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Dys et kinésiologie spécialisée 4  

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Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Pas si simple à expliquer. D'abord il faut être prêt à sortir des sentiers battus. Il faut admettre qu'il y a d'autres manières de voir les choses. « La différence n'éveille pas la curiosité bienveillante, mais le doute et méfiance : »Ces gens-là ne sont pas comme nous ! » (Cessez d'être gentil, soyez vrai, page 177). C'est aussi vrai pour ceux qui réclament à cor et à cri la reconnaissance des dysfférences, mais refusent les différences.

Tout se fait par tests quand je travaille : le bilan, recherche des blocages ou des informations de nature émotionnelle, correction. Moi, si je n'en avais pas fait l'expérience, je ne vois pas comment je pourrais adhérer à cette approche. C'est trop en dehors de ce qu'on connaît. Un certain pourcentage de gens sont prêts à ces nouvelles approches. D'autres ne pourront jamais remettre en question leurs idées. Chacun ses idées (encore que ça demanderait des explications), mais on n'a pas à les imposer même à son enfant. De qui est ce beau texte : Vos enfants ne sont pas vos enfants : « Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées ».

Il est très facile dans une conférence ou un petit groupe de montrer l'efficacité du Brain Gym. Une nouvelle édition vient de sortir avec des photos, etc.. Je ne l'ai pas encore, je l'attends. Mais là encore je ne suis pas sûr que ce soit à la portée de tout le monde de voir cette efficacité. Il est bon de voir un praticien.

Je n'ai pas dit qu'une AVS était ridicule. Les propos du Dr Pouhet, pour moi, le sont. Qu'une AVS serve de « cortex frontal », non merci. Il faut d'abord essayer d'activer ce cortex frontal, la partie vraiment humaine du cerveau pour accéder à la compréhension. C'est ce que j'essaie de faire. Après si rien ne marche je veux bien des béquilles. Mais en dernier recours !

Cricri  à propos des réflexes : «  je ne trouverai personne pour m'en faire l'apprentissage ». A vrai dire je ne comprends pas cette phrase. Si chacun doit apprendre les réflexes pour aider son enfant, quel investissement ! Moi, je ne vais pas tout apprendre, c'est impossible. Je cherche qui peut m'aider.

Joray

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Topic starter Posté : 09/04/2011 12:29
cricri
(@cricri)
Membre éminent

bonsoir,

Pas necessairement sortir des sentiers battus mais plutot se referer à la naissance et test d'agpar et la visite du 7 eme jour où on verifie la presence des reflex achaiques, signes de bonne santé_ les signes archaiques disparaissent d'eux meme dans les 3 premiers mois de vie et symbolise la bonne construction motrice_ s'ils perdurent, c'est mauvais signe, comme ce fut le cas pour mon fils ainé.

Les réflexes archaïques: extrait de: http://www.babyfrance.com/bebe/le-test-d-apgar-et-les-reflexes-archaiques.html

Le pédiatre vérifie, par après, la présence de certains réflexes, dits archaïques, qui doivent être présents chez le nouveau-né. Leur absence témoigne d’un état de dépression générale du système nerveux et est anormale.

Par après, inversement, ces réflexes devront disparaître, dans un ordre précis, au fur et à mesure de la maturation du système nerveux du nouveau-né. Leur persistance après un certain âge est anormale et peut traduire un développement psychomoteur perturbé.

Pour mon fils ainé, il a fallu en plus de la methode Doman, agir sur le derme ( reconnaitre le chaud du froid) agir sur le bavage, agir sur les orteils et doigts recroquevillés en cas de stimulis sonores incongrus... agir sur la reconnaissance vocale ... bref sur tout le sensoriel et les soucis musculaires qu'ils impliquent_

