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On m'a leuré
 
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On m'a leuré  

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Claude
(@Claude)
Membre noble

Je soutiens à fond les propos de Claudia. Bravo !

Comment changer les mentalités et la société si on reporte toute difficulté sur la personne elle-même, si on considère que ce n'est pas à la société de faire une place à tous, mais à chacun de se plier au moule imposé.

Je connais une soeur d'enfant dyslexique qui sait qu'elle peut avoir un enfant dyslexique. Croyez-vous qu'elle espère qu'il ne sera pas dyslexique ? Et bien NON, au contraire elle a dit :

"J'aimerais avoir un enfant dyslexique. Je les trouve extraordinaires, ils ont une intelligence tellement aiguisée, un humour incroyable, une sensibilité vraie et ils enrichissent le monde, mon frère m'a fait évoluer, m'a ouvert à une vision du monde que je ne voyais pas, il est plein de talents qu'il ne soupçonne pas lui-même et je l'admire pour tout ce qu'il sait faire, pour tout ce qu'il perçoit, pour tout ce qu'il m'apporte, pour les leçons de vie qu'il m'a données tout au long de notre éducation commune."

Elle a rajouté : "Je ne le scolariserai pas, c'est trop destructeur, je me chargerai de son instruction si personne n'est capable de le faire correctement d'ici à ce qu'il rentre à l'école."

Changer le regard et les comportements, les façons d'instruire, les façons de travailler. C'est bien cela que l'on doit essayer de faire. Ce n'est pas en essayant de mimer la moyenne et la norme, car la personne y perd son originalité.

Compenser, ce n'est pas uniquement le travail de la personne elle-même, c'est aussi celui de la société de permettre cette compensation pour laisser éclater enfin les capacités.

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Posté : 25/04/2011 12:09
cbestern
(@cbestern)
Membre de bonne réputation

Perso j'ai essayer de serrer les fesses, le pied de biche, la contortion et décidémend c'est sur, dans le moule je n'y rentre pas

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Posté : 25/04/2011 12:13
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

l'objectivite, c'est le regard sans affectif_ c'est possible et souhaitable qd on doit choisir un chemin parmi tant d'autres_ on prendra celui qui menera le plus loin, pas forcement le plus facile.

ensuite, pas avec mes 5 sens, pas seulement mais en tenant compte des schemas de

constructions et/ou reconstructions motrices, qui levent ou freinent aussi le psychisme_

Dans le cas d'un dys, tu ne vas pas l'enfermer dans une piece et le forcer à lire ou dechiffrer, de mm que si trouble de l'attention et bougeotte, tu n'iras pas l'attacher à la chaise pour faire plier son corps_ le corps est mobile. ça c'est de la souffrance gratuite qui englue, enferme, etouffe_

De meme que je n'irai pas demandé à mon fils ainé des efforts intenses pour un soi disant bien etre _ il sera si fatigué que le bien etre sera inexistant_ respirer à plein poumons sur commande est impossible_ par contre passer par l'etirement des bras et du haut du corps est possible et on ne se prive pas de lui demander qd on le sent avachi ou crispé_ ça oxygene autrement_ c'est tout bete mais tiré d'observations pour conditionner au mieux_ le mot "conditionner" prend tte sa valeur.

Il ne s'agit pas de copier ou calquer un schema, il s'agit d'adapter au mieux le schema afin qu'il s'inscrive durablement et permette l'epanouissement_ bien sur, il y a des phases de souffrances ( pas tjrs physiques) mais mentales_ se plier à qqchose dont on ne voit pas l'utilite sur le moment_ etre manipulé, conditionner pour pouvoir emettre un avis, une preference, rentrer dans l'interactivite... mais on contourne la souffrance sur la proposition_ tout comme BS passe par l'absurde pour le scolaire chez les dys_ on recherche la dedramatisation pour faire rentrer les donnees_ Ce n'est point academique, mais personne ne fait sa vie sur les standards academiques. Nous sommes plutot rodés au systeme D.

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Posté : 25/04/2011 12:46
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Bonjour,

Cricri, j'ai pas tout compris dans ton premier message :# je vois pas la vitrine, bon tant pis, je le laisse de côté.

