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nicoste
(@nicoste)
Membre actif

Bonjour

J’ai 38 ans et je suis enseignant ; et un question taraude mon esprit : suis-je dysorthographique ?

Pour que quelqu’un puisse m’apporter une réponse – si pas un diagnostic - je vous livre un peu de mon histoire.

Durant ma scolarité :

Je crois me souvenir que l’apprentissage de la lecture fut difficile : l’institutrice avait hésité à me faire redoubler.

L’orthographe fut catastrophique : j’ai accumulé un nombre impressionnant de dictée avec des notes négatives ; et le travail de mémorisation forcé que mes parents m’imposaient le week-end était sans résultat.

L’expression écrite était très médiocre : absence de vocabulaire et syntaxe incorrecte. De plus je me souviens que l’apprentissage de la grammaire n’avait pas de sens pour moi.

J’ai été très mauvais en algèbre ; par contre relativement doué pour la géométrie.

J’ai été incapable d’apprendre la langue anglaise – malgré un nombre impressionnant d’heures de soutien (3 heures par semaine durant 3 ans !).

Le regard des enseignants étaient compassionnels : enfant étourdi, enfant en grande difficulté qu’il faut encouragé, enfant qui ne pourra pas faire d’études longues en raison de ses capacités intellectuelles faibles.

J’ai redoublé une fois - en sixième. J’ai commencé à prendre conscience de l’existence d’un problème en considérant le regard affligé que mes portaient sur moi ; et personnellement, j’ai pris conscience de mes difficultés langagières qu’au niveau de la troisième. Après, ce fut le parcours du combattant : pour rattraper le temps perdu et pour réussir j’ai dû beaucoup travailler (apprendre les mots du dictionnaire, réapprendre les règles grammaticales, développer des stratégies – notamment des canevas de pensée). Et plus j’avançais dans mes études, notamment supérieures (études d’histoires et préparations aux concours), plus j’ai pris conscience d’une anomalie intellectuelle : tous mes efforts étaient vains ; ma cervelle était - et est toujours - semblable au tonneau des Danaïdes.

Pendant très longtemps, je ne pouvais pas me déplacer sans avoir un dictionnaire avec moi – en cas d’oublis, je paniquais. Actuellement, j’ai pris un peu de recul ; cela dit, il est amusant de constater que je suis devenu un collectionneur de dictionnaire….

Professionnellement, j’ai fini par avoir un concours – par chance ? ; et actuellement je suis enseignant. Reste toujours ce problème : je suis obligé de travaillé plus que les autres et notamment d’anticiper toutes les possibilités langagières que je peux rencontrer dans mon quotidien.

Face à ma problématique :

j’ai d’abord cru que cela a été dû à une immaturité et une fainéantise ; puis, j’ai supposé ensuite que si mes problèmes perduraient que la raison était d’ordre psychique : honte d’un retard au niveau du langage qui dégénère en inhibition ; inhibition aggravée par la honte parentale d’avoir un enfant « idiot ». Enfin, la persistance des problèmes, a fini par me suggérer l’idée vague d’une déficience intellectuelle au niveau de la compréhension logique et discursive ; et suite à une émission télévisée, j’ai retrouvé les mêmes difficultés dans des personnes atteintes de dyslexies. Cela dit, le stress qu’occasionne pour moi l’entrée dans l’écrit, m’a laissé croire que mon trouble du langage résultait pour une grande part d’inhibitions et pour une part non négligeable mais moindre, d’une incapacité intellectuelle.

Depuis quelques temps, je m’occupe d’enfants souffrants d’handicaps intellectuels ; et ma confrontation avec des orthophonistes a ravivé l’idée d’une possible dysorthographie.

Voici les problèmes auxquels je suis confronté dans mon quotidien :

1- Confronté à des exercices de logiques (ex. rouage de test de QI, découverte du sens logique d’une suite mathématique, compréhension de tournures de phrases alambiquées, …), je suis incapable de les résoudre immédiatement : il me faut beaucoup de temps et d’énergie pour trouver la solution – et encore …. Je me souviens que les tests de l’armé ont été très mauvais (8/20) ; et j’ai passé un QI l’an dernier qui fixait à environ 75 mes capacités intellectuelles. Lors de ce test, j’ai réussi à toutes les questions culturelles ; par contre le reste fut plus aléatoire : environs 30% de réussite aux questions mathématiques ; 25 % aux questions logico-discursives et aux exercices de repères spatiaux).