Comme on ne peut pas demander l'adhesion à un petit enfant, on passe par les reflex ancres et on tente de faire remonter des sensations_ on excite les levres pour provoquer la fermeture de la bouche 3 à 4 secondes plusieurs fois dans la journee et sur plus de 6 mois et reactiver en cas de poussees dentaires ou fatigue ( croissance), on agit par les chatouillis ou les jets d'eau pour ouvrir la main et redresser les orteils, on agit aussi avec le jet d'eau pour creer la pince ( pouce/index), on agit avec un matelas à eau pas trop gonflé pour faire ressentir les differentes parties du corps et on tente de faire reconnaitre le chaud et le froid ( les bans de poissonniers se souviennent de mon fils!) les massages contre le reflex nauseeux...

je ne connais que les basiques, mais il y en a surement d'autres qui peuvent debloquer des crispations sans devoir passer par l'adhesion du sujet et ne l'enfonçant pas justement dans la souffrance_ je sais que si mon gamin pouvait respirer et expirer profondement, bien des choses iraient mieux mais l'apprentissage classique serait desastreux, trop compliqué à faire sur commande_ on passe par les etirements et les baillements qui eux se sont developpés naturellement pour recuperer des tensions.

Tu vois surement mieux le pourquoi de l'investissement par les reflex. j'ai tiré les miens des observations sauf le reflex nauseeux et le reflex anti-salive que j'ai appris par le psy. a l'epoque et meme encore maintenant, les pros attendent d'avoir la cooperation de l'enfant ou sa comprehension pour investir et là on peut attendre longtemps. La methode Doman n'attend pas cet accord là pour reconstruire le systeme nerveux lesé.

Ensuite dans les propos du docteur Pouhet, il faut le prendre comme une image_ disons que l'AVS va servir de lien pour faire remonter la logique demandée_ nos enfants dys accumulent les connaissances en bloc et mettent des images dessus_ ces images ne sont pas tjrs en adequation avec le mode standard_ elles seront posees selon le contexte et le ressenti_ Le role de l'AVS est de ré-ajuster justement les mots sur les images, d'aider à l'indexation du vocabulaire, et de prevoir les associations futures.

Elles sont là pour redefinir le catalogue ( on a tous le mm à peu de choses pres) avec l'eleve dans des termes plus neutres et non collés encore et tjrs au ressenti des contextes afin qu'il cesse de confusionner sur un mot categoriel. Elles sont le lien entre le travail orthophonique ou le travail de reeducation motrice et le scolaire ou l'articulation entre le soin et l'appropriation de l'outil.

Pour toi comme pour les neuros, le cortex frontal est celui de la raison _ nos enfants n'en sont pas depourvus_ ils sont pour toi grippés par un stress, le neuro pensera lui que c'est genetique ( l'histoire parentale qui se renouvelle dans le vecu ou les cellules qui empreintent le mm code que le pere ou la mere avec ses cassures).

Il y a des familles de dysphasiques, des familles de dyslexiques, des familles de myopes ....et cie. Est ce qu'on devient par le lien parental dys, myope et cie ... par l'environnement? ou sommes nous deja definis, programmés comme tels?

Je suis bien incapable de repondre à la question_ je ne suis pas dys_ mon mari l'est surement mais lui a appris à lire et il devore_ la dysortho est presente et je suis le dico de ressource_ la syntaxe selon l'humeur et la fatigue_ mais comme on bouquine, on discute et les enfants en profitent.

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Posté : 09/04/2011 3:09
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Les réflexes doivent s'intégrer avant la fin de la première année. C'est loin d'être la réalité. S'ils ne sont pas intégrés, ils sont toujours présents chez l'adulte. La respiration, par exemple, est en lien avec un réflexe ! Je ne parle pas de théorie. J'en ai fait l'expérience. Des comportements changent !

Le corps doit être prêt pour les apprentissages. Ce sont des voies à explorer avant le neuro, le psy, etc...

Le neuro a son point de vue. Ce n'est qu'un point de vue. Chacun, en vertu de sa spécialité, croit que son approche recouvre toute la complexité du vivant et qu'il n'y a pas d'autres approches. « La différence n'éveille pas la curiosité bienveillante, mais le doute et méfiance : »Ces gens-là ne sont pas comme nous ! » (Cessez d'être gentil, soyez vrai, page 177).