Merci Anealiboron et Claude. C'est vrai qu'à la suite de post de Joray, j'étais mal, mais je ne comprenais pas pourquoi. Vous deux m'avez remis en selle et j'ai pu grâce à Anealiboron saisir ce qui m'a fait bondir. Ma liberté est pour moi indispensable à ma vie. Dès que l'on y touche, je meurs. Mon image est forte, mais vrai. C'est cbestern qui a mis le doigt dessus.

Je vais essayer d'être plus clair. Depuis que je suis née les adultes ont tout fait pour que je rentre dans la normalité, dans le moule. Mais c'était impossible :paf Pendant des années, ils m'ont empêché d'être libre de ma pensée, de mon fonctionnement, de ma vie. Ce qui fait que lorsque qu'à nouveau je rencontre une personne qui me met en position de normalité à vouloir que je sois comme les dyslexiques qu'il connait, il me remet dans une situation de souffrance.

Grâce à ce site et aux nombreux commentaires de claude je reste libre de m'exprimer.

Pour finir, ici je libère ma vraie personnalité de dyslexique, sans peur d'être jugé. Dans la vie de tous les jours, je n'en parle jamais et je souffre au quotidien par mon manque d'espace d'expression. Sauf, bien entendu quand je rencontre des parents de dys ou des dys, alors là je suis moi même, si non je compose sans cesse pour être comme ils disent "normal" 😕


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Topic starter Posté : 25/04/2011 5:08
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

re,

anealiboron, je suis toc !toc ! bien sur que je connais Franc de Wall, j'ai entendu l'émission sur France Inter et j'essaye d'avoir son livre sur Priceminister en occasion :b


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Topic starter Posté : 25/04/2011 5:19
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Je ne sais pas si c'est notre dys qui fait ce que nous sommes.... et je m'en fous complètement.... Je suis, tu es, nous sommes.... et tant pis si nous ne sommes pas dans leur norme...... De toute manière je ne connais personne qui y soit et tant que nous ne faisons pas de mal à autrui, notre fantaisie ne regarde personne.....

Pour la demoiselle qui veut avoir un enfant dys... Totalement d'accord... Juste un point.... Pour la lecture la bonne vieille méthode syllabique et pour la grammaire, l'automatisme...

Au fait, la méthode de la toute petite dictée journalière en ne se focalisant que sur un point à la fois... Cela a l'air de fonctionner.... Pour l'instant, il y en a un qui est tout fière... Il sait aujourd'hui qu'il faut s'attacher à certains points pour l'instant tous les accords... On est sur l'ordi... et quand sur 10 lignes il arrive à son zéro faute... Le roi n'est pas son cousin.... et moi aussi -P

Pour le reste... VIVE LA DYS :

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 25/04/2011 6:27
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

re,

BRAVO :=! pour le p'tit mec.


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Topic starter Posté : 25/04/2011 7:34
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

Claudia, la vitrine, c'est faire comme ton milieu ambiant sans te poser la question si ça te correspond ou non_ et un beau jour se reveiller avec des envies completement differentes qui ne cadrent en rien avec le milieu ambiant.

Ensuite, Joray se pose la question pourquoi on trouve des bons cotes à la dys et qu'on rame autant dans notre vie_ en reponse, je dirais qu'un dys secoue la vie pour la rendre dynamique et sa dynamique est contrariée à longueur de temps par le standard_

Comme dans tout handicap, il y a des cotes magnifiques et des cotes tres moches_ ce n'est pas contagieux comme la varicelle, donc on ne decide pas à qui on refile le flambeau de la dys_ On sait seulement que c'est un etat qui a du mal encore à s'inscrire dans le quotidien ( par le mode ecrit mais aussi par la vision des choses) un dys qui a une vue 3D en surprend plus d'un et sa lenteur disparait dans l'assemblage, la logique. Du coup, on le prend pour un fumiste, un paresseux alors qu'il n'a que des evidences qui s'imposent à lui.

