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aspect génétique ?
 
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aspect génétique ?  

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Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Bonjour,

Pour certains d'entre vous, dyslexiques adultes, l'éventualité d'une transmission génétique à vos enfants ne fait pas de doute. Depuis que le diagnostic est établi pour notre fils, je me suis documentée, comme vous, j'ai découvert beaucoup de choses, comme vous, et il y a un point qui me pèse.

Voilà. J'ai appris à lire avec impatience, grand bonheur et facilité. J'ai eu de bons résultats dans les matières littéraires (français, histoire, latin). Mais, dès le CM, quand il a fallu aborder les maths, algèbre, arithmétique et géométrie confondus, sans parler des tables de multiplication, l'horreur a commencé. L'introduction des maths "modernes" au collège n'a rien arrangé. J'étais incapable de comprendre ou au prix de gros efforts, de faire les exercices, les contrôles était des catastrophes. Il y a une légende familiale sur l'histoire de mon désamour avec les fractions.

Par ailleurs, j'ai appris à marcher plus tard que mes soeurs et mon frère, d'après ma mère. Idem pour l'apprentissage du vélo. J'admirais ma soeur quand elle faisait du patin à roulettes ou sautait à la corde. Au collège, un conseiller d'orientation inspiré m'a collé une étiquette "d'incoordination motrice" qui a beauoup amusée ma famille, qui me surnommait gentiment "à droite,-à gauche". Apprendre à conduire fut comique, les manoeuvres épiques. A table, je tiens mes couverts à l'envers et accomplit certains gestes itou. La découpe d'une volaille est un exercice du haute voltige. J'ai toujours du mal avec l'horizontalité et la verticalité, la latéralité, lire l'heure. Et j'en passe.

Est-ce que ces éléments ont un rapport avec la dyslexie de notre fils. Autrement dit, suis-je la coupable ? Précisons que le papa a appris à lire en dehors du cadre scolaire et a fait de brillantes études, et qu'un neveu de mon côté, sans avoir été dépisté réellement, a rencontré de grosses difficultés scolaires et présente des troubles, pour moi associés, à la dyslexie.

Rassurez-vous, je n'en fais pas une fixation. Après tout, savoir qui ou quoi ne change rien à l'affaire. J'ai besoin de comprendre pour mieux soutenir notre enfant, ce qui m'apporte énormément sur le plan personnel. En le faisant travailler, j'ai l'impression de maîtriser des notions que je n'avais pas captées autrefois. Je vais pouvoir repasser un autre bac !

Et, vous savez quoi, parfois, je suis fière qu'il ne soit pas comme les autres ! Mais chut...

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Topic starter Posté : 25/03/2010 12:18
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

"J'ai appris à lire avec impatience, grand bonheur et facilité."

si on appelle cela de la dyslexie, alors je n' y comprends plus rien.

Vous décrivez chez vous de la dyspraxie,

ce qui gène terriblement plus les maths que le français, le langage.

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Posté : 25/03/2010 1:10
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Plus de dyspraxie chez vous que de dyslexie. Votre fils est en plus dyslexique. Une touche d'originalité supplémentaire qu'il assumera aussi bien que vous je l'espère.

GENE

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Posté : 25/03/2010 1:32
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Merci infiment de m'avoir répondu et d'avoir donné un nom à ce qui me gêne depuis si longtemps. J'accepte mieux mon parcours et me sens pleine de courage pour continuer d'exercer mon métier de maman.

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Topic starter Posté : 25/03/2010 2:12
Claude
(@Claude)
Membre noble

Pour l'instant les recherches génétiques montrent un lien génétique entre dysphasie et dyslexie. Ils n'ont étudié que ce type de famille.

Un jour, ils étudieront le lien entre trouble du langage oral et/ou écrit et dyspraxie. Nous avons de nombreux exemples dans les familles.

Chez nous, le garçon est dyslexique sévère, la fille dyspraxique légère. Les parents ni l'un ni l'autre, un peu de TDA cependant, mais dans la famille oncles, tantes, grand-parents, etc. on a de la dyslexie ou de la dyspraxie.

A mon avis on va découvrir petit à petit les liens génétiques entre tous ces troubles. J'espère qu'on n'oubliera pas non plus les avantages qui ont été développés...

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Posté : 25/03/2010 11:36
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

A votre connaissance, Claude, existe-t-il des enquêtes en cours à ce sujet ?

En fait, savoir qu'il y a un terrain propice à une anomalie nous aurait peut-être permis un dépistage plus précoce, évité de crier, de menacer, de torturer notre enfant avec des leçons supplémentaires jusqu'à le faire pleurer. Ces devoirs-maison ont eu leur utilité mais ils auraient pu se dérouler dans un climat plus serein. J'en frissonne encore.

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Topic starter Posté : 26/03/2010 10:49
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

Nous en frissonons tous, et regrettons de ne pas avoir de dépistage plus précoce.

Mais ça viendra. Hormis les rééducation, nous ne faisons plus faire de devoir académique au delà de ce que demande les devoirs du soir (il n'y en pas beaucoup).

Les progrès sont énormes, nous travaillons plus sur la culture générale, les explications orale sur tout. Géographie avec le globe terrestre, itinéraire sur carte pour les vacances, gestion de l'argent de poche, ordre de grandeur, dosage en cuisine et suivi de recette, jeux de société à la ludothèque, lecture d'histoire, échange sur les doc à la télé, le sport, les activité manuelles, hitoire en regardant les infos et en se référent à l'architecture, la mode, etc... Toute ces infos lui permette de mieux apprécier la globalité des choses, et chez certain dys cette dimension global est importante pour ensuite comprendre les détails. Plus il y a d'infos, plus il y a de connection de mémoire possible.