Pourquoi voulez-vous qu'un neuro soit curieux d'une autre approche ? Il ne faut pas rêver ! Je relis en ce moment un vieux livre de psychologie. Dans la concentration une toute petite zone du cerveau est activée, les autres sont inactives. Mais la concentration ne dure que peu de temps. Dans l'idée fixe, celle-ci bloque les autres cellules nerveuses. Donc pour moi il y a du travail à faire avant de voir neuro, psycho, d'avoir une AVS, pour la plupart des enfants, etc... Pour d'autres c'est justifié.

De même des stress peuvent empêcher d'avoir accès à certaines parties du cerveau. Je n'oblige personne à me croire ! Moi, je constate.

Joray

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Topic starter Posté : 14/04/2011 10:00
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Il faut pour un bon apprentissage que nos deux oreilles, nos yeux fonctionnent pleinement pour que les deux hémisphères soient activés. Ces notions sont difficiles à faire comprendre. En effet qui peut penser qu'un œil ne remplit pas bien son rôle ?

J'ai eu comme client tout récemment un jeune de 21 ans, plombier de son état. Il vient pour des problèmes de confiance en soi sur les conseils de son amie. Il me rapporte lorsqu'il revient pour la 2è séance des observations intéressantes.

Pour observer les changements lors des premières séances j'aime bien faire lire. C'est une évaluation indépendante du test musculaire et la personne peut se rendre compte elle-même des changements. Il me fait remarquer à la fin de cette 2è séance que ses deux yeux travaillent mieux. Et surtout que sa conscience est plus dans l'œil droit qu'avant. Quelle super observation !

Je lui fais alors le lien entre les changements dont il a parlé avec cette observation. Génial !Plus intéressant qu'un scanner et c'est pas cher !

Hier une maman vient pour ses propres problèmes et son fils en apprentissage est déjà venu deux fois. Il venait pour ses problèmes de rapidité et de concentration. Son patron, me raconte-t-elle, dit qu'il n'a plus le même jeune homme en face de lui. Et maintenant il parle, il s'exprime.

Ces deux-là ne sont pas dyslexiques. Mais au départ il faut lever les mêmes blocages.

Joray

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Topic starter Posté : 01/07/2011 12:14
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

« Par le mouvement, les bébés se construisent une carte interne qui leur sert à s'orienter, à se connecter au monde et à apprendre par eux-mêmes... le mouvement effectué dans la détente et dans le jeu développe une conscience centralisée basée sur la stabilité, l'équilibre et l'attention. Cette carte, toile de fond de l'ensemble de nos actions quotidiennes, nous apporte, au-delà de l'orientation spatiale, une aisance de locomotion, la base de nos compétences en motricité fine et nos aptitudes au langage. Le jeu précoce construit les compétences qui vont augmenter le niveau de détail sur la carte motrice, suscitant l'intelligence physique qui soutient les progrès cognitifs. A défaut de points de référence sur notre carte,une partie de notre attention, en tant qu'apprenant, va continuer à chercher à s'orienter et cela constituera une entrave à l'apprentissage. » Paul Dennison, Les compétences physiques de l'apprentissage,dans Brain Gym, page 20).

Tout serait à citer.

Joray

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Topic starter Posté : 14/12/2011 8:53
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Je réponds ici dans ma file au sujet développé dans « les remarques des chercheurs ».

AnneNhauneem « essayez de connaitre et vous aurez ka connaissance et moi j'ai essayé et je l"ai. » j'ai toujours dit que j'ai fait de nombreuses formations. Je les ai toujours choisies en fonction de ce qu'elles pourraient m'apporter pour moi-même. Les orthophonistes dont j'ai eu les enfants n'ont certainement pas pu reproduire ce que j'ai fait. C'est un long apprentissage.

La reproductibilité, c'est bien la première question que m'a posée le co-auteur de l'expertise de l'Inserm. Je lui ai présenté mon travail et il m'a dit que mes résultats étaient incontestables. Avec son autorisation, j'ai enregistré l'entretien et je dois toujours avoir la cassette.