Mais la grande question ici en France: donne t-on du credit à qqun qui ne sait pas aligner 3 mots sans faute d'ortho? non _

Pourquoi avons nous autant d'autoentrepreneurs peu diplomes qui reussissent leur vie? parce qu'il reste le systeme D, celui où les regles sont floues_

Claudia, personne ne te juge_ tu as le droit et le devoir de t'exprimer mais la dys n'est qu'un facteur dans les drames de vie_ le facteur le plus dur et qui abime à vie, c'est la maltraitance vecue_ on traine les sequelles à vie. Je n'ai pas epargné mon deuxieme de la betise scolaire_ le " tu es aussi debile que ton frere" est à jamais gravé dans la tete de mon fils et la mienne_ je l'ai descolarisé mais pas effacé la trace_ je me doute que des annees à entendre des reflexions meprisantes et humiliantes, il en reste des traces indelibiles.

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Posté : 25/04/2011 9:07
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

Je crois qu'on a parlé de résilience quelque part.... Il s'agit de prendre acte d'un traumatisme et d'en faire un tremplin pour l'avenir.... Jamais on ne peut revenir sur le passé, il existe.... Les traumatismes existent... Tout le problème est de l'analyser et de comprendre pourquoi cela c'est passer ainsi.... Il y a la douleur certes, mais il peut y avoir un côté positif... Par exemple dans le cas que tu cite cricri, le fait pour l'enfant de se rendre compte que le parent est un être humain... qu'il n'est pas la superpuissance que l'enfant croyait....

On rame et alors tout le monde rame... Avec ou sans dys.... Je le vois tous les jours que Dieu fait.... pour une raison ou une autre... Notre propre pagayage vaut celui des autres.... Mais à côté de cela on a des trucs magnifiques.... Notre fantaisie comme dirait quelqu'un qui est dys....Notre curiosité quand on a pas mis le couvercle par dessus... et plein de trucs... dont je ne me rends même pas compte, puisque il font parti de moi...et donc que je les trouve naturel.....

Si un jour, tu te réveilles en ayant envie d'autre chose, c'est qu'en fait tu t'es contrainte pendant trop de temps et ton vrai Toi éclate... Pour ma part, je l'ai connu....aussi comme tout le monde... Une petite cure de liberté, permet de faire ses vrais choix ceux qui te correspondent... De voir ce qui pour toi est essentiel... et ce qui est secondaire.... Pour ma part cela c'est fait... et je me suis rendue compte que finalement je ne m'étais jamais trompé..... J'avais bien fait les choix qui me correspondait... Je te souhaite la même chose Cricri.... Le mauvais passage, c'était juste un surtrop d'emmerdes et j'étais épuisée.... Mon Moi disait stop ma vieille vacance !!!!!

Au fait, je ne suis pas d'acc avec toi cricri sur la notion d'objectivité.... L'objectivité que tu définis sera toujours subjective, puisque c'est ton cerveau qui la créera avec ou sans affectivité... Un skizo qui attend des voix est parfaitement objectif... Il les entend vraiment.... le mec qui voit la musique en couleur aussi..... L'objectivité c'est bien plus compliqué.... L'atome est réel et objectif même si tu ne le perçois pas, comme l'ultra violet... Affectivité ou pas tu ne les verras jamais avec tes yeux...

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 25/04/2011 9:46
cricri
(@cricri)
Membre éminent

re,

essaye de prendre objectivite comme la realite crue avec les mots qui appelle un chat un chat et non un chaton ou un minou_ en prenant de la hauteur sur la situation, on parle de son enfant comme s'il n'etait pas de soi mais on tente de le defendre comme s'il etait sien_ c'est une façon de couper court à la mere irresponsable, ou qui n'accepte pas le handicap de son enfant, ou qui culpabilise ou tout ce que tu veux de travers chez une mere et de placer le debat sur l'enfant et son devenir et non sur la mere_ comme on ne montre pas d'anxieté, on ne peut pas te taxer de rendre ton mome angoissé_

c'est mon constat personnel qui se verifie nombre de fois qd l'enfant est petit: moins on montre d'affectif dans le discours, plus on vous ecoute et suit et vous obtenez des explications.

Plus on montre d'affectif, plus les pros pensent que vous ne pourrez pas encaisser et donc ils font l'impasse et ils ne cessent de vous demander de vous justifier sur les comportements de votre enfant_ c'est une façon de faire recurente qui n'aide ni l'enfant ni sa famille.

qd l'enfant grandit, plus on vous demande de lacher mais on insiste bien sur les defaillances qui restent sans pour autant s'en preoccuper davantage_ dans ce cas là, on delegue ou on se fait accompagner pour etre sur que l'ado ne sera pas mis au placard.