Autre constat : lorsque j’ai compris un problème abstrait, je suis le plus souvent incapable de l’expliquer ; et surtout de me souvenir de la solution !!!!

2 – Confronté à des tournures de phrases, j’éprouve des difficultés de compréhension. Il m’arrive aussi – mais moins qu’à une époque, de ne pas comprendre aussi des mots : si le mot n’est pas associé à objet réel alors le sens du mot m’échappe.

Par contre, ce qui me surprend, c’est m’on intérêt pour la littérature poétique – est-ce parce que le mot est chargé d’émotion ?

3 - J’éprouve des difficultés à élaborer des phrases complexes. Il y a un décalage entre ce je pense et ma capacité à l’exprimer par des mots. Et tous mes efforts pour intégrer la syntaxe sont désespérément vains.

4 - Je ne mémorise pas correctement les noms propres (de personne, de rue, …)

5 - Je ne mémorise pas l’orthographe de certains mots ; et j’oublie même l’orthographe de mots que j’utilise pourtant très couramment. Mon vocabulaire est relativement pauvre. Je suis obligé tous les trois mois d’enrichir mon potentiel langagier, pour pouvoir réactuliser mes capacités langagières.

5 - Je suis incapable d’indiquer correctement à une personne dans la rue une direction : je suis obligé d’utiliser des gestes, en cherchant ma droite et ma gauche ; en revanche j’ai une très bonne mémoire visuelle.

6 – La manipulation de la monnaie me pose aussi des problèmes : j’ai besoin de mes doigts – ou de surcompter mentalement - pour payer.

A part cela, je suis normal.

Ce qui ressort de tout cela, c’est (1) mes difficultés face aux abstractions, (2) le décalage entre ce que je pense et mes possibilités limités au niveau du langage – plus écrit qu’oral.

Conclusion : suis-je dysorthographique ? et si oui existe-il une possibilité de rééducation vue mon âge ? Enfin, est-ce un problème héréditaire ?

Merci de bien vouloir me répondre.

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Topic starter Posté : 01/06/2008 1:31
Timi
 Timi
(@Timi)
Nouveau membre

Merci pour votre témoignage.

Je ne saurais répondre à vos questions.

Mais votre parcours est intéressant pour nous parents d'enfants en difficulté et surtout nous donne de l'espoir.

Mon fils a 16 ans et actuellement en 3ème et éprouve le même genre de problème que ceux que vous avez affrontés.

Il fournit un travail que je trouve surhumain et qui n'est pas bien rentable.

Comment avez vous fait pour pouvoir continuer des études secondaires ?

Là nous sommes à la veille du brevet avec peu de chance de réussir.

Les difficultés se situent surtout au niveau de l'abstraction.

Contrairement à vous, le fiston est mauvais en géométrie, mais s'en sort en algèbre.

Est ce que vous pouvez m'expliquer ce que vous entendez par "canevas de pensée" ?

Je me rends compte que je vous pose plus de questions que je ne vous apporte de réponses 😉 .

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Posté : 01/06/2008 10:22
Claude
(@Claude)
Membre noble

D'après tout ce que vous nous racontez, je dirai que vous avez montré de nombreux symptômes de dyslexie en effet. La dysorthographie en découle.

Avec beaucoup de travail et d'obstinatiion, vous avez réussi à compenser, il suffit de vous lire pour le constater.

Si vous attendez un diagnostique, une orthophoniste pourra peut-être le faire, mais avec toutes vos compensations et le manque de tests adaptés aux adultes, elle risque de ne rien voir.

Je ne pense pas qu'une orthophoniste puisse améliorer encore votre niveau d'orthographe et d'organisation de la pensée, vousz avez déjà fait un chemin énorme. Mais qui sait, il y a quelques perles qui peuvent aider si elles vous écoutent pour trouver où sont les bonnes compensations et pour rectifier les mauvaises si vous en avez.