J'annonce dès le départ à l'enfant que je peux quelque chose pour lui si ce ne sont pas des problèmes physiologiques et je fais des prétests (lecture, écriture, etc... ) pour pouvoir comparer avec ce qu'il fera à la fin de la séance. J'ai donc une totale confiance en la reproductibilité. Je dis dès le départ qu'on comparera. J'ai tenu ce langage tout récemment à un jeune dyspraxique envoyé par l'ergothérapeute qui voulait lui donner un ordinateur, à un jeune dyslexique dysorthographique, à une petite fille redoublant le CP qui n'arrivait pas à apprendre à lire. Pour elle cinq minutes après c'était oublié. Pas besoin de parler de mémoire de travail. J'agis. Pourquoi, diable, voulez-vous que tant d'enfants aient des problèmes médicaux ? Pourquoi le rouleau compresseur pour écraser une mouche la plupart du temps ?

La technique vous rassure. Vous faîtes l'impasse sur l'humain ! Je reconnais l'importance de la technique. Mais oublier l'humain, non. Je ne développe pas. Chacun peut le faire.

Je ne peux pas admettre vos théories qu'il y autant d'enfants qui ont besoin de psy, d'ergothérapeutes, de neuros, etc... Il y a presque toujours des troubles émotionnels et je travaille en présence de la maman qui est témoin de la pertinence de mon travail. Je parle d'ailleurs plus avec elle qu'avec l'enfant. J'obtiens mes informations par des tests sur l'enfant mais c'est la maman qui connaît son enfant et qui sait interpréter les renseignements apportés par les tests.

J'ai toujours fait mes formations et je les ai choisies pour m'améliorer moi-même. C'est la meilleure des validations et j'ai donc confiance dans ma pratique. Je connais de l'intérieur.

Joray

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Topic starter Posté : 15/02/2012 9:23
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

la relation entre professionnel et parents... est importante pour comprendre les difficutlés de l enfant...

la parole... entre l enfant, parents, professionnels... est un art en plus de observer la lecture et ecriture chez un enfant... un enfant ne parle pas forcement en seance dans cette relation à trois ou 4 mais... il écoute les dires et fait son cheminement...psychique en lien avec la prise en charge plus reeducative;;

Le fait que ergothérapeute demande des ordinateurs pour les dys, dyspraxique de plus en plus... me pose question sur la demarche clinique et reeducative... des dys... _

l ergotherapie est science jeune et de plus therapie du travail.. etymologiquement ce qui en dit beaucoup sur leur demarche dans un sens... mais ou est le probleme?

la parole , les dires des différents professionnels sur l enfant (qui écoute en silence, ou autre)... l enfant ne reste pas indifférence...

la parole peut permettre un cheminement psychique... qui peut liberer ou enfermer..

c est l art de la relation...

rachel

ALLAIR

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Posté : 15/02/2012 4:06
venus15
(@venus15)
Membre éminent

bonjour,

Juste pour dire que mon fils a était chez un kinésiologue pour la 1 ere fois a 9 ans. ca n'a pas régler ses problèmes dys mais a la sortie de la première séance il m'a dit "maman je n'ai jamais été aussi bien de ma vie" j'ai cru pleurer vous sous rendez compte 9ans. Pour les angoisse les stress et toutes ses appréhension c'est super !!! depuis nous y allons régulièrement. ca l'a vraiement aider Voilà chaque cas est un cas mais ca vaut le coup d'essayer !! sachant une séance suffi pour avoir des résultats (tarif 35 euros).

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Posté : 03/03/2012 12:28
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Bonjour,

J'ai encore eu beaucoup de plaisir cette semaine à travailler avec un adulte dyslexique comme récemment avec un dyspraxique ou avec un enfant qui aurait appris à lire je ne sais quand, etc.... J'avais trouvé sur un site de dyspraxiques que leur cerveau est comme une gare de tri qui fonctionne mal. Il arrive que des gens disent c'est le bordel, le fouillis là-haut. Ce problème n'affecte pas que les dys. Il concerne beaucoup de monde.

La première chose est de régler ce problème. Mon seul outil : le test musculaire. Impossible à comprendre pour ceux ou celles qui n'en ont pas fait l'expérience.

