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traitement proprioceptif de la dyslexie: quel professionnel?  

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QUERCIA
(@QUERCIA)
Membre actif

Bonjour,

Pour répondre à la demande directe de membres de l'Apedys (et aussi pour décharger un peu mon secrétariat pour être honnête) je me permets de donner quelques informations pour les personnes désirant trouver un professionnel capable de prendre en charge un dyslexique pour mise en place d’un traitement proprioceptif.

1. il s’agit d’un traitement qui comporte TOUJOURS l’association de 4 éléments : modification de la proprioception oculaire par prismes de petite puissance, semelles dites « de posture », adaptation de postures dans certaines circonstances particulières (attente debout, endormissement, travail scolaire) et réalisation JOURNALIERE de certains exercices particuliers, notamment respiratoires. Il existe une chronologie à respecter dans le traitement sous peine d’erreur de diagnostic (par exemple, la prescription primaire de semelles, même bien faite, peut tromper la recherche des troubles perceptifs visuels et in fine aboutir à un traitement prismatique inadapté)

2. Par ailleurs, la proprioception oculaire étant portée au cerveau par le nerf trijumeau qui innerve aussi les muscles masticateurs et une grande partie de la bouche et de la langue, il existe de très fortes interférences entre proprioception oculaire et bouche. En fait, plutôt que de parler de proprioception oculaire il serait plus logique de parler d’informations trigéminées. Ainsi, un grand nombre de dyslexiques (72% sur une série de 80 cas) présentent un syndrome dit « de dysperception stomatognatique (décrit par le Dr A. Marino) » associant à des degrés divers : respiration orale, déglutition primaire, position basse de la langue et évolution de l’occlusion des mâchoires vers une classe orthodontique dite « 2 » (mâchoire supérieure en avant et trop étroite avec encombrement dentaire, protrusion des incisives supérieures vers l’avant, mâchoire inférieure trop en arrière). Dans ce cas, il est intéressant de noter que ces enfants présentent une motricité fine de la langue et de la gorge (pour simplifier) souvent immature et que la lecture à voix haute, qui nécessite une coordination motrice très subtile, est souvent moins performante que la lecture à voix basse (c'est-à-dire à la limite d’être inaudible). On note assez souvent dans les antécédents une notion de retard pour la production d’un langage de qualité, voire un bégaiement. Les tests orthophoniques nécessitant la voix haute (test de l’alouette par exemple) donnent des résultats plus péjoratifs que des tests explorant le langage écrit sans parler (Timé 3 par exemple). Les interférences entre œil et bouche sont, avec le non respect des exercices prescrits, la première cause (et de loin) de résultats médiocres ou irréguliers. Nos connaissances sur le sujet sont encore réduites. Toute action sur l’appareil manducateur pourra avoir chez ces enfants un impact très brutal sur le traitement proprioceptif (en positif ou négatif) et doit donc être pris en charge par un spécialiste connaissant le rôle neuro-sensoriel de la bouche.

3. le traitement proprioceptif efficace répond à 3 critères :

a. normalisation du tonus des muscles paravertébraux. Ceci est bien différent de l’obtention d’une posture symétrique souvent présentée comme l’idéal à atteindre alors que manifestement c’est un élément statique n’existant chez aucun être humain. Le traitement proprioceptif de la dyslexie n’est pas de la posturologie stricto sensu dont les règles ont été avant tout édictées chez des patients douloureux.

b. normalisation de la localisation spatiale* quelle que soit les conditions de vision (assise, debout, tête en rotation ou surtout en inclinaison et torsion, avec modifications du capteur stomatognatique, etc… toutes conditions dont l'examen est à ce jour « normalisé » et évolue très vite). Cette normalisation de la localisation spatiale est la « clé » d’un traitement qui fonctionne et si on n'est pas parvenu à l'obtenir il faut s'obstiner à en trouver la cause.

c. normalisation des réflexes nucaux lors des mouvements imposés à la tête, aux yeux, à la langue et aux mâchoires. Cette normalisation indique que les modifications obtenues lors de l’examen statique perdurent lors des mouvements de l’enfant.

