Bonjour Karina,

C'est un sujet qui a déjà été abordé plusieurs fois sur le forum, car cela "inquiète" pas mal d'adultes dys de pouvoir transmettre leur dyslexie à leurs enfants.

Je vous transmets des liens de sujets qui en parlent :

https://www.apedys.org/viewtopic.php?topic=3037&forum=12&ancre=1&start=0#12303727862

https://www.apedys.org/viewtopic.php?topic=2150&forum=12&ancre=1&start=0#12215017382

Amicalement.

C'est vrai que transmettre ma dys était devenu pour moi une obsétion aussi.

Mais finalement,si nous avons un enfant dys,ne sommes nous pas mes mieux placé pour comprendre le probléme et soutenir notre enfant?

J'ai posé la question sur le site tout comme toi:les personnes qui m'ont répondu,m'ont convaincu du bonheur d'étre mére.

Je suis sure que si tu attends un peu ,ils vont se manifester pour toi aussi.

Bref,j'ai pris ma décision et nous essayons d'avoir un enfant avec mon compagnon.

Depuis,d'autres problémes se sont gréffé,mais ça c'est une autre histoire.

C'est vrai que l'on a un risque de transmettre la dys ,mais il y a aussi une chance que nous ne la transmettions pas.

Mais méme si on la transmet,serons nous de moins bon parents? Aurons nous moins d'amour pour nos enfants?

NON,NON et NON.

en effet on na pas envis que nos gosses traverse la galere qui est la notre !

cela demande en effet reflexion

mais avec des si..... on avance a rien....et puis notre galere ne sera pas la meme ...et puis si ce nest pas la dys....ce sera bien, autre chose...

alors ne te pose pas tant de question ....fait comme ton coeur de pousse et tout ira bien 😉

cathy ( dys ) maman de 2 dys plutot bien partit ds la vie ...

Moi qui ne savait pas ce qu'était la dyslexie avant de faire des enfants, j'ai eu un petit garçon adorable qui était dyslexique sévère et a pas mal souffert de ça dans son jeune âge. Il a maintenant 15 ans et ça va vraiment beaucoup mieux !

Si c'était à refaire en sachant que j'allais peut-être avoir un enfant dyslexique, je le referais. D'autant plus que les choses s'améliorent dans leur prise en charge en France. Tout le monde a entendu parler de la dyslexie, tout le monde peut s'informer et agir.

Signe positif : ma fille non DYS de 20 ans m'a dit : "SI j'ai un enfant dyslexique, je serais très heureuse de l'apprendre, parce que j'adore ce type de personnalité et j'admire les particularités de mon frère". "D'ailleurs, j'espère que j'aurais un enfant dyslexique !".

Elle a aussi vécu la galère de son frère au quotidien. Alors elle fait des études qui lui permettront d'éduquer un enfant dyslexique avec une pédagogie différente et espère bien inventer une pédagogie scoalire qui s'adressera à tout enfant DYS ou pas et que cette pédagogie soit utilisée le plus largement possible. Belle ambition.

Merci Claude,

Moi j'ai mis un temps infini à faire un enfant, j'avais peur de lui faire connaître la galère. Je faisais une sorte de stérilité psychologique. Cinq ans de mariage et rien... Et puis mon frère m'a mis dans les mains sa fille, un bébé dont j'ai du m'occuper à plein temps. Je pense que je me suis rendu compte que l'amour était la plus belle chose au monde. Trois mois après son départ, j'étais enceinte.

25 ans plus tard, je ne regrette pas mon oiseau... Ce que je regrette c'est la société. Merci à ta fille, je crois qu'elle verse un baume quelque part dans mon inconscient. Cela fait du bien ! Elle me fait espérer.

À vous entendre c'est une maladie horrible et surtout à ne pas transmettre non je ne dis pas qu'il faut à voir cette différence car cela fait souffrire mais il faut la cultive . Je ne suis pas malheureuse jai une maison à manger et à boire et le désir d'avoir des enfants et sa cela m'inquiète pas car si cela arrive je serai quoi faire et je lui dirai tjs que c'est une personne exceptionnelle et que elle pourra faire ce qu'elle.