La question à se poser à votre niveau serait plutôt : est-ce que je souffre de cette situation ou est-ce que je peux me débrouiller avec mes difficultés et profiter de mes avantages pleinement (raisonnement transversal, capacité à traiter les cours de façon imagée, rapidité de pensée...). En fait, ce n'est pas la perfection qu'il faut rechercher, mais l'adaptation à un métier, à la vie en société.

Si tout se passe bien, cherchez plutôt à vous améliorer encore dans les domaines où vous êtes fort, pas dans les domaines où vous serez toujours moyen.

L'orthophonie peut se faire à tout âge si besoin il y a, le cerveau est en constante évolution jusqu'à la mort. Il est bien sûr plus "plastique" dans l'enfance, mais à l'âge adulte il est possible de d'analyser ses difficultés et sa propre façon de fonctionner, ce qui donne des pistes à l'orthophoniste pour adapter sa rééducation et avancer plus rapidement.

Sinon, poser un diagnostique à l'âge adulte est plus difficile que dans l'enfance, car le cerveau al compensé seul pour une dyslexie légère. Il ne fonctionne toujours pas avec la même rapidité et n'utilise pas les mêmes régions du cerveau, mais il y arrive. Il ne reste souvent comme handicap qu'un manque de temps pour parcourir tout ce chemin avant de trouver la bonne réponse, mais il y arrive.

Bravo en tout cas pour votre réussite, cela montre des qualités indispensables comme la volonté, le courage, la ténacité, l'imagination, la capacité de trouver des solutions concrètes à des problèmes difficiles et surtout la capacité à comprendre les enfants en difficulté qui est indispensable pour travailler avec eux correctement. N'est-ce pas là l'essentiel pour votre métier ? L'orthographe, de vous à moi, ce ne sera pas leur principal problème dans la vie et vous êtes la preuve vivante pour eux qu'avec courage et volonté, on peut atteindre son but malgré quelques désavantages.

Bonne route à vous !

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Posté : 02/06/2008 8:51
nicoste
(@nicoste)
Membre actif

Monsieur « Timi »

Il importe en préalable de rappeler que dans l’état actuel des choses, je ne sais pas quelle est la nature de mon problème. Comme je l’ai dit dans mon exposé, j’ignore totalement si je suis dysorthographique. Je pose avant tout une question sur une hypothèse qui m’interpelle. De plus, si par hasard je le suis, il y a vraisemblablement des degrés de gravité ; et certains spécialistes estimeraient peut-être mon cas bien ridicule par rapport à d’autres personnes réellement atteintes par ce dysfonctionnement.

Cela dit, en toute honnêteté je répondrais à vos questions, et j’espère du mieux possible.

Je constate que deux données ont été déterminantes dans mon évolution : 1- mon caractère têtu et combatif ; 2 – ma curiosité et mon intérêt pour la recherche scientifique.

D’abord, mon caractère :

Avec le recul, si je n’ai pas craqué c’est grâce à celui-ci. Seule la rage d’avancer peut faire bouger des montagnes, ou du moins m’a permis de repartir au combat. Mais par moment ce parcours me semble bien être celui d’un masochiste. Et je me demande, par moment, si je ne me suis pas fourvoyé dans mes études ; car développer tant d’énergie et de temps n’est pas sans conséquence sur la vie personnelle. Peut-être aurais-je dû suivre un parcours plus adapté à ma problématique… Mais puisque mon intérêt pour l’histoire a nourri mon esprit, la voie que j’ai suivie n’est donc pas négative.

Le second atout : ma curiosité.

J’aime découvrir et comprendre tout ce que je vois. C’est ce qui motive toutes mes actions et me pousse à aller de l’avant et donc à réfléchir. Cette faim de savoirs à contribuer indiscutablement à améliorer mon intelligence et indirectement à surmonter mes problèmes – ou plutôt à les cacher autant que possible du regard des autres.

Je dois beaucoup aux ouvrages historiques qui ont nourri dès m’ont plus jeune âge mon esprit : ils sont une ouverture sur la psychologie humaine. Ils ont été à l’origine de ces « canevas de pensée » que j’évoque dans mon exposé.