En fonctionnant ainsi, nous ne mélangeons plus le rôle de parent et celui de répétiteur qui n'est pas très drôle.

GENE

Geneviève

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Posté : 26/03/2010 11:23
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Bonjour Chantalotte,

Oui, il y a actuellement des recherches sur l'origine génétiques des dys (les projets Neurodys et Genedys).

J'ai posté une lettre d'information concernant le projet Genedys dans la partie "chercheurs", le sujet s'intitule : "GENEDYS - LETTRE D'INFORMATION - SEPTEMBRE 2009"

Amicalement.

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Posté : 26/03/2010 12:53
candy-06
(@candy-06)
Membre de confiance

bonjour a tous ,

Je suis la maman d'une petite fille agée de 10 ans qui est dyslexique , dysorthographique et dysgraphique .

Elle a vu le centre référent des troubles du langage et la neuro pédiatre m'a conseillé de prendre R.D.V. chez un généticien .

Mais en quoi cela consiste exactement ?

Merci au par avance de me répondre

Une maman de NICE 😛

candy-06

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Posté : 26/03/2010 5:03
Chantalotte
(@Chantalotte)
Membre estimable

Pardon, LAC, je n'avais lu que la première page du document, c'est tout à fait le genre d'information que je cherchais, merci.

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Topic starter Posté : 26/03/2010 7:15
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Pas de problème Chantalotte, c'est à la fois l'avantage et l'inconvénient d'avoir un site qui propose plein d'infos !!!! 😉

Message édité par : LAC / 26-03-2010 19:33

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Posté : 26/03/2010 8:25
Claude
(@Claude)
Membre noble
Citation : candy-06 

bonjour a tous ,

Je suis la maman d'une petite fille agée de 10 ans qui est dyslexique , dysorthographique et dysgraphique .

Elle a vu le centre référent des troubles du langage et la neuro pédiatre m'a conseillé de prendre R.D.V. chez un généticien .

Mais en quoi cela consiste exactement ?

Merci au par avance de me répondre

Une maman de NICE 😛  

Le test génétique est là pour éliminer une éventuelle anomalie chromosomique déjà connue et qui montrerait que la dyslexie vient de cette anomalie génétique. De nombreux syndrômes déjà identifiés conduisent en effet à des symptômes de dyslexie.

Une simple prise de sang permet d'analyser un génôme.

Faites-le, cela permettra de savoir s'il y a autre chose derrière la dyslexie profonde ou pas.

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Posté : 28/03/2010 11:18
candy-06
(@candy-06)
Membre de confiance

Bonjour Claude ,

J'ai pris déjà R.D.V. avec une généticienne car la neuro pédiatre pense qu'il y a autre chose derrière ! Un I.R.M est aussi prévu pour le début Avril mais je vis dans l'angoisse , j'espère qu'il n'y a rien derrière 🙁

Merci encore pour votre aide cela m'aide beaucoup car j'avoue que je suis perdue

candy-06

candy-06

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Posté : 28/03/2010 5:07
HeleneL
(@HeleneL)
Membre actif

à propos de ce lien génétique:

- mon ainé est dyspraxique (bien compensé) et dysgraphique (là c'est galère, ses cours sont des torchons illisibles du coup il a un mal fou à les apprendre, et dans les interros il fait les réponses au plus courts, points perdus pour manque de soin etc - il est en 4ème). En ce moment s'ajoute d'ailleurs une bonne dose de je m'enfoutisme, réel ou affiché pour sauver la face je ne sais pas trop mais déjà qu'il n'a pas la cote avec ses profs vu son écriture, ça n'arrange rien.

- mon second a des soucis plus sérieux, une dysorthographie importante plus troubles lecture.

- mon troisième n'a que 3 ans, je le couve comme un aigle, au sens où je guette ses phrases, ses gestes en me demandant si, lui aussi ... ??? L'ainé est asthmatique, le deuxième eczéma, mon troisième, pas mal d'allergies (il nous a déjà fait un oedème de quincke) ... Si c'est génétique, celà veut-il dire que le troisième (je n'ai que des fils) risque d'être touché ? C'est déjà pas marrant avec l'ainé. Carrément flippant et angoissant avec le deuxième. Parfois, je ne suis pas sûre que j'aurai le courage de me battre autant pour mon troisième si c'est le cas pour lui aussi. Marre que notre temps libre avec mon fils soit en grande partie bouffé par tout ça.

Je trouve que le petit dernier s'emmêle complètement dans ses articles (mon maison, ma pantalon), qu'il recopie (ou plutôt essaie de) recopier de droite à gauche, il mélange toutes ses couleurs. Normal ? A partir de quel âge les signaux d'alerte ? Est ce qu'on peut éviter tout ça si on s'y détecte tôt ?

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Posté : 02/04/2010 9:13
LAC
 LAC
(@LAC)
Membre célèbre

Citation HeleneL : "Est ce qu'on peut éviter tout ça si on s'y détecte tôt ?"

Eh Bien, non. Etre dys, c'est comme être gaucher, blond....

On naît dys et on est dys toute sa vie.

Par contre, plus vite on détecte et mieux c'est pour aider l'enfant. Déjà pour l'aider à comprendre ses dysficultés, à mieux les accepter, pour mettre en place des rééducations etc.... Je doute que cela épargne le classique parcours du combattant des parents (et malheureusement des enfants) sur un plan scolaire.

Effectivement, avec le recul, mon fils présentaient déjà des signes dès la maternelle...

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Posté : 02/04/2010 9:53
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