Veux si elle le veu vraiment . !!!! Faite des enfants et aimer les c'est tout

Il faut quand même être conscient que si vous avez un enfant dys, le jour où vous vous en rendrez compte toutes les émotions refoulées d'une vie peuvent remonter d'un coup à la surface. J'en connais qui se sont mis à engueuler leur gamin ou lui ont mis une claque... fondre en larmes ne serait pas mieux.

Pour moi c'est là dessus qu'il faut être vigilant: le message que l'on passe à son enfant sur sa dys... sur son avenir.

Bonjour,

Pas de risque de tranmettre quoique ce soit à mon fils mais comme toutes les mères j'avais peur qu'il soit handicapé sauf que pour moi le handicap c'était une malformation physique.

3 ans après la naissance je me retrouve avec un dyspraxique, et encore 7 ans après avec un autistre aspie....

Je n'ai aucun regret, le plus compliqué dans sa vie à l'air d'arriver maintenant. C'est pas un combat de tous les jours, c'est juste de la persévérance, et de la volonte.

Nous allons tous bien....Est-ce que j'échangerai l'autisme pour de la dyslexie, ou une maladie dégénérative, ou simplement de la normalité : non !

transmettre sa dys c'est aussi une chance de faire un enfant comme vous, certe avec des dysficulté mais aussi avec cette capacité de réflexion si différente du monde, cette vision si particulière du monde.

Certe ce ne sera pas facile, certe il y aurais peut être des problèmes mais c'est aussi ce qui fait que la vie est intéressante a vivre.

Perso je suis un adulte dys et j'ai des jumeaux de 5 ans, je ne sais pas si ils sont dys ou pas, mon fils fait pas mal d'orthophoniste mais bon être dys reste une chance, même si l'education national n'est pas au niveau par moment, ça reste formidable.

on m'as toujours dit que je ne savais pas faire comme les autres, j'ai eu des jumeaux ça as surpris tous le monde dans ma famille, mais c'est presque habituel.

Moi j'ai fait mon choix, des enfants, et si j'ai la chance d'avoir un enfant dys, je me tiens pret

S'il doit être dys, il ne pourra pas mieux tomber que sur vous. Si cela ne vous a pas détruit et arriver à avoir un conjoint et une envi d'enfant. C'est bien que vous avez certaine clef, une force a transmettre.

Mais personnellement, je garderais ce monde en tête pour savoir le tordre pour son bonheure futur. Qu'il y aura vous et elle/lui, et que se lien aussi agréable soit-t-il peut rendre son emensipation difficile. Ne pas être une bulle rassurante où votre enfant se refugie pour se sentir moins seul, je pense que c'est la la difficulté...

Je profite que ce post soit remonté pour rebondir dessus.

En fait je suis jeune maman (bb à 8 mois), j'étais inquiète à l'idée qu'il soit dys (et risque d'hyperkinésie++/histoire familiale très riche ;-)) de lui imposer le parcoure que j'ai eu à l'école

Je m'inquiète plus actuellement de comment je vais pouvoir superviser ses études, comment l'aider ds son apprentissage de la latéralité/localisation ds le temps et l'espace (bêtement l'autre jour c'est ma Maman qui lui a fait ses lacets :-/ ) et tout ce genre de chose.

Mon mari (son papa donc) n'est pas francophone, il ne pourra pas vraiment aider et comment, si il est dys, ce petit pourra gérer le bilinguisme ?

A côté de ça, j'ai peur de lui transmettre mon stress lié à l'école (rien que de rentrer ds une école, j'ai une monté d’adrénaline et des souvenir de ma scolarité qui revienne), je ne vois pas comment lui expliquer que lui doit apprendre a écrire mais que Maman fait des fautes (et un jour faudra même que je fasse des mots a ses instits!) etc....

