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Précipitation collective !  

pulsar1343
(@pulsar1343)
Membre actif

Si nous sommes, à l'heure actuelle, tous en train de chercher la recette miracle pour guérir nos dyslexiques, c'est à cause du concensus de la "Lecture au CE2". Mon enfance de dyslexique, a été pour moi un acharnement à essayer de lire au détriment de bien d'autres choses intéréssantes. En effet, si l'enfant dyslexique n'arrive guère à utiliser des supports écrits pour s'instruire, il peut toujours écouter. Il en est tel, qu'il faut, à mon avis privilégier cette voie pour plusieurs raisons. L'enfant compensera son déficit écrit à l'orale, de ce fait apprendra autan si ce n'est plus que les élève dit "normal". Deplus, il aura une meillieure estime de soi. Et enfin une culture orale trés grande. Pour ma part, même si j'ai sue lire ou déchiffrer au CE2 - que j'ai due redoubler- la lecture est un outil inefficace jusqu'a un âge très tardif chez le dyslexique-le premier livre que j'ai lue spontanément été en 3ème, est le premier que je compris !

Pourquoi alors, leurs infliger un enseignement essentiellement écrit, alors qui ne leurs est pas adapté?

Pourquoi ne pas simplement retarder l'utilisation de support écrit au bénéfice d'un enseignement oral beaucoup plus efficace?

Un enseignement écrit, et donc inadapté, ne fait que renforcer leur retard.

De nos jours, le nombre sans cesse croissant de document audio et visuel éducatif agmente les possibilité de ces enfant. Par exemple il existe une multitude de cours audio de tout niveau sur Itunes !

Biensure, me diriez vous, mais l'école alors?! Je suis actuellement en 4ème années de chirurgie dentaire, j'ai donc passé ma première année de médecine qui est connue pour sa grande difficulté. Cette difficulté née en réalité du fait que des lycéens bercés par une éducation nationnal autarcique ne leurs ont jamais appris à apprendre. Ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autre, mais mon expérience, me fait me rendre compte que l'école a été pour moi une contrainte permanante à mon éducation.

" Il faut passer outre", Si vous essayer de rentrer dans le moule c'est là que l'enfant se trouve en difficultés

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Topic starter Posté : 06/10/2009 2:41
myla72
(@myla72)
Membre actif

Bonjour

Maman d'un enfant dyslexique et dysorthographique, descolarisé pour l'instant, je suis également convaincu des supports auditifs et visuels, on travaille beaucoup sur l'oral et le visuel, musée, conférence tout sert de support pour l'apprentissage.

Mais comment faire ? Ils ne rentrent pas dans un moule, stéréotypé du parfait écolier, qui doit boire ce qu'on lui dit ou lui fait lire, il doit penser comme on lui dit et faire comme on lui dit.

Ces enfants ont une richesse créative , et emotionnelle mais ce sont ds matières secondaires il faut être bon en Français ou en Maths pour être un bon élève.....Mais il n'y pas que ça...Sinon bravo pour votre cursus....Une belle preuve de réussite bien que vous ne rentriez pas dans la moule...

Cordialement

MYLA

Garder espoir...Voir toujours plus loin, plus haut....

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Posté : 06/10/2009 3:08
pulsar1343
(@pulsar1343)
Membre actif

Synchronisation auditive et visuelle; c'est la solution je vous ferai un petit manuel. Là mon ordi bug trop :paf

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Topic starter Posté : 07/10/2009 11:34
michele
(@michele)
Membre de confiance

je pense qu'on est tous candidats pour le petit manuel!

michele

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Posté : 08/10/2009 12:50
Claude
(@Claude)
Membre noble

100% d'accord avec toi pulsar ! L'écrit, c'est l'orthophoniste qui permettra à l'enfant d'y entrer, plus tard que les autres, mais d'y entrer un jour sans humiliation ni blocage.

Si seulement c'était possible. Je rêve d'une éducation nationale qui entre enfin dans le 21ème siècle et utilise toutes les formes d'apprentissage à notre portée actuellement.

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Posté : 08/10/2009 12:55
pulsar1343
(@pulsar1343)
Membre actif

J'ai rédigé un petit document sur ma façon d'apprendre qui pourrai vous aider. je le met à votre disposition. Ce n'est qu'une ébauche, mais le fruit d'un long travail cependant. Voici mon adresse mail: me concacter pour que je vous l'envoi Pulsar1343@hotmail.com. Pour tout autre renseignement contactez moi je suis à votre disposition.

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Topic starter Posté : 08/10/2009 8:04
rhone
(@rhone)
Membre actif

il serait plus prudent d'éditer votre mesage où vous indiquez votre adresse mail pour la supprimer.