Pour mon vrai moi, il a eclaté qd mon fils ainé à eu 5 ans_ j'ai envoyé boulé le pedopsy en lui opposant un mirroir, ce n'etait pas mon gamin qui l'interessait vraiment, c'etait ma logique et surement le cote perversion de fouiller dans la vie des gens_ qd il a compris que je plaçais mon intime de façon inaccessible, il m'a laché et a laché mon gamin_ dans le mm temps, il renvoyait tous les enfants autistes qui avaient pour la plupart d'entre eux grandis en HDJ dans leur famille et ça posait souci, car bcp ont ete arraches comme si la famille etait responsable de l'etat de leurs enfants.

J'ai compris que la culpabilite servait de defausse à l'ignorance et permettait d'avoir de l'ascendant sur l'autre.

Qd on a ete maltraité, humilié, on a de la culpabilite en reserve qui vous place directement sous la tutelle d'un autre_ et qd on a pas de culpabilite parce qu'on a mis au monde une personne differente, on veut à tout prix que vous en ayez_ la nature ne se rend pas coupable apres une tempete devastatrice_

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Posté : 25/04/2011 11:34
anealiboron
(@anealiboron)
Membre noble

L'affectif est une chose, la culpabilité une autre, la responsabilité une troisième, et l'objectivité une dernière chose encore différente....

Quand on fait un gosse, on fait quelque chose de différent de nous, ce n'est jamais ni le père ni la mère.....Ce n'est pas un autre soi.....On l'aime pas parcequ'il est lui.... Sinon les gosses adoptés ne seraient jamais aimés et l' amour paternel ou maternel ne durerait que le temps de l'hormone dans le cerveau soit produite... Or ce n'est pas le cas... Les efforts que tu fais, tu le fais parce qu'il est fragile, faible d'une part, qu'en le mettant au monde ou en l'adoptant tu as pris une responsabilité, enfin, parce qu'il va devenir en quelque sorte ton ami....

La culpabilité.... Je l'ai connu... et en plus je savais que la dys était transmissible.... J'ai hésité pendant pas mal d'année... Parce que je savais que la vie n'était pas une partie de plaisir, parce que je savais que je pouvais transmettre cette fichue dys.... et puis on mon cher petit frère m'a collé sa fille dans les bras... pendant près de 5 mois...et j'ai découvert, mais je devais déjà le savoir, par ma mère et mon frère qu'il existe quelque chose de très précieux qui vaut le coup de vivre... l'amour, le soleil, le printemps et la nature.....C'est idiot, mais mon corps a fait le pari.... Quand j'ai découvert que j'avais transmis ces fichus gènes, j'étais dans une colère noire contre le monde entier....et contre moi-même.... Depuis, j'en ai eu bien d'autres....C'est fou ce que la nature peut-être "facétieuse". Mais en observant autour de moi je me suis rendue compte que le pain noir existe pour tout le monde.La culpabilité.... J'ai tiré un trait dessus... Personne n'est responsable des gènes....ni le môme, ni les parents... C'est le hasard... Bon ben on va faire au mieux.. et je suis partie au combat..... Je suis un incorrigible optimiste... Pour moi il y a toujours une solution, je ne sais pas laquelle, mais je la trouverais....et de part sans doute par expérience, je n'ai jamais une confiance dans la médecine d'une époque...ni dans le premier médecin venu.... C'est toujours le cas d'ailleurs....et cela sert...pour mon époux aujourd'hui...et je suis têtue comme une mule...

Je me suis heurtée à tous les esprits de l'époque.... Spécialistes, profs, etc.... Mais à mes argumentations ils n'avaient pas meilleurs argumentations à m'opposer...

La recherche, mes propres expériences m'ont servi.... J'ai fait des erreurs moi aussi....La connaissance de Saussure ne sert strictement à rien pour aider un dys à réparer son ortho... par contre la lecture syllabique oui... La Connaissance scientifique critiquable, la recherche de connaissance, l'expérience m'ont donc rendu service....