Bref si il y a des parents dys sur ce site, je suis curieuse de leur témoignage 🙂

Tout d'abord je vous souhaite plein de bonheur avec votre bébé et en famille.

Ensuite, je dirais que vous savez déjà à quoi il faut faire attention et pourrez mettre en place une rééducation précoce si nécessaire.

Des mamans en fauteuil roulant, aveugle, sourde ont des bébés qui marche, voit, entende et parfois non. Dans tout les cas, les parents réussissent à trouver des solutions et l'amour aide à surmonter tout cela.

A la maison, c'est moi la maman qui suis dys. Pour le français, l'histoire, les math et même l'anglais, c'est moi qui joue les répétiteurs (l'année prochaine j'apprends l'italien :# ).

Ma fille apprécie pleinement mon aide, nous faisons des fautes que nous corrigeons ensemble avec le dico ou l'ordi. Je lis assez bien et surtout je sais réexpliquer de mille façon différentes, comme savent très bien le faire les dys. Les chemins de traverse les plus tortueux nous conviennent à toute les deux. Parfois on se perd, mais on sait que nous finirons par nous y retrouver. Le temps, la patience, la tolérence sont nos plus grands atouts.

Au grand désaroi de mon mari (non dys) qui ne connait souvent que le chemin académique, mais il progresse et il vient à notre secours à l'occasion.

Les mots pour l'école, tapé à l'ordi. 😛

Pour le stress du parent face à l'école, on le met au placard pour sortir les griffes afin de défendre son enfant. Biensûr, votre enfant perçoit en parti tout cela, en contre partie vous finirez de grandir avec lui. on ne fait pas un enfant pour se guerrir, mais s'est toute de même un peu ce qui arrive, au minimum on finit de se construire avec ses enfants.

Je dirai enfin qu'il est aussi possible que votre enfant ne soit que non dys et que ce soit moins bien. J'ai une de mes filles qui lisait mieux que moi à 9 ans 😉 Je suis un peu frustrée et envieuse, elle a encore des progrès à faire en ortho et syntaxe, alors je me console en me disant que je suis encore en mesure de l'aider. Dans quelques années tout cela n'aura plus aucune importance. :b

Pour le bilinguisme, rassurez-vous. une étude du Dr SIEGEl au Canada a montré que s'il y a rééducation phonologique, les enfants dyslexiques bilingues progressent plus vite que les enfants dyslexiques n'ayant qu'une seule langue maternelle.

Tout va bien donc !

Bonsoir,

Dys, maman de Dys, française, j'ai vécu en Angleterre de 4 à 6 ans.J'ai paris à lire et écrire en anglais avec 2 ans d'avance sur les français. Lorsque je suis rentrée en France j’ai intégré le CP avec un an d'avance (je savais déjà lire et écrire mais en anglais). C'est vrai, il y a 40 ans l'instit n’aimais pas que je récite l'alphabet en anglais et non en français même si les autres de la classe n'allaient pas au delà de L.

La maîtrise de 2 langues n'est pas source de difficulté au contraire c'est une richesse.

En ce qui concerne le trouble Dys, il vient de moi mais la seule chose que je me reproche c'est de ne pas avoir pensé à la dyslexie face aux problèmes de mon fils. De toutes façons nos enfants sont fait pour moitié de nous et nous leur donnons nos atouts et nos faiblesses.

Mais ayant connu le problème vous même vous serez très bien place pour comprendre ses difficultés (s'il y en a !) et pour l'aider.

Il ne faut pas culpabiliser moi je leur ai fait un paquet cadeau : Dyslexie, allergies (mon aînée de sort plus sans son "crayon" pour une injection urgence), RGO..... mais aussi des qualité humaines, le sens de l'équité........

Ce qu'il faut surtout c'est ne pas stresser, votre enfant va le ressentir. Les choses ont évoluées depuis quelques années son parcours ne sera pas forcement le sien et vous serez là pour y veiller.

En attendant profitez bien de votre petit bout.