. J'espère pouvoir obtenir des aménagements dans mon travail et dans les concours si je me décide à les passer.
C'est cornélien ! Je supporte de moins en moins mon statut d'agent C dans l'administration mais la préparation des concours m'obligerait à faire une croix sur ma thèse. Or, cette thèse c'est ce qui me permet de supporter tout le reste.
Ce qui me déprime de plus en plus, c'est l'impression de parler une langue étrangère. Mare d'être l'oiseau bizare, le vilain petit canard ! Il me semble qu'au bout de 50 ans, il aurait du me pousser quelques plumes de cygnes !
Bon j'arrête de pleurer. Haut les coeurs et bon courage a tous !
enstein se disait la même chose, et ça ne s'est pas arranger avec les années.
il est fatiguant de toujours devoir se mettre a leur niveau mais pas le choix. Courage, il doit bien y avoir une petite porte quelque part pour passer a l'étage superieur.
A la lecture de votre post, je suis partager.
Je suis heureuse de savoir que vous avez fait un travail originale, casseé le stéréotype de la recherche grace à votre dys.
Mais déçu que vos pairs ne reconnaissent pas votre travalle original qu'ils ne sont pas capable de faire et qui brise leurs certitudes.
Il y a surement une possibilité.
Je suis moi aussi en cours de bilan complet, j'ai fini l'orthophonie, plus que le psycho, pas pour une reconnaissance de handicape. Juste pour mettre des maux sur mes maux.
GENE
Courrage
Je fait aussi de la recherche (labo med), j'ai aussi ce pb, mais a force, j'ai réussi a convaincre certain que même si mes technique et approche de travails sont originales elles sont fondées et donnes de bon résultats (pour un patron ou un chef de projets c'est le résultat final qui compte).
Il est claire que c'est super de devoir expliquer qqch qui ns parrait logique et intuitif a qq qui n'y compris rien de rien et ns regarde comme un extras-terrestre... Perso j'ai tj essayé d'expliquer mes recherches a mes proches et des amis (les pauvres) ça permet de s'entrainer et de se préparer a certaines "drôles" de questions...
Accroche toi, ça en vaux la peine
Merci pour ces encouragements.
Moi aussi, j'explique à mon entourage ce que je fais et comment je le fais. Paradoxalement, c'est plus facile lorsqu'on s'adresse à des "profannes" qu'à des spécialistes. Je ne sais pas comment cela se passe dans ton domaine, mais dans les sciences sociales et particulièrement en histoire, il exsite des dogmes. Plusieurs écoles s'affrontent er pour certains, la méthodologie de recherche compte plus que le resultat. Pour ma part, il est quelque fois difficile d'expliquer à un autre chercheur pourquoi, j'ai interrogé les sources de cette façon, ni pourquoi la manière habituelle me semble idiote. Heureusement, j'ai le soutien de mon directeur de recherche qui trouve mon travail est novateur et qu'il fait avancer la recherche. Comme tu le dis, ça en vaut la peine !
Ah les dogmes de ces messieurs dames !!!!
Je suis à la fois triste pour toi et vachement heureuse de ne pas être la seule à laquelle cela arrive....
Finalement une joyeuse maladie m'a évitée de me retrouver devant une soutenance un peu tendue, après le rapport je m'attendais à du houleux..... et je n'avais plus le courage... Je ne sais pas qu'elle sera ta décision...
Mais, bon, c'est vrai on en a "Ch..." pour terminer.... Mais tu verras cela vaut le coup d'avoir fait le boulot... et quand 6 mois plus tard tu t'apperçois que ce que tu avais écrit et que les sommités avaient contestés, malgré les preuves et la logique du raisonnement.... se déroulent comme tu l'as prédit...... C'est une jouissance intellectuelle à nulle autre pareille...
Et oui on parle une langue étrangère... On analyse jusqu'en dans les tréfonds des concepts, on ne suit pas les raisonnements ordinaires...on a tendance à aller chercher des explications là où aucun normal n'aurait l'idée d'aller chercher... on couvre large.... et cela dérange....
En tout cas... merci....je me sens vraiment moins seule.... Et bon courage....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Merci à tous
Votre soutien me met du beaume au coeur et me redonne du courage.
Hier, j'ai été chez le neuropsy afin d'obtenir un certificat médical pour le statut de travailleur handicapé. J'ai repassé tous les tests. Bilan : dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, troubles de la mémoire et de la concentration. Espèrons que ce la suffira. Ma fille cadette, qui est dys (comme d'ailleur, mon autre fille, mon mari et un de mes gendres) et qui habite Strasbourg vient de m'annoncer qu'il faut qu'elle reffasse les démarches car le statut ne lui avait été accordé que pour deux ans. Comme si les problème dys pouvait disparaître magiquement ! Enfin, on verra comment réagissent les services du département des Bouches du Rhône.
En ce qui concerne le boulot, j'ai peu être une porte de sortie. Je viens de me rendre compte que j'ai suffisamment d'ancienneté pour demander à changer de grade par liste d'aptitude. Il suffit d'avoir un bon dossier et de passer un entretien de "motivation". L'apprétiation de mes chefs à toujours été bonne, quand à l'oral, j'ai cuisiné mes collègues pour savoir à quoi m'attendre. La motivation ce n'est pas ce qui me manque et avec une bonne préparation ça devrait passer. Si je réussis, c'est un poste de contrôleur et un concours de moins à passer si je ne trouve pas de débouché du côté de la recherche.
Quand à ma thèse, je m'y suis déja remis. Les grincheux et les obtus ne passeronst pas !
Merci encore et bon courage à tous !
Vas-y je te soutiens... Je fonde un club de fan... LOL....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
bonjour,
je ne crois pas que cela arrive qu'aux dys. Je pense que c'est le lot de toute personne en dehors des normes. :b
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
Vi, mais pour l'instant, j'ai l'impression quand j'observe autour de moi, que l'on a cette capacité de ne pas vouloir rentrer dans le rang.... et que cela agace un tout petit peu !
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!
Bonjour,
Ce n'est pas de notre ressort, si les "autres" rêvent de fonctionner comme nous, à savoir hors normes :b Nous c'est naturel !
"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela
LOL..... Je suis ok avec toi.
Mais, tout le pb est que chez eux c'est naturel aussi.... le problème reste toujours celui de la normalité.... et du poids de la majorité dans la mise en place des normes.... qui elles n'ont rien de naturel, puisqu'elle restreigne la nature....
HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!