Ces « canevas de pensée » :

Durant mon adolescence, j’ai vite compris qu’il y avait un retard scolaire au niveau du langage ; et la stratégie que j’avais alors adopté n’avait rien d’extraordinaire : mémoriser des mots, et surtout lire pour améliorer la qualité de mes capacités linguistiques. De plus, il importe de préciser que durant mes années lycée, je n’avais pas encore à l’esprit de me cogner contre un mur : j’étais optimiste ; et je croyais que le travaille apporterait des résultats. Cela dit, pour combler des lacunes, la stratégie était alors de retenir des expressions pour pouvoir les réutiliser. Puis, est venu l’idée d’anticiper ce qu’on allait me demander, de deviner ce que l’autre attendait de moi.

Autrement dit, deux lignes directrices ont germé en moi – plus ou moins consciemment : l’une, développer des lieux communs réutilisables en toutes circonstances ; l’autre, deviner en amont ce que l’on allait attendre de moi et ainsi préparer ma réponse. Ce procédé fut relativement efficace : j’ai eu mon bac – de justesse - alors que mes parents et mes professeurs n’y croyaient pas du tout. Il est vrai qu’au bac de français ma note fut très mauvaise – je ne sais plus si ce fut 3 ou 6.

Si mon ego personnel est sorti de cette épreuve re-gonflé, en revanche à l’université, j’ai vraiment pris conscience d’un problème ; et c’est là que véritablement le doute sur l’efficacité de mes efforts est apparu. Face aux difficultés que je rencontrais lors des dissertations, j’ai compensé par la réflexion. Pour préparer un partiel, je cherchais dans mes cours la ligne directrice de l’enseignement du professeur et les points où il avait manifesté le plus d’intérêt. A partir de ces constats, je déterminais différentes possibilités de devoirs pour chaque cas ; j’élaborais ensuite un plan type, et je pré-rédigeais les phrases qui me paraissaient les plus importantes. Enfin, je mémorisais le tout durant des heures ; et lorsque le sujet était donné je n’avais plus qu’à me concentrer sur la mise en forme. Mes dissertations étaient très courtes et très schématiques, mais relativement efficaces psychologiquement sur les correcteurs. Ceux qui appréciaient la concision me mettaient de très bonnes notes. Mais la plupart me mettaient guère plus que la moyenne : il me reprochait l’absence de développement. Cette stratégie fut efficace jusqu’à la licence ; elle le fut moins au concours. Je vous passe les années de galères…

Cela dit, cette méthode m’a permis de concevoir des canevas de pensée, autrement dit des schémas logiques d’argumentation qui structurent mon discours écrit et oral – et qui actuellement amusent mes collègues par leur aspect systématique et rigoureux. Enfin, avec le temps, la maturité et aussi – et surtout – ma soif insatiable de savoirs, j’ai enrichi le contenu de ces canevas.

J’espère avoir répondu à vos questions.

Bien à vous.

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Topic starter Posté : 02/06/2008 8:09
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonsoir Nicoste,

Comme le dit Claude vous semblez présenter de nombreux symptômes de dyslexie.

Je me permets de vous poser une question : vous dites que votre apprentissage de la lecture a dû être difficile, mais qu'en est-il aujourd'hui ? Avez-vous une lecture fluide ou rencontrez-vous toujours des difficultés ?

Amicalement.

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Posté : 02/06/2008 9:36
Claude
(@Claude)
Membre noble

Je suis heureuse de voir que vos lectures vous ont permis de progresser. Pour mon fils, dyslexique sévère qui lit quand même beaucoup, l'orthographe des mots a toujours beaucoup de mal à rester en mémoire. Il a 15 ans bientôt et j'attends toujours qu'il puisse écrire les mots invariables de la même manière d'une ligne à l'autre... Le manque d'automatisation du mangage semble l'en empêcher.

Le manque de mémoire de travail l'empêche encore de tirer l'essentiel d'un texte et donc de faire des résumés corrects et d'apprendre les phrases essentielles. Il apprend encore tout sur le même niveau, les détails comme l'important. L'orthophoniste travaille ce point depuis 2 ans maintenant et malgré le travail et la volonté de mon fils, c'est tellement lent à venir !