Je me suis battue de toute mes forces, parce que non seulement je suis responsable de mon fils, mais en plus parce que je l'aime... C'est dans ces deux trucs que j'ai puisé l'énergie nécessaire.... La même dans laquelle je puise aujourd'hui pour mon très tendre époux... Même si quand il me pompe sérieusement l'air, je leur dis franco... Parfois, il y a de l'électricité dans l'air....Je ne suis qu'un être humain... et j'ai tâché de ne jamais m'oublier dans le lot... J'existe et j'ai fait ce qui me plaisait, même si je me levais à 3h du mat pour le faire....

Bien sur je ne dis pas que le jour où j'ai cru que mon fils était mort, je n'ai pas perdu complètement pied.... Mais de cette expérience j'ai tiré la compréhension de ce qu'avait du ressentir ma grand-mère qui avait perdu son fils, ou d'une amie qui vient de perdre le sien... Je sais aujourd'hui ce que cela signifie...UNE HORREUR SANS NOM....

Tu n'as ni à te justifier devant un spécialiste de ton comportement.... Tu dois seulement lui expliquer pourquoi ce que tu fais te semble le meilleur pour lui... Il n'a pas la vérité... Il n'a que ses connaissances, comme toi tu en as aussi... C'est une discussion à égal que vous devez avoir... Chacun exposant son argumentation....et si le spécialiste que tu as devant toi est bouché, tu en changes..... Des bouchés cela existe dans toutes les professions.... Il y en a qui sont en retard d'une guerre sur les découvertes scientifiques... Paresse, manque de temps, etc... Cela je le sais avec mon mari..... .... J'ai la doc scientifique à la pointe et Je me suis bougée les neurones. Réponse aux spécialiste en terme plus poli certes, mais tout aussi énergique : Maintenant ou tu te bouges le "C..." ou je déménage.. J'irais où il faudra.... et finalement l'abruti fini que mon mari a eu devant lui avait tort. Deux autres spécialistes lui ont donné tort.... On a évité des catas.. Bon maintenant il faut trouver les solutions... Là je suis encore en recherche.... Pas facile....Mais on trouvera petit à petit... Peut-être pas l'idéal, mais au mieux....

On me considère comme une enquiquineuse... J'ai reçu le doux surnom de "Stasi" par mon kiné... Mais bon.... Tu fais avec... et je m'en moque, quand je ne le vois moins souffrir, j'en suis récompensée.....

Quand à lâcher le gamin... C'est vrai que cela grandit ces choses là... On ne peut plus avoir les mêmes rapports avec un gamin de 6 ans qu'avec un de 20 ans....Cela passe plus par la négociation que par le diktat... et il faut aussi penser au jour où l'on ne sera plus là...

Mais là aussi ce sont des discussions à trois qu'il faut avoir... Enfant spécialiste et toi.... et à EGALITE.... Personne ne détient la VERITE....

J'ai une dernière réflexion qui me vient en lisant le final..... La psychanalyse ont fait beaucoup de mal... Tu dois avoir beaucoup de pitié pour ces pauvres toubibs qui ont été complètement formaté par ce type d'idéologie... Il y a un fond de vérité dans son hypothèse, mais il y a une trop de généralisation et du n'importe quoi dans ses continuateurs....La biologie est en pleine révolution, on va voir avec l'avenir....

Je suis convaincue que c'est comme pour la théorie de Darwin, on va voir qu'elle n'est qu'une part de la réalité... qui admet aussi la symbiose, l'empathie etc.....

COurage, ma grande.....

HI HAN !!!!!!!!!!!!!!!

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Posté : 26/04/2011 11:49
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

Bonjour,

cricri, je suis bien d'accord avec toi, sur la maltraitance. Je pense à la chanson de J. Ferrat "Nul ne guérit de son enfance"

"Chacun de nous a son histoire

Et dans notre cœur à l'affût

Le va-et-vient de la mémoire

Ouvre et déchire ce qu'il fût"

Dys ou pas, on n'a tous des blessures plus ou moins béantes.

Je me demande si la maltraitance morale n'est pas plus indélébile que la maltraite physique ? :#

Je n'ai jamais culpabilisé d'avoir donné la vie à un dyslexique, peut-être est-ce le fait, que petit, il était un bébé pleureur et que nous avons fait un travail afin de se comprendre et que par là même j'ai du (peut-être) faire le deuil de l'enfant souhaité ?? Encore que là, je ne me suis jamais posé la question d'un enfant rêvé. Comme je ne devait pas avoir d'enfant, quand ils sont arrivés, ce n'était que joie :b

Je me pose juste la question comme tout parent (je suppose) qu'il arrive à s'épanouir dans la voie qu'il a choisie.