4. le traitement est très précis et suppose :

a. une collaboration interprofessionnelle sans faille

b. Une participation familiale soutenue et volontaire avec un accord de l’enfant soutenu par une autorité ferme et chaleureuse. L’expérience montre qu’il faut aussi des parents habitués à gérer leur vie sans s’occuper de ce qu’ils entendent à droite et à gauche. Ils restent au centre du traitement et si le réglage initial est bon, très peu de surveillance médicale est nécessaire. Un enfant qui progresse bien n’a pas besoin de consulter mais il faut savoir contacter l’ophtalmologiste rapidement si l’enfant régresse.

5. le traitement ne se conçoit pas sans un appui de l’orthophonie qui agit à un autre niveau. On pourrait simplifier les choses en disant que « le traitement proprioceptif met l’enfant sur les rails et l’orthophonie le pousse ».

6. il ne s'agit pas d'un traitement miraculeux mais d'une thérapeutique émergente qui travaille sur l'idée que la dyslexie n'est pas une entité autonome réduite à un trouble de lecture mais un symptôme au milieu d'autres qui témoignent d'une anomalie génétique de la proprioception, donnant des troubles musculaires, des perturbations de la localisation spatiale et des troubles perceptifs avec une multitude de tableaux cliniques possibles selon la combinaison des différents symptômes possibles.Le caractère "émergent" de ce traitement doit rendre prudent aussi bien vis à vis des "ayatollahs" de la proprioception que vis à vis des détracteurs systématiques. Personne ne peut contester çà ce jour que des enfants dyslexiques ont été très clairement améliorés par le traitement proprioceptif. Personne ne peut prétendre qu'il ne reste pas encore beaucoup d'inconnues et qu'il reste encore du chemin à parcourir pour aider tous les dyslexiques.

7. il existe des pièges cruels et des diagnostics différentiels qui font appel à des connaissances médicales. Je garde à l'esprit l'effroi que j'ai connu devant le FO de cette enfant au diagnostic de dyslexie bien étayé, amenée par sa maman qui déclarait avoir compris que les vertiges de sa fille était certainement liés à sa mauvaise localisation spatiale secondaire aux troubles proprioceptifs. Le FO montrait des signes qui ont rapidement fait pratiquer un scanner cérébral montrant une tumeur cérébrale, heureusement bénigne mais qui aurait pu être fatale sans diagnostic rapide.

En conséquence : le premier interlocuteur dans la mise en route d’un traitement proprioceptif est un médecin et plus précisément un médecin ophtalmologiste qui intervient seulement après un diagnostic précis et étayé de dyslexie. Ce dernier doit être capable de faire un examen postural, un examen de la localisation spatiale et une recherche des troubles perceptifs dépendant des variations proprioceptives. Il s’agit d’une formation particulière et difficile car tout est à prendre à 0, la proprioception n’étant pas enseignée en faculté. Elle ne se fait pas en 2 jours, ce qui complique beaucoup la situation étant donné le manque d’ophtalmologistes. Il doit savoir expliquer et montrer les exercices (Il se fera souvent assister, mais en ayant la capacité de garder le contrôle). Il aura donc appris par compagnonnage ces exercices auprès de collègues et doit prendre en charge leur surveillance. L’ophtalmologiste qui se contente de prescrire les prismes sans prendre en charge les exercices et leur contrôle n’est pas habilité à s’engager dans ce type de traitement. Il saura aussi adapter finement les prismes en calculant leur axe et leur puissanc
e exacte grâce à un examen postural complété par un examen de la localisation spatiale. Depuis 2 ans nous ne sommes plus aux axes standards décrits brillamment par l’Ecole de Lisbonne mais à des axes adaptés aux particularités morphologiques du dyslexique qui a en règle une asymétrie faciale assez caricaturale, donc des trajets musculaires atypiques que l'examen sait maintenant préciser. La précision est de l’ordre de 2° pour obtenir une localisation spatiale idéale. Enfin il saura vérifier l’adéquation des semelles et les interférences stomatognatiques. Au total, l’examen initial (en ajoutant les explications indispensables) dure entre ¾ d’heure et 1 heure.

L’ophtalmologiste va ensuite confier le patient à un podologue qui aura fait une formation spécifique en posturologie. Le podologue va gérer ses semelles en fonction de critères musculaires de posture et de tonus mais il saura vérifier que ses semelles ne perturbent pas la localisation spatiale obtenue avec les prismes. Cette notion est maintenant enseignée depuis 3 ans aux podologues qui font des formations continues.Un podologue qui ne s'occupe pas de la localisation spatiale ne peut être certain d'avoir fait les bonnes semelles.