Quant à anticiper ce qu'attend le professeur, vu son problème de tri de l'essentiel, vu son problème d'absence de synthèse de l'écrit, vu son problème d'anticipation dans le temps, il a encore du boulot.

Par contre, pour tout ce qui n'est pas écrit, comme lors du visionnage d'un film qu'il doit raconter et synthétiser et mémoriser, là ça fonctionne du tonnerre. Mais si je lui demandais de passer à l'écrit pour raconter le film, ce serait la même galère qu'avec ses leçons.

J'espère donc qu'un jour il réussira comme vous l'avez fait à mettre en place tout cela. Pour l'instant, il connait la technique, il a la volonté, il y travaille d'arrache pied tous les jours et 1 fois par semaine avec son orthophoniste mais ça ne suffit pas encore même si ça commence à s'améliorer lorsqu'il a du temps pour le faire.

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Posté : 03/06/2008 9:28
nicoste
(@nicoste)
Membre actif

Réponse à LAC

J’ai un très vague souvenir de mon CP. Mais ce qui est resté dans ma mémoire c’est qu’il y a eu hésitation pour un redoublement ; et je me souviens aussi que j’ai été placé dans une classe qui avait un double niveau. Pourquoi ce souvenir est-il resté, je ne saurais vous le dire – peut-être la première vexation notable ?

Par la suite, je ne crois pas avoir eu de problèmes de lecture ; et actuellement je pense pouvoir me permettre de dire que je suis un très bon lecteur : j’analyse très rapidement et mon débit est très fluide. En revanche, au niveau de la compréhension, je butte parfois sur des tournures de phrases.

Réponse à Claude

Je souhaite vivement que les efforts fournis par votre fils aient des résultats heureux dans un avenir proche.

Réponse aux deux

Merci pour vos réponses - Amicalement.

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Topic starter Posté : 04/06/2008 12:29
curidys
(@curidys)
Membre de bonne réputation

Bonjour nicoste,

Sur ce site vous trouverez une liste de signes qui font penser à la dyslexie.( Le fait d'avoir des lacunes dans la compréhension que vous mentionnez fait partie des symptômes de la dyslexie.) Il s'agit des 37 signes de la dyslexie de R. Davis. Vous le trouverez dans la liste des articles sur ce site. Je pense que cela pourra vous donner une bonne idée. Bravo pour votre parcours en tout cas et je pense que vos expériences vous aideront dans votre travail avec les jeunes. Ils ont besoin de modèles dans la vie. Amicalement Curidys 🙂 Je vous avais envoyé cette info en message rpivé, je ne suis pas sûre que vous l'ayez lu? Vous verrez un lien aux messages privés à gauche de cette page. 🙂

j'ai trouvé le lien.. http://apedys.org/dyslexie/article.php?sid=212

Message édité par : curidys / 04-06-2008 14:55

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Posté : 04/06/2008 11:04
liladrielle
(@liladrielle)
Membre actif

Je tiens VRAIMENT à te remercier pour ton témoignage. Je vois qu'il est possible de devenir prof même si tu dis que tu as eu de la chance. Je me retrouve dans ce que tu dis. Si ce n'est que ma capacité de travail n'est pas aussi importante que la tienne. Malheureusement, même si je travaille beaucoup, je fatigue vite. Et mon problème de compréhension m'empêche de mémoriser. Je suis obligeée de tout faire passer par l'oral ce qui me prend un temps fou ! Es tu professeur d'Histoire ou Instit ?

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Posté : 23/06/2008 10:43
nicoste
(@nicoste)
Membre actif

réponse à Liladrielle

J'ai envoyé sur ta messagerie personnelle une réponse à ta question. J'espère que le contenu de ce courrier apportera des infos qui te seront utiles.