Pour vous contacter par mail, il suffit de claiquer sur votre pseudo, et votre adresse reste invisble.

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Posté : 08/10/2009 8:16
pulsar1343
(@pulsar1343)
Membre actif

Si j’écris ces mots c’est parce que mon enfance fut bercé par l’échec cuisant de ma scolarité. Parce que ma vie sociale à l’école fut un cauchemar et qu’a ce jour tout ces détracteurs ont succombés à la difficulté des études, tous sans exception. C’est parce que la dyslexie, que créent l’éducation contemporaine, est le maux de beaucoup d’enfants et d’adulte qui souffrent, de cette incapacité a se mouvoir entre les lettres, que ces mots sont remplis d’espoir. C’est avec le plus grand bonheur, que je partage le peu de chose que j’ai pue apprendre sur cette différance.

Section I : Synchronisation audio-visuelle

1) Introduction : cette technique, comme son nom l’indique, met en jeu l’audition et la vision. Elle est basée sur l’association de stimulation auditive et visuelle afin de permettre une compréhension des matériaux lus par l’individu dyslexique

2) But : Cette technique reste une ébauche expérimentale, n’ayant pas fait l’objet de test ni d’étude scientifique ayant mis en évidence le bien fait de cette technique à ce jour.

Cependant l’objectif de cette technique est de permettre à l’enfant dyslexique de subvocaliser le matériel écrit avec toutes les conséquences que provoque la subvocalisation.

3) Principe : Cette technique repose sur des observations empiriques. Cependant j’ai pu constater dans le cadre de cette technique – puisque j’en demeure l’unique expérimentateur à ce jour – une nette amélioration de ma lecture et de mon expression écrite.

Le principe repose sur le fait que le dyslexique n’arrive pas, lors d’une lecture, à comprendre ce qu’il lit. Je me suis posé la question « Pourquoi, je ne comprends pas ? » deux réponses me sont venues. La première : la concentration que me demande la lecture pour arriver à déchiffrer les phonèmes et les lettres, est telle qu’elle absorbe toute mon attention, de ce fait je n’arrive donc pas à comprendre l’objet de ma lecture.

La seconde : Les informations visuelle qui stimulent les aires de la lecture ne son pas suffisamment connectées aux aires de la conceptualisation, expliquant le déficit de compréhension.

Je développerai donc dans les parties suivantes ; comment j’ai pue vérifier ces hypothèses et laquelle des deux fut exacte.

4) Expérimentation :

Matériel : Dictaphone, matériel à lire, écouteur.

Protocole : J’ai réalisé deux expériences.

La première consistait à m’enregistrer en lisant à haute voix un texte. Puis, je l’écoutai. La première constatation fut que je ne compris pas un mot de ce que lu à haute voix. La deuxième, j’écoutai je ce que je lu, je compris tout dans les moindres détails et retenu une très grande partie des informations. La troisième, que beaucoup d’erreurs de phonèmes était présent. J’en déduisis donc ; que premièrement que même la lecture à haute voix n’est efficace, deuxièmement que je comprenais l’intégralité des choses entendue et troisièmement que le support entendus se fixait beaucoup mieux dans ma mémoire à court terme puis à long terme.

La deuxième fut d’enregistrer un autre texte celui-ci était d’une longueur d’une vingtaine de pages – il s’agissait de la dissection de la région supra-claviculaire Rouvière-, puis de l’écouter tout en suivant sur le livre directement. Les résultats : la compréhension fut encore meilleure que la première fois, et la mémorisation excellente – il me suffisait de l’écouter-lire 3 fois pour connaitre par cœur. Pour être plus précis, je lisais cette description car j’allai réaliser une dissection à la fac les jours qui suivait. Les résultats furent surprenants, je connaissais dans les moindres détails l’anatomie de la région supra-claviculaire, si bien que je récitais les étapes sans effort !

Troisième expérience : Sur internet, une source inépuisable d’information sous toutes les formes, ma poussé à écouter des livres audio. J’aime la littérature mais l’effort que me demande la lecture m’en dégoute vite, jusqu'à ce jour. Sur le site www.audiocite.net, sont disponible en ligne très grand nombre livres audio. J’ai téléchargé pierre et jean de Maupassant. Je lu le livre tout en écoutant la voix de la lectrice. Cette lectrice confirmée, respectai scrupuleusement les règles de ponctuation, prononçais parfaitement chacun des mots, et quant à son rythme elle lus ce livre en 6 heures : un temps plus que raisonnable pour ce que j’ai pu appeler, dans mon adolescence : un « pavé ». Un régale pour mes ouïes et mes yeux, extase des sens, une voix si proche qui vous narre ce que vous ne pouvez point. De voir ces mots se sublimer dans votre esprit jaillissant en moi en vague d’émotion ! Il s’agissait d’une synesthésie, comme si j’étais connecté à l’auteur : je buvais ses paroles. Je lu le livre d’une presque traitre, en oubliant même ma condition. Après cette expérience, je fus stupéfait de l’amélioration de mon écrit. Ma lecture est de plus en plus fluide à mesure que je pratique cet exercice.