Les lunettes devront être faites par un opticien qui suivra les règles très précises données par l’ophtalmologiste. La formation en école d’optique s’intéresse avant tout à la vision centrale. Ici, c’est la vision périphérique qui nous intéresse car c’est elle qui interfère avec la proprioception. Les règles sont donc complètement différentes pour ce qui concerne le centrage et surtout les caractéristiques de la monture. Il faut donc un opticien ouvert et qui s’investisse dans le traitement.

Je ne reviens pas sur l’orthodontie qui nécessite des rapports étroits entre ophtalmologiste et orthodontiste.

Enfin, le traitement doit être fait en toute lumière avec les différents professionnels qui s’occupent de l’enfant et notamment de l’orthophoniste.

La formation spécifique donnée dans le DU « Perception, Action et Troubles des Apprentissages » où sont déjà engagées 2 promotions de 34 personnes permettra assez rapidement de mettre en place une liste de professionnels répondant à des critères élevés de formation initiale et continue.Ce DU comporte 144 heures de cours et dépasse très largement la "posturologie" pour s'intéresser aux relations entre motricité et cognition.

En attendant, à la lumière des éléments donnés, chacun saura quelles questions poser avant de s’engager avec un professionnel. L’idée centrale à garder en tête est « qu’un traitement partiel est voué à l’échec et qu'un bon traitement demande des professionnels ayant une formation rigoureuse ». C’est une règle classique en médecine mais, ici, la nécessité d’interventions de plusieurs professionnels peu habitués à travailler ensemble, fait que cette règle est parfois oubliée. C’est à l’ophtalmologiste de coordonner et d’assurer que cette règle soit respectée (ceci étant dit sans aucun intérêt corporatiste, les ophtalmologistes ayant en règle déjà trop de travail). Le monde des ophtalmologistes est un microcosme et votre ophtalmologiste saura en règle où vous diriger pour trouver le collègue le plus proche ou celui qui correspond le mieux à votre attente.

Cordialement

Dr Patrick Quercia

* la localisation spatiale visuelle mais aussi auditive dépend en grande part de la régulation proprioceptive.Il a été montré que lorsqu'on reçoit une information, qu'elle soit visuelle ou auditive, sa perception est majorée quand le cerveau est capable de situer très précisément d'où elle vient. C'est pourquoi la distinction entre dyslexie visuo-spatiale ou phonologique n'a pas de sens si l'on considère le rôle de la proprioception dans la genèse de la dyslexie. Elle a par contre un grand intérêt pour adapter la rééducation orthophonique.

Dr Quercia

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Topic starter Posté : 28/03/2009 12:21
Claude
(@Claude)
Membre noble

Un grand merci Dr QUERCIA de prendre du temps pour ce sujet sur l'actualité de la piste proprioceptive dans le domaine de la dyslexie.

Personnellement je partage votre vision de la dyslexie qui est multiple et associée à tant d'autres troubles et capacités.

Bonne continuation !

Cordialement,

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Posté : 28/03/2009 1:56
AnneNhauneem
(@AnneNhauneem)
Membre de bonne réputation

Comme Claude, d'abord remercier pour ces éclaircissements, une petite mise au point régulière des avancées dans le domaine est très utile.

Je reste assez passionné au sujet des rapports motricité-cognition.

Je trouve intéressant l'approche, l'éclairage des dys par la proprioception.

Je suis moins convaincu de l'équation dyslexie est trouble de la proprioception.

Mais cette composante existe et toute progression dans la compréhension et dans la prise en charge de ce domaine-composante est une richesse.

Suivant les dys cette composante est plus ou moins marquée.

Mais comme il n'existe pas une seule dyslexie (le cadre actuel devra bien un jour ètre éclaté), de mème il n'existe pas une seule cause menant à un retentissement sur la proprioception chez les dys.

On sait, je me suis déjà bien étalé sur le sujet que l'approche-éclairage déficit attentionnel est pour certains dys tout à fait intéressante également.Pour différentes raisons, la première sans doute étant de ramener sur le terrain biologique.Or si je suis parti comme cela était le point de départ sur des troubles neurotransmetteurs, on retrouvera en déficit attentionnel des troubles métaboliques, "énergétiques", de" l'oxydo-réduction", éclairages également prometteurs.