Par contre, je culpabilise de ne pas être la mère rêvé. Qu'ils puisse être fière de ma réussite professionnelle. Là, oui, je culpabilise tous les jours.

L'affectif est pour moi positif et je plein les personnes qui se sont tellement endurcie qu'ils ne peuvent connaître ce sentiment.

Mon enfant ne sera jamais mon ami, il est déjà mon fils :b

Pour ma part, je reconnais un bon psy ou autre professionnel quand nous sommes dans l'échange adulte/adulte. Si je me sens infériorisé, mis en enfant, je sais qu'il est nul. Et ils sont nombreux ainsi. C'est ceux-là qui te font te culpabiliser.

😐


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Topic starter Posté : 26/04/2011 2:46
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

La maltraitance morale est elle pire (indelibile) que la maltraitance physique; les deux ont des conséquences dramatiques mais la maltraitance

physique laisse des traces physiques donc les preuves sont facilement observable pour dire quoi... on croit l'enfant ou l'adulte... par le fait que l'on ne croit ce que l'on voie..

alors que la maltraitance morale ne laisse pas de trace visible , elle est invisible... et les paroles de celui qui est maltraité est mis sous silence ou entre guillemet... il faut des preuves evincibles pour arreter le processus; et les gens qui maltraite moralement le savent bien en général.

apres dans notre société actuelle, tout maltraitance à une personne (enfant surtout), on est soit dans le refus ou maintenant cela va etre pris en charge car on est plus coté victime... ce qui pose des consequences et probleme tres important (lire le temps des victimes le livre).

et autres articles et livres qui nous fait dire que nous sommes dans un temps de victimes (ce qui est bien et pas bien! je vais pas expliquer plus car je vais faire un roman).

la maltaitance physique laisse des traces... ces traces vont cicatriser physiquement et un bon suivi de thérapie diverses (pas psy car cela convient pas forcement à tous le monde) et la procedure juridique vont faciliter la cicatrisation moral la blessure intérieur pour avancer...

une procedure juridique peut aussi avoir l effet inverse on reconnait la reconnaissance mais ne permet la cicatrisation et la douleur car c est trop present et les evenements juridique fait remonter tout ca en surface... tout les problemes de proces est tres long on avance pas.

la maltraitance morale il faut d abord la reconnaitre est ca c est long tres long ensuite on doute pour certains pour d autre non... attention à la place de la victime dans cette société qui ne facilite pas les choses..

puis les preuves...

puis faut dire et redire meme si vidéo

la maltraitance morale c est une blessure interieure sans trace physique c'est donc une douleur moral sans support physique (signe d'alarme) où la médication n est pas efficace et loin d etre efficace...

le temps de la maltraitance morale plus tous le reste par la suite laisse des traces invisible l abime profond... où la douleur n'est pas alarme mais chronique et psychique...

les mots sont plus puissants que les coups (exemple les moqueries et surtout les filles qui ont les mots plus facile que les garcons qui se battent

une bonne baston qui fait mal laisse des traces physiques mais elle est vecu par la personne et vecu par les autres qui ont vu la cicatrisation des coups va faire cicatriser en guillemet l'interieur apres cela depend de lenfant et de la bagarre

mais par rapport aux mots et les filles (surtout peut etre espieble par rapport au garcons) l a c est une fracture interieur est plus long à cicatriser (on se sent inferieur et nul) comme pour la maltraitance moral.

rachel

ALLAIR

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Posté : 26/04/2011 4:06
claudia15
(@claudia15)
Membre noble

bonjour,

Pour la maltraitance morale, je ne suis pas sur que ceux qui assène les phrases destructrice chez un enfant sont toujours conscients de leur paroles. C'est c'est le cas, là c'est grave ! je pense à tous les éducateurs: parents, profs, animateurs ...tous ceux qui un jour croiseront la route d'un enfant dys. Je dis dys, mais bien entendu, je pense à tous les enfants fragiles.