Il faut avoir l'esprit ouvert pour aller vers le nouveau, accepter que d'autres approches existent. Dieu merci tous ces problèmes ne relèvent pas de la neurologie la plupart du temps. Aimer les enfants c'est d'abord leur permettre d'utiliser leur potentiel avant de leur proposer des compensations.

Avec cet enfant de 10 ans vu avant hier qui ne savait pas lire je fais mon travail habituel. A la fin de la 1ère ou 2è séance au vu des améliorations je dis à la maman vous constatez que maintenant il peut apprendre à lire. Et qui va le faire ? L'orthophoniste ? En 4-5 ans elle ne l'a jamais fait ! L'école ? Il n'est plus en CP. C'est donc vous qui allez lui apprendre à lire. Pas toujours facile. L'enfant est parfois réticent pour travailler. Parfois c'est rapide. Bref, cet enfant va savoir lire. Oh ! Il y a encore du travail. Il faut lire un peu tous les jours pour franchir les différentes étapes.

Le combat de la maman a été un combat juste, elle a livré le bon combat. Elle ne lui a pas prêté son cortex. Elle a fait travailler son cortex. Si mes séances permettent de retrouver la capacité d'apprendre (mémoire court-terme, concentration, etc.. ) l'apprentissage il faut bien le faire. Et il faut quelqu'un pour le faire. Cette maman l'a fait comme d'autres. Là, j'admire celles qui dépensent leur énergie à bon escient.

Je regarde les films ou vidéos proposés, à la recherche d'informations intéressantes. Je suis, à chaque fois, déçu. Impossible par exemple de voir un enfant lire pour avoir une idée de ce qu'il est possible de faire pour lui. Il y a des réussites, mais elles ne sont pas significatives. Elles sont des exceptions dues à un investissement extraordinaire des parents qui n'est pas à la portée de tous, avec des enfants super intelligents.

Joray

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Topic starter Posté : 01/04/2012 10:12
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Lundi dernier je voyais pour la 2è fois un garçon de 13 ans et demi ne sachant pas lire. Depuis j'ai pensé à ma manière d'aborder les problèmes. Je dois être complètement à côté de la plaque selon les critères de ce site. Je n'ai même pas demandé s'il est dyslexique.

En effet je cherche à mieux cerner l'enfant en posant des questions sur sa vie, ses goûts, sur tout ce qui peut me donner des indices sur son intelligence. Je ne cherche pas à faire un bilan.

La première fois j'ai vu arriver un garçon bourru, à la coiffure qui me donne une idée de ce qu'il pourra être deux ou trois ans plus tard.

Je ne peux pas comprendre un mot de sa lecture. A la fin de la 1ère séance c'est un peu mieux. J'ai le droit à un sourire à son arrivée pour la 2è séance et à un bonjour suivi de mon prénom. Sa coiffure est changée !

Il participe très bien. Je peux conclure qu'il est prêt pour l'apprentissage de la lecture à partir des petites bases qu'il a. Je charge la maman de cet apprentissage.

Il a très vite compris que je pouvais l'aider. Malgré l’étrangeté de ma pratique il a participé. Il a pu constater lui-même les changements. Voilà les raisons de son adhésion alors qu'il ne voit plus l'orthophoniste qui ne peut rien en tirer. Et je me demande ce que peut faire un neurologue dans un tel cas ? Son problème, comme très souvent, n'est pas médical.

Le hasard n'existant pas je viens de lire dans un livre. « Il est faux de croire que reconnaître ses émotions va amener à juger, à accuser ses parents (ou d'autres). Ne confondons pas discerner un acte, un comportement, et condamner une personne. » A méditer !

Joray

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Topic starter Posté : 07/08/2012 12:31
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Ce texte est écrit depuis plusieurs mois. Je suis toujours avec beaucoup d'intérêt le Forum. Je suis à la recherche de vidéos présentant des cours. Et je ne suis pas déçu ! Quand je vois une enseignante spécialisée faire lire un dys et donner une dictée, je suis sidéré. Je pense que ce ne serait pas un gros problème de faire lire cet enfant. Je n'aurais jamais deviné qu'il s'agissait d'une enseignante spécialisée ! Les enseignants de 1960-1970 devaient donc être super spécialisés. Comme me le rappelait tout à l'heure un ami. Oui, son enseignant en 1950 était plus pédagogue que nos enseignants spécialisés actuels. Alors l'enseignant de base, je n'ose pas y penser. Mais on voit les résultats. Dommage que les présentations soient si courtes pour pouvoir se faire une bonne idée.