Pour en revenir aux hypothèses plus dyslexiques d'anomalies de la migration neuronale,

je trouve génant de "dire"-"rester"-"enfermer" la dyslexie dans un trouble du développement établi au moment du diagnostic,

sans ouvrir la discussion aux phénomènes biologiques de maturation restant à venir.(pas seulement comme possible déviation)

Et lorsque anealiboron nous fait part d'une piste sur une enzyme impliquée dans le développement des neurones,

c'est à l'évidence une possibilités parmis bien d'autres, où l'on voit que l'"anomalie biologique" touchant le développement" embryonnaire peut ètre présente plus tard dans le développement des synapses, et donc entre autres dans la mémorisation domaine tombé en désuétude dans la dyslexie, alors que les parents qui font bosser leur mome ne cessent de parler de cette composante.

Donc tous les éclairages sont importants.

Ne me gènent pas les domaines méconnus, me gène certaines questions non posées.

J'aimerai lorsque je lis des chercheurs sur la dyslexies entendre aussi le catalogue des possibles que l'on ne connait pas.Cette critique ne concerne pas le texte sus-jaccent mais les théoriciens officiels, avec les phénomènes de mode obligatoire.

Donc remerciements pour ce texte sur la proprioception.

Mes questionnements antérieurs anciens sur le fait que la proprioception peut ètre touchée chez des dys secondairement à d'autres dysfonctionnements demeurent.Cela n'élimine pas les autres dys et l'importance d'autres mesures possibles pour intervenir chez eux.

Message édité par : AnneNhauneem / 29-03-2009 19:12

Message édité par : AnneNhauneem / 29-03-2009 19:13

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Posté : 29/03/2009 8:55
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

en ce qui me concerne je nai plus de prisme sur mes lunette et plus de semelle.... je me suis jamais sentit aussi bien au niveau de mes douleurs de dos ....( concernant la dys avec ou sans tt aucun changement )

il ma suffit de remette des talons aiguilles de 5 cm ( a 10 cm ) ....ainsi retrouver une cambrure au niveau lombaire et surement une position antalgique qui me convienne...

alors arretons de vanter les chaussure plates ....les semelles a capteurs sensorielle ....pour moi cela a ete un vrai calvaire au niveau douleur...

nous avons tous une morphologie differente et pour moi il est ridicule de vouloir absolument symetriser les 2 emis corps ...au risque de provoquer des douleurs des pb dastrose et compagnie ds le futur....

en bref...arretons de donner de faux espoir pour un mieux etre ...( concernant la dys surtout...)

mieu vaut decubler la recherche sur lorigine de ces trouble qui est les dys....

la posturologie a surement de grande vertus ...mais elle est loin de satisfaire les besoins qu'atende tous les dys... cest a dire une vie plus accessible a la societé qui est la notre ..

chaque dys est differente ...et il serait de bon ton de definir a quelle categorie pourrait repondre la posturologie comme la kinesiologie comme la methode thomatis comme la methode de davis comme .....afin que chacun puisse avec un diagnostique se diriger vers lune de ces reeducations qui pourrait etre adaptée...

voila ce qui serait interressant de connaitre ....cela eviterait bien des desilusions face a toute ces pratiques et qui je suis sur peuvent apporter une reponse pour certain ....mais arretons le tout venant.....

cathy

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Posté : 31/03/2009 1:16
Jiane
(@Jiane)
Membre de confiance

Croyance ou pas : à chacun de juger, d'après son recule.

Ma fille fut médiocre en tous, jusqu'à l'âge de 11ans et demi : limite échec scolaire, > 3ans de retrad instrumental en lecture/écriture, lorsque le diag de "vraie dyslexique" a été posé en CM2, avec pronostic d'orientation en SEGPA.

4ans de traitement postural de Lisbonne pendant son collège : sa moyenne générale est passée de 9-10, à 12, 12.5, 13 puis, 14 (en 3e : 17 de moyenne dans les matières scientifiques).

Ma fille ne voulait pas croire a à l'effet de ses prismes, lui préférant l'explication de "DECLIC" : elle a arrêté le traitement de Lisbonne pendant 16 mois :

- ses résultats scolaires sont passés de 17, 16 à 4.8 de moyenne en 1an (en maths), la meilleure moyenne par matière = 10/20 (en EPS : la seule matière non inférieure à 10/20).

- sa fatigue posturale s'est installée : elle n'arrivait plus à se concentrer sur son travail scolaire, ni sur ses activités extra scolaires (chute libre en Piano, n'arrivait pas à percer en violon, aucun goût pour le cours de dessin)...

