En Bretagne, le centre référent du langage nous a dit que Hugo ne dépendait pas de la MDPH ... mais que l'on reconnaissait ses difficultés, qu'il avait les capacités pour compenser ! (il a un très bon QI)

A Paris, le médecin scolaire du primaire qui a lu son dossier m'a contactée pour me dire qu'il fallait penser à éventuellement faire une demande de reconnaissance auprès de la MDPH ... C'était au téléphone, on devait se revoir mais l'année (enfin la demi-année vu qu'on est arrivé ici début Mars) est passée trop vite et on ne s'est jamais revue ! Elle m'a dit que cette reconnaissance par la MDPH était à "double-tranchant" ... mais je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire par là ...

Voilà où nous en sommes !

Ma fille n'aurait même pas été capable de prendre le cours sous la dictée, ou pour le moins, bien moins compréhensible. Je sais que nombre de parent recopie toute les leçon au propre à la maison, pour être sûre d'avoir un support pour les révisions. Surtout pour l'hist, le fraçais, l'anglais et les math.

Je ne vois que des avantages (dans l'état actuel de l'accueil des enfants dys) à la reconnaissance de handicape.

Un PPS a une valeur légal, contrairement au PAI qui n'est appliqué qu'au bon vouloir des différent interlocuteur. Il y a donc des possibilités de recours si la scolarité devient problèmatique.

Certaines MDPH n'accordent plus de reconnaissance de handicape pour les dys qui n'ont pas besoin d'aménagement type ordi, AVS ou orientation spéciale.

L'idéal, dans le cas de votre fils serait un PAI appliqué. Hélas les enfants dys qui n'ont besoin que d'aménagements type: photocopie, tiers temps et un minimum d'attention se retrouve trop souvent les moins bien accompagnés. Les enseignants ne comprennent pas pourquoi aider un enfant qui réussira mieux que la moyenne de la classe avec des aménagements. C'est considéré comme du favoritisme, il est donc très difficile de faire respecter un PAI.

Un enfant précoce sans aide pour une dys plutôt bien compensé peut souffrir énormément. Il se retrouve en queue du peloton classe, voir il redouble alors que son niveau de compréhension est bon. Son intelligence est renié et il peut perdre son estime de lui même, pire remettre en doute ses raisonnements.

GENE

Mon fils souffre ( et c'est bien le terme) d'une dyslexie severe il n'arrive pas a lire il est en cm1, dans tout vos témoinages , vous parlez de dysorthograhie, mais comment faire pour que mon fils puisse lire l'énoncé. Sa maitresse ne peut pas tous lire. L'ordinateur, par le biais d'un scanne peut lire pour lui, mais c'est ingérable en classe. et puis il a du mal s'organiser à coller ces leçons, alors géré avec un ordinateur.

Sabremi, votre enfant est-il suivi dans un centre référent ou par un neuropédiatre ?

Si votre enfant ne parvient pas à lire seul, c'est probablement qu'il a besoin d'une aide humaine, donc d'une AVS. Vous a-t-on déjà proposé une aide humaine pour votre enfant ?

Aide humaine, justement pour apprendre à gérer l'ordi.

Des aides pour aller vers l'autonomie.

GENE

Merci !!

J'espère que le PAI qu'on est sur le point de mettre en place fonctionnera bien !

Attention, je n'ai pas dit que mon enfant était précoce ... je ne l'ai jamais considéré comme cela ...

Mais c'est sûr qu'il n'arrête pas de se comparer aux meilleurs, voire même à sa soeur qui a un an de moins ... et c'est super dur psychologiquement !!!

Même sans être surdoué, en lisant vos propos, votre fils n'est pas sot et loin de là. Il compense et fait ce qu'il peut pour faire comme les autres.

Mais plus le temps passe et plus il remet en doute ses compétences, parce que malgré ses efforts, ses résultats ne reflètent pas son niveau.

Ma fille a un QI dans la moyenne haute, sans précocité, il est facile de constater ses déceptions devant ses "demi réussites". Il est aussi plus difficile de lui faire constater ses réussites.

Je ne sais pas si c'est lié à la dys ou une conséquence psychologique, mais il semble que les dys aient tendence à ne voir que les verres à moitié vides.

Pour éviter que cette tendence ne s'accentue, un dys a besoin d'être soutenu, à la maison, mais aussi à l'école au travers d'aménagement et/ou d'un minimum de bon sens.

GENE

Gêne, je retrouve la même carastéristique chez mes 2 enfants dys, tous deux dans la moyenne haute avec deception devant les demi-réussites !

Csteph, c'est certain que c'est une bonne chose qu'ils puissent mieux compenser que d'autres enfants dys, mais les conséquences d'une non prise en compte de leur difficultés ou non acceptation de celles ci par eux, les amènent rapidement à douter de leurs compétences, puis à une dévalorisation pouvant les conduire à une dépression.

Dans ce sens, vous avez raison de solliciter un PAI, et au vue des difficultés de votre loulou, il serait sans doute judicieux de faire les démarches auprès de la MDPH.

Pour information, notre fille a une reconnaissance auprès de la MDPH qui lui a permis d'obtenir une secretaire lecteur scripteur (ou ordinateur si elle avait été prête), tiers temps et dictée à choix multiples au brevet. Elle vient de rentrer au lycée, elle a choisit un bac pro conduite et gestion hippique, mais on lui proposait une orientation en bac general si elle le souhaitait....

Sans aménagements pour la soulager des éfforts necessaires pour compenser, serait-elle arrivée jusque là ?

karine

Message édité par : karine / 26-09-2011 22:29

Message édité par : karine / 26-09-2011 22:49

Je n'ai pas pris le temps de lire le tout début du post.

Je vous fais part de ce que je constate pour ma grande.

Elle a étudié le français et anglais avec le CNED de la 6ème à 3ème, et toutes les autres matières à partir de la 4ème au CNED également.

Je l'ai dispensé de prendre des notes, aucune copie de leçon, j'ai entièrement servis de secretaire pour les rédactions et pour les résumer en 6ème et 5ème; et à partir de la 4ème, elle rédigeait au brouillon à sa façon, et je prenais sous dictée au propre, je suis beaucoup passée par des réponses orales, en alternance avec des réponses écrites, et nous avons travailler uniquement sur des dictées à choix multiples.

Je précise qu'elle a arrêté l'orthophonie en fin de 6ème.

Elle vient de rentrer en 2nd, et je suis stupéfaite des progrès en prise de note, capable de prendre une page entière avec très très peu de fautes, aucune de dyslexie (elle a une dyslexie dysorthographie mixte séèvre), evidemment ensuite la fatigue reprend le dessus. Mais cela montre bien que lui avoir proposé des aménagement importants en écriture, ne la pas emêcher d'évoluer sur sa dysorthographie.

Pour la lecture, ce n'est malheureusement pas encore fluide, mais ça viendra, je ne m'inquiète plus.

J'avais moi aussi une réticence à lui proposer trop d'aménagements, et pourtant, je ne peux que constater que cela a été bénéfique 😉

karine