L'émission sur la rééducatrice en orthographe m'a passionné. Anne Marie Gaignard se révolte contre la médicalisation excessive. Que dit-elle là ? Évidemment, personne pour commenter ses propos sur ce Forum. Ces silences assourdissants sont parlants. Quand elle parle de l'importance des réflexes, c'est silence radio. Ben oui, nos grands chercheurs ne se sont pas penchés sur le problème. Alors ça doit être inintéressant ! Au fait qui va investir pour faire une étude sur la qualité de l'eau sur notre santé ? Ce doit être un oubli des laboratoires.

Anne-Marie Gaignard : «elle précise bien qu' il n’y a pas de méthode meilleure que les autres, mais que certaines ne conviennent pas aux enfants.  D’ailleurs, la méthode strictement syllabique pratiquée de manière exclusive dans les temps passés produisait également son lot d’échec, d’où la recherche d’autres voies pour apprendre à lire. » Il y a des profils d’apprentissage qui ne facilitent pas l'apprentissage. Et donc ces enfants auront un problème même si la méthode est syllabique.

Joray

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Topic starter Posté : 04/04/2013 10:31
Joray
(@Joray)
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Vendredi dernier une maman m'énumérait les griefs de l'enseignante vis-à-vis de sa fille et elle terminait en disant : « la professionnelle, c'était elle ». Je lui demande alors de répéter ce qu'elle vient de dire. Elle ne le sait plus. Je lui rappelle qu'elle a parlé de l'enseignante comme d'une professionnelle.

A cette époque je le pensais, me dit-elle, mais je ne le pense plus. Sur ce site on n'arrête pas de conseiller de se tourner vers les pros. Mais c'est quoi un pro ? L'enseignant est un pro pour expliquer, pas pour juger de l'investissement d'un élève dans son travail. Sait-il ce qu'est la paresse ? Certainement pas, sinon il n'utiliserait pas ce mot. D'ailleurs ces jugements peuvent varier d'un enseignant à l'autre.

L'ophtalmologiste est un pro pour prescrire des lunettes. Mais ce n'est plus le bon pro pour mettre en évidence l’utilisation des deux yeux en même temps pour lire. Bref certains des aspects de la vision ne sont pas de son domaine, j'en sais quelque chose.

Mais qu'apporte donc cette vidéo du centre hospitalier Henri Laborit de Poitiers ? Pourquoi l'interviewer n'intervient-il pas rapidement quand le jeune parle de ses difficultés. Il gobe tout ce qu'il lui dit. Moi j’interviendrais très vite pour faire quelques évaluations. Ce pro ne me paraît pas d'une grande compétence.

Et pour conseiller les autres il faut se connaître soi-même. A la fin un jeune ne dit-il pas qu'on peut mieux comprendre l'autre en se remettant en question. Bien vu. Mais pour cela il faut se connaître. J'aime bien cette mère « adoptive » qui dit qu'on ne dit jamais, c'est qu'en adoptant on comble un manque. Peut-on alors prendre la mesure de ce que l'on dit à l'enfant ? Les réactions des deux adoptés présents adultes confirment l'impact négatif de leurs belles paroles. « Mais on n'était rien avant ? »

Ici c'est la compensation qui fonctionne à plein régime. Il est indispensable d'être conscient de ce qui nous pousse à agir. C'est nécessaire pour avancer.

Joray

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Topic starter Posté : 15/05/2013 11:03
Joray
(@Joray)
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Bonjour,

« Les étonnants pouvoirs de transformation du cerveau ». Cette vidéo m'a plu, évidemment. Un kinésiologue ne peut qu'approuver. On travaille dans cet esprit-là. C'est en mars 1996 que j'ai entendu parler pour la1ère fois du gyrus cingulaire et du noyau caudé dans un cours sur le cerveau. J'ai accès à ces zones du cerveau comme à d'autres à partir de combinaisons de points d'acupuncture. Quand j'utilise ces points j'informe mon client du rôle de ces zones cérébrales.