5) Conclusion et pistes à suivre :

*La seconde hypothèse est la plus valable des deux et explique tout les phénomènes. Cette technique utilise donc la plasticité neuronale – j’ai plus de 21 ans à présent - et connecte bien les aires de la lecture aux aires de la conceptualisation, j’arrive à présent à lire des livres très ardus sans me fatiguer ce qui n’était pas le cas avant.

*Il faut solliciter ce type d’exercices tout le temps ils permettent de « rééduquer » l’enfant. Même si je suis plus convaincu d’un fonctionnement différent soit à l’origine de la dyslexie. Mais choses étant que le monde dans lequel nous vivons demande à des gens différents de travailler sur des supports écrits !

*Fournir beaucoup de documents audio, de vidéo éducatives etc. L’enfant dyslexique est avide de savoir.

*Son pouvoir créatif, en particulier dans les arts ne reflète que son désir de s’exprimer. Il n’arrive guère à le faire à l’écrit il le fait donc en le dessinant ou dans la musique par exemple.

*Pour apprendre à jouer un instrument n’essayer même pas le solfège, il ira plus vite à l’oreille ou avec des méthodes anglo-saxonnes.

* Si il a un devoir à l’écrit à faire, faite lui écrire à l’ordinateur sur un logiciel de traitement de texte. Il sera plus productif. Les supports dynamiques sont moins contraignants et ne l’obligeront pas à reprendre plusieurs fois sur des feuilles différentes.

* Il existe des logiciels de dactylographie gratuits sur internet, qui lui permettront d’écrire beaucoup plus vite. Ils sont très ludiques. Vous serez ensuite surpris de constater qu’il écrira spontanément.

Section II : l’apprentissage.

1) Considérations : La transmission du savoir se fait par écrit. L’écriture, et je le considère vraiment, est la plus belle invention de l’homme. Ma bataille fut et est, d’adapter ce savoir à mon être, différent. Nombres furent la frustration devant mes confrères qui n’eurent rien à soulever pour y arriver. Mais la peine forme la volonté. Mon avidité, mon assiduité m’ont conduit sur des chemins très difficiles. Ces routes, où personne, ou presque ne vous aide, car impuissant devant l’ignorance, ne font qu’accentuer ce désarroi. Vous asseyez de vous convaincre ne de pas être nul devant l’évidence. Mais sous ces nuages sombres, ici bas, vous croyez en votre destinée – mais en ai-je une ? Tout ça n’est-il qu’une erreur ?- . Et parfois entres ces masses polymorphes on aperçoit une lueur d’espoir. Cette lumière claire, qui laissent une traîné derrière elle, me laisse espérer des lendemains meilleurs.

Ces lueurs se manifestent par des choses étranges, des capacités, des d
ons, insoupçonnés qui disparaissent inlassablement.

Aujourd’hui, à présent que j’appréhende mieux le fonctionnement de mon cerveau j’ai établit un protocole d’apprentissage.

2) Principe : Il est basé lui aussi sur la synchronisation audio-visuelle. Le but de cette technique est de, successivement, écouter, lire, réaliser une liste de question réponse et de répéter l’opération, dans un intervalle de temps particulier.

Cet intervalle de temps correspond aux laps de temps idéaux qui séparent les réactivations du matériel appris par l’enfant.

3) Protocole :

-Prés requis : L’enfant dyslexique a tendance à être plus émotif que la moyenne. Ils présentent aussi plus facilement des signes de déconcentration. Pour cela, que l’environnement de l’enfant soit le plus calme possible, en évitant les interférences, l’isoler si possible des autres enfants. Lui donner des laps de travail ponctué de pauses. Chez l’adulte on conseil des pauses toutes les cinquante minutes, à vous d’adapter le temps qu’il lui faut ( 30 min par exemple). Les pauses : pour ma part lorsque j’avais 7 ans je gambadais sous les tables pour me distraire à l’école, mais vous en ce qui concerne le travail scolaire asseyez de lui faire faire de la gymnastique pendant 5 minutes. Pour le travail après l’école, même si je trouve cela contre productif dans la mesure où l’enfant dyslexique donne deux fois plus d’énergie pour subir sa journée scolaire, il est quand même mieux de décaler, tant que possible, ses exercices au week-end, au risque de saturer l’enfant, qui plus qu’un autre, on besoin de beaucoup jouer.