- le malaise vagal à répétition l'a angoissée profondément (chutes dangereuses, nombreux transports aux Urgences : IRM, EEG, bilans cardio poussé, endoscopie, ... ==> "cause psychosomatique" ==> suivi psy + rattrapage scolaire inefficace : par dessus la fatigue insurmontable.

- douleurs sorsales installées (permanentes) après une chute accidentelle en février 2008, récidivante après chaque séance d'ostéopathie, depuis avril 2008.

- "dépression profonde" en décembre 2008 : un mois au lit, à dormir jour et nuit (ne se nourrissait même plus...)

- le redoublement de 2nde a encore plus mal commencé que la 2nde en primant (les notes étaient encore plus mauvaises)

Depuis sa reprise de traitement postural de Lisbonne le 24/12/2008 (port d'une paire de lunettes à prismes sur verre plan réalisée à Lisbonne, qui m'a coûté 365€ , hors quota de SS+mutuelle, monture hyper twist, très confortable), elle a repris les poiles de la bête :

- dispense d'EPS depuis au lycée, à cause de ses douleurs réccurentes,

- sortir de sa "dépression profonde" le jour même,

- normalisation de rythme de vie en moins de 10 jours (lever tous les matins à 7h, dynamiqe, entreprenante, souriante, agréable à vivre),

- reprise de poids de 4 kg en 15 jours, stabilisation de poids en 1 mois,

- reprise de rythme scolaire dès la rentrée du 5 janvier 2009

- douleurs dorsales et tendinites multiples dissipées après 2 séances d'ostéopathie (consolidées jursqu'à présent)

- reprise d'EPS et d'entraînement sportif (Arts Martiaux),

- épanouie à travers plusieurs activités extra scolaires (Paino, Cours de Dessin, Option Art Plastique au lycée, ..., rédaction de nouveaux livres : sur sa dyslexie et sur les manipulateurs narcissiques)

- aucun cours de rattrapage scolaire (aucuen aide extérieure) : ekke rattrape les cours manqués toute seule)

- après une première série de mauvaises notes, elle termine l'e trimestre avec 13.3 de moyenne générale, est située au rang 3 de sa classe, avec 16.2 de moyenne en maths, 14 en Français, la plus mauvaise moyenne par matière à 10/20.

Ce lycée publc (> 900 élèves, ~120profs) a un très bon taux de réussite au BAC (proche de 100% : ils ne cherchent pas à dégoûter les mauvais élèves pour les inciter à partir, ne les empêchent pas de se présenter au BAC, n'ont jamais perdu de dossier d'inscription d'élève au BAC, ...)

La "magie des prismes" : elle est prète à y croire maintenant, même si elle ne les porte pas en permanence (quelques heures par jour).

Elle ne croit plus à cette théorie de "déclic".

Adulte dyslexique mixte (visuo-lexicale et phonologique) diagnostiquée en mai 2003.
SDP diagnostiqué en fin août 2003.

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Posté : 07/04/2009 2:05
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

Croyance ou pas : à chacun de juger, d'après son recule.

completement daccort avec ta phrase jiane.... 😉

en tout cas je suis ravie pour ta fille :b

cathy

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Posté : 07/04/2009 2:21
marie-cecile
(@marie-cecile)
Membre estimable

Oui Cathy, à chacun de juger ! car que dire après une telle "messe" ?!......

Plus d'échec scolaire, plus de douleurs , plus de malaises, plus de chutes, plus de SAMU, plus de trouble de socialisation , plus de dépression, plus de problème de poids..........................................................

Mais nous voilà avec une jeune fille brillantissime, qui "pète " toute la classe, qui "pète le feu", et qui en plus trouve le temps de faire du piano, du violon, des arts martiaux, du dessin, des Arts plastiques, et d'écrire un livre !!!!!

OK avec toi aussi cathy : à chacun de juger.... Si tu veux mon avis, moi je trouve çà limite pathétique.

Message édité par : marie-cecile / 07-04-2009 20:25

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Posté : 07/04/2009 10:25
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

bonjour cecile

jiane et ses enfant semble avoir trouver la reeducation qui leur convenait ds la posturologie !

jai eu de tres nombreux echange avec elle ....houleux parfois ...

puis un respect commun pour nos propre conviction sur le sujet !

aujourd'hui je tiens a conserver ce respect mutuel....et de pronet chacune nos propre pensée!

cependant jiane a toujour pronet le traitement postural de Lisbonne a celui qui etait pratiqué en France !

jiane y a til vraiment une grosse difference ??