Cordialement

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Topic starter Posté : 27/06/2008 12:04
nicoste
(@nicoste)
Membre actif

J'ai assisté à une conférence de Frédérique Lahalle sur la dyslexie. Cette dame est une institutrice qui exerce à Paris dans un institut qui s'occupe d'enfants atteints de dyslexie. Elle est elle même dyslexique. Elle nous a parlé de son parcours difficile et nous a dit avoir été diagnostiqué dyslexique à l'âge de 40 ans !! Ma question est donc la suivante : faut-il aller en région parissienne pour trouver ce genre de spécialiste ? Merci de bien vouloir me donner une réponse.

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Topic starter Posté : 28/01/2009 10:28
Cathy02
(@Cathy02)
Membre estimable

Bonjour Nicoste,

Si j'avais un élève devant moi présentant des "symptômes" identiques, j'aurais tendance à diagnostiquer 3 formes de dysfonctionnement :

- dyslexie/dysorthographie

- dysphasie

- dyscalculie

Je vous aurais posé entre autres les questions suivantes :

- Y a-t-il des gauchers, des asthmatiques, des allergiques, des daltoniens ou des autismes dans votre famille?

- A quel âge avez-vous su lire l'heure analogique et l'heure numérique?

- Comment étiez-vous en sport?

- Deviez-vous regarder le tableau à plusieurs reprises pour reproduire un mot ou une phrase sur votre cahier?

- êtiez-vous capable de résumer un film ou un livre, ou expliquer succintement (sans excès de détails) un prbplème ou une situation?

Bravo pour ce témoignage.

Au fait, cher collègue, vous êtes prof de ...?

Amicalement.

Amicalement, Cathy

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Posté : 28/01/2009 2:29
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

je nai lu que la premiere phrase ( manque de temps rt de vonlonté je lavoue )

jai toujours ete tres surprise que des personnes dys... puisse devenir prof ou enseignant !

je sais quil y a differente forme de dys et differente intensité ....neanmoins peu ton compensé totalement ??

IL marrive de lire certain ecrit de personne qui redige et ponctu parfaitement ....moi jen suis imcapable ! comment faut cest personne ??

Y A TIL UNE REEDUCATION SPECIFIQUE ??

peu etre ??

en ce qui me concerne jai eu une reeducation tardive cela explique peut etre mon incapaciter a etre parfaite !

mon fils egalement dys a 13 ans aujourd(hui il a commencer sa reeducation en CP et il semble etre partit pour etre pire que moi ....

comment faire vous pour rediger et ponctuer vos texte ....et devenir prof ??

CELA MINTERPELLE :#

CATHY

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Posté : 29/01/2009 12:24
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonsoir,

Cathy, ton loulou est comme le mien en 4eme _ et en 4eme, les cours se font plus denses ( plan plus elaboré et bcp bcp à ecrire et à lire, sans compter les documents descriptifs avec des tas de mots peu usites _ en histoire, en science, en physique) _

Ca fait bcp à ingurgiter dans un espace de temps qui ne laisse pas la place pour imprimer la structure d'un plan et ses sous-titres_ j'ai un taux de confusion dans le plan par rapport aux reponses attendues principalement sur des mots qui n'evoquent pas grand chose en image mentale_

Un exemple bete_ il a ecrit constatation pour constestation sur la periode de la revolution française_ constestation qui va en rapport avec la philospohie des lumieres s'imprime dans sa tete constatation = evenements liés à la revolution prse de la bastille, le jeu de paume... bref, sur 1 mot mal aiguillé des le depart, je rame à le ré-organiser _

Et des comme ça, j'en ai un paquet où il faut rectifier en donnant annecdote historique, repere fort pour contrarier la mauvais enregistrement au depart_

Ca n'empire pas, il faut du juste plus de temps pour ingurgiter un vocabulaire plus fourni, plus elaboré_

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Posté : 29/01/2009 11:57
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

oui oui cricri ....tout çà je le sais !

ce que jai voulu dire ds mon message .....cest comment une personne dys puisse devenir prof ou enseigant ...ou a lheure actuelle on leur demande des tas tecsigences a lecrit ??

je suis scotché lorsque je lis des textes ecrit par des dys sans fauttes et bien ponctuer .

comment faut il ???

que se soit moi ou mon gamin ayant reçut une reeducation tardive ou bien precosse .....notre difficultés a lecrit reste bien presente :#

cathy

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Posté : 30/01/2009 4:45
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