"la plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute"
Nelson Mandela

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Topic starter Posté : 26/04/2011 5:27
rachou
(@rachou)
Membre d\'honneur

quelle est la différence entre douleur aigue et douleur chronique?

douleur aigue: c est un signe d'alarme.

on se brule on a mal on retire sa main et on se soigne.

on se fait opérer d'une fracture de hanche pour mettre une prothese totale de hanche... la complication postop: douleur et saignement... en premier (je donne pas tout les complicatiosn postoperatoire).

on donne des antalgiques dès la salle d'op l anesthésie (qui conbine 3 facteurs (douleur, sensibilité, conscience) va etre releguer toute suite pour pas avoir mal et eviter d'imprimer cette douleur dans le cerveau... qui va etre defavorable si le patient se refait operer si ressent la douleur car il va anticiper (plusieurs facteurs; cela dependant du patient).

on attend pas que le patient a mal on donne seul le patient sait sa douleur... heures précise normalement( attention surcharge dans le service).

il a pas de dependance quand il y a douleur!

douleur chronique: ce n'est plus un signe d'alarme mais une maladie.

les explications sont loin d etre connu. on comprend pas.

les patients sont dans la plainte et rarement bol meme de la part de la famille.

les antalgiques ne font plus effet et fait pas effet; meme la morphine;

on peut donner des neuroleptiques et antidepresseurs car agit sur certaines douleurs chronique.

écouter le patient est parfois la seul solution... essayer de comprendre le noeud du probleme car melange de malaise physique et psychique.

pour la douleur moral psychique c est encore plus dur à comprendre!

en premier le mot douleur signifie douleur moral (hippocrate) et venu par la suite la douleur physique.

et dans ce monde et dans les difficultés scolaire, d' enfance et adolescence il y a de la douleurs moral pas pour tous.. c est difficile mais il faut apprendre à se servir de ce vécu pour construire notre propre histoire d'adulte..

difficile certes

on a jamais fini de grandir...

en taille oui mais pas en psychique...

adulte signifie grandit en latin...

mais c est vrai en physiologie c est faux en psychologique car

on est tous des êtres grandissant pour la vie (des adultes en florescence donc des adolescents (un ado c est une période entre l enfance et adulte : pré-adulte mais c 'est l enfance qui permet d avoir des racines et de s envoler à l adolescence et surtout l age adulte.

car l ado est cette periode de transformation physique pas simple à gérer ... mais un ado entouré par sa famille, une enfance qui a permet de grandir et avoir une enfance va permettre cettre transformation pour etre adulte.. difficile certes...

surtout les pub qui focaliser sur les jeunes (enfant bebe ado)...

la société est malade car elle veut garder sa jeunesse d enfance... dans un sens.

et des bonnes bastons et des delires d enfants comme on avait avant.

il vaut sortir le plus tard de l'enfance pour rentrer le plus tard dans l'adolescence pour en sortir au plus vite.

l apparition des regles chez les filles et de la pilosité chez les garcons sont des signes physiologiques d adolescence mais

est ce on dira à une fille de 8 ans qui a ses regles qu elle est adolescente... non je pense

est ce qu on dira qu une jeune fille de 14 ans voir plus 15 16 ans n a pas ses regles est encore une enfant non ...

pour les garcons c est pareil mais les limites sont moins visibles physiologiquement c est etre pour ca qu un garcons est moins "mature" que les filles selon l age et surtout selon l education et les familles les garcons sont plus dorlotés.

on devient adulte vers la fin de la vie ou lorsqu'on a compris qu'on a plus le droit de reprocher la moindre des choses à ses parents sur le passé... la crise d ado est fini... et elle doit etre fini avant 20 ans je pense.

j en connais qui ont fait leur crise d ado à 40 50 ans ? est ce responsable je pense pas est ce adulte on peut en douter.

les rites de passage dans certaines cultures permettent de bien comprendre que l'enfance est fini le temps de la jeune fille ou jeune homme est fini maintenant on est adulte.

dans un sens, les différentes rites de la religion catholique (commmunion confirmation mariage sont interessant pour integrer les differents etapes dans la vie d'un adulte.

rachel

beaucoup de chose à dire...

ALLAIR

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Posté : 26/04/2011 5:35
Page 3 / 4
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