-Séquence :

a) Choix et balisage : Lorsqu’on choisi quelque chose à apprendre il convient de délimiter, de repérer ce que l’on cherche à apprendre.

Première lecture du matérielle : avec un dictaphone s’enregistrer à haute voix. Si l’enfant na pas une lecture fluide, faite le lire une première foi en off. Puis faite le lui lire une seconde foi en s’enregistrant. Cet exercice est important car permet à l’enfant de repérer ses erreurs. Il m’arrive parfois à m’enregistrer plusieurs fois avant d’obtenir un enregistrement qui me satisfait. S’enregistrer est bénéfique, cela augmentera sa confiance et progressera de façon rapide. L’enfant s’auto corrigeant rentrera plus dans une démarche personnelle de perfectionnement. Si l’enregistrement reste insuffisant, le parent peut s’enregistrer lui-même. N’ayez crainte cela sera tout aussi efficace pour commencer, d’autan plus qui repèrera les sur votre enregistrement les bon réflexes.

b) Deuxième étape : elle consiste à écouter-lire plusieurs fois jusqu'à que l’enfant ai bien compris le sujet.

c) Troisième étape : réaliser des questions réponses sur ça leçon. L’apprentissage passe par le questionnement. Ainsi, en établissant un questionnaire précis du sujet avec les réponses sur une autre feuille, l’enfant apprendra plus vite que si vous lui demander d’apprendre par cœur sa leçon. Cette technique a de multiple avantages, elle augmente la vitesse d’apprentissage, cible les connaissances de l’enfant, est moins fastidieuse.

Je développerai plus tard mais il convient de respecter un laps de temps optimal entre chaque répétition.

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Topic starter Posté : 08/10/2009 8:30
gene
 gene
(@gene)
Membre célèbre

vous avez synthétiser de façon ecxelente, ce qui convient à un dys.

Il est pourtant très difficile pour un dys d'observer sa façon de fonctionner, puisqu'il a du mal à comprendre sa différence.

Il est également très difficile pour les non dys de comprendre les besoin des dys.

Je suis sans doute dys un peu moi même, et en voyant ma fille de dix ans grandir et apprendre à sa façon, je découvvre de mieux en mieux mon mode de fonctionnement.

Souvent en classe de collège et lycée, je faisait l'impasse sur la copie des cours pour me consacrer pleinement à la compréhension. je me remémorai le cours grace au plan. A une seule condition, que le prof est un plan, ce qui hélas n'est pas une dicipline pour tous les profs.

GENE

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Posté : 08/10/2009 10:49
karine
(@karine)
Membre estimable

Vraiment merci pour ce gros travail très enrichissant pour nous, parents et enfants !

Si il y a une suite, je suis preneuse.

Merci pour ce partage

karine, maman e 2 enfants dys

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Posté : 23/12/2009 10:11
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Est-ce que je peux rajouter quelquechose à ces excellents conseils......Parents donnez envie d'apprendre à vos chers tête blonde... Ne leur lisez pas n'importe quel livre, mais un livre que vous aimez afin de partager... Il n'y a pas d'âge pour un bon livre.... A moins que je sois restée en enfance... Prenez le texte intégral d'Alice au pays des merveilles pas les fac similés...par exemple....

regardez avec lui des documentaires, discutez en élargissez le sujet....réfléchissez ensemble....Tout cela c'est aussi de l'expérience..... A défaut de résoudre son problème d'ortho, vous lui donnerez envie de découvrir le monde....Et on commence très tôt.... Dès 2 ans, avant même que les diagnostiques soient fait..... Je ne dis pas que tout se joue avant 6 ans puiqu'on sait maintenant que même chez les vieux comme moi, les neurones continuent de se connecter.... Mais vous lui donnerez une chose irremplaçable... Le sentiment que c'est un bonheur d'apprendre....et de comprendre...et j'espère que cela durera jusqu'à ses 90 ans....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 07/06/2015 10:28
Lolo78
(@lolo78)
Membre noble

Super travaille de pulsar!!!!!!!!merci Anealiboron de ranimer cette file.

Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA

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Posté : 07/06/2015 11:52
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Et oui E.T. un peu vaseuse, ce matin s'est amusé à lire tout ce que c'est dit en son absence.... Des trucs super interressant.... Alors clic.... Je réouvre..... C'est toujours d'actualité....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 07/06/2015 1:28
Lolo78
(@lolo78)
Membre noble

Merci E.T 😀 😀

Maman de 2 garçons,14ans et 11 ans dont le plus jeune dyslexique dysorhtographique TDA

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Posté : 07/06/2015 1:31
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