Les corrections font appel à des points d'acupuncture, à des informations sur la mise en place de schémas de fonctionnement, etc.. Comment obtient-on ces informations ? Très simple. Cette semaine je reçois une personne travaillant dans le domaine médical. Et je lui dis : «  si vous avez une douleur dans la zone que vous connaissez par votre travail je peux vous donner la signification au niveau de votre comportement». Ça l'intéressait. Je l'ai fait à la fin de la séance. Cet organe correspondant à un méridien j'ai ma première coordonnée. Pour la 2è coordonnée je fais un test musculaire en touchant des points d'acupuncture correspondant à des méridiens. J'obtiens ainsi ma 2è coordonnée. Donc très différent de l'approche d'un psy.

Je regarde mon livre et je donne la signification. Sa compréhension a été immédiate. Je lui lis alors la phrase positive en relation. A elle de réfléchir pour progresser, aller mieux. Ça peut être un objectif pour une séance. Cette information est obtenue de la manière la plus neutre possible : c'est elle qui me donne la 1ère coordonnée. La 2è m'est donnée par un test qu'elle ressent. Ça fait longtemps que les Chinois ont établi des relations entre les divers éléments : feu, terre, eau, etc.. Je ne mets pas en doute leur intelligence. C'est à partir de leur travail qu'a été trouvée l'information que j'ai donnée. C'est la mémoire du corps. Tout le monde a des exemples de cette mémoire.

Ainsi j'obtiens toujours les informations grâce au test musculaire qui permet à la personne de dialoguer avec elle-même par l'intermédiaire d'un testeur. Et puis la signification, le sens des informations ainsi obtenues, qui la connaît sinon la personne elle-même ?

  C'est à elle de trouver, et pas à une tierce personne. C'est relatif à son histoire. A partir de ce travail la personne restructure son cerveau comme le dit la vidéo. Moi, je parle de la programmation qu'elle a subie, et c'est à elle de se reprogrammer. Qui ne l'a pas fait en remettant en cause une partie de son éducation ?

Comme on le dit sur la vidéo il est possible de corriger le cerveau. Le souvenir du traumatisme est toujours là mais il n'a plus d'impact émotionnel.

Qui, à la suite de cette vidéo, sera encore étonnée quand je dis que des changements très rapides s'opèrent fréquemment ? Changement entre le début et la fin de la séance !!! Une autre image de soi, par exemple !

Joray

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Topic starter Posté : 14/05/2014 10:56
Joray
(@Joray)
Membre de bonne réputation

Bonjour,

Par rapport aux problèmes relationnels entre frangins la kinésiologie s'y intéresse particulièrement. On travaille sur un objectif. Que changer dans sa vie ? Bien lire,bien se concentrer ? Sûrement. Mais la priorité, c'est peut-être de bien s'intégrer dans son groupe. L'objectif sera alors de bien s'intégrer. Ce qui n'empêchera pas de tester la lecture.

Je demande toujours quelles sont les activités extrascolaires. Et je demande toujours si c'(est possible d'aller voir l'enfant immédiatement jouer au foot ou au tennis, danser, etc.. Une séance pour aller mieux aura des effets bénéfiques dans tous les domaines. C'est un travail sur la globalité de la personne. Je demande souvent à l'enfant d'aller courir dans la cour avant et après la séance pour évaluer les bénéfices de la séance.

Les relations avec les parents ! Je donne des exemples de langage négatifs. Je conseille des lectures ou des séances. Bref, un travail de fond.

Joray

Message édité par : Joray / 20-05-2014 19:39

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Topic starter Posté : 20/05/2014 11:28
minouchette
(@minouchette)
Membre éminent

langage négatifs,

oui mais pas facile de se changer, même si on est conscient de ça !

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Posté : 26/05/2014 12:58
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