CATHY

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Posté : 08/04/2009 2:29
marie-cecile
(@marie-cecile)
Membre estimable
Citation : marie-cecile

OK avec toi aussi cathy : à chacun de juger.... Si tu veux mon avis, moi je trouve çà limite pathétique.

Message édité par : marie-cecile / 07-04-2009 20:25

J'ai bien dit que je donnais mon avis. Je maintiens donc l'avis de "pathétique", ainsi que le sentiment d'entendre une drôle de messe qui peut faire écho chez des gens qui seront bien déçus par la suite .

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Posté : 08/04/2009 8:24
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

CECILE JE RESPECTE AUSSI TON AVIS 😉

bizz

cathy

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Posté : 08/04/2009 8:47
Jiane
(@Jiane)
Membre de confiance

Bonjour Cathy,

La différence de traitement =

- OADS sait expertiser les lunettes à prismes et sait régler les lunettes à prismes, il sait donc faire rectifier les effeurs de montage et les erreurs de réglage (refaire faire les lunettes mal montées, compenser les petites dispersions de montage par réglage),

- OADS connait très bien le SDP : il comprend très bie que les SDP n'ont pas de position oculaire fixe dans le temps,, si le patient veut avoir de bon effet prismaytique, il faut que le réglage suive les modifications de position pupillaire : c'est ce qu'il ffait dans ses réglages : tenir compte des dispersions de montage et la modification de position pupillaire

Ses réglages ne donnent pas toujours la même forme de lunettes d'un jour à un autre : pour le même porteur et avec la même paire de lunettes.

Nous avons testé ses réglages : nous avons pu constater les effets flagrants que ses réglages de lunettes ont donné.

Il ne nous reste plus qu'à introduire cette façon de travailler en France : pour augmenter le rendement du traitement.

J'ai défini mon petit protocole de fonctionnement, l'expérimente avec mon opticien local : ça a donné les résultats que j'ai mis sur ce forum ("incroyables" pour les sceptiques : je ne peux pas les blâmer : tant que je ne les ai pas constaté, je ne pouvias pas y croire non plus).

Lorsque l l'on sait maintenir le bon effet prismatique dans le temps, on n'a plus besoin de courrir après les pieds, la bouche, ...

A Lisbonne, OADS n'envoie que très peu de patients chez les occluso-posturo : pas besoin, car il fait le réglage gratuitement pour ses patients.

Les semlelles de Lisbonne deviennent un bon complément de traitement dans ces conditions : il ne compte pas sur les semelles pour compenser les mauvais effets prismatiques de lunettes de ses patients, ses semelles standards n'ont de fonction que de détendre quelques muscles aux pieds.

J'incite les patients français qui n'ont pas obtenu de résultats de traitement postural probants de reconsulter à Lisbonne : pour transformer un échec en réussite, et de retourner leurs expériences à leur praticiens locaux : afin de les inciter à compléter leur formation en matière d'expertise de lunettes à prismes auprès de l'expert de Lisbonne.

Adulte dyslexique mixte (visuo-lexicale et phonologique) diagnostiquée en mai 2003.
SDP diagnostiqué en fin août 2003.

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Posté : 10/04/2009 1:40
Jiane
(@Jiane)
Membre de confiance

Bonjour Marie-Cécile,

Désolée de ne pas savoir mentir : je n'ai rendu public qu'une petite partie d'observations que nous avons obtenu (le reste est encore moins croyables pour les personnes qui n'ont pas porté de "bon effet prismatique", inutile de choquer leur sensibilité).

Cordialement

Adulte dyslexique mixte (visuo-lexicale et phonologique) diagnostiquée en mai 2003.
SDP diagnostiqué en fin août 2003.

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Posté : 10/04/2009 1:44
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

merci jiane de ces precision ....

tu sembles vouloir accorder aujourd'hui plus dattention au prismes ....et porter moins dimportances sur le reste ( semelle position exercice ) ...

tes propos semble different de ceux du DR QUERCIA ?

le tt dapres ce que tu dit semble bp moins contraignant de celui que jai suivis .....et qui est preconiser en france....

avous tout de meme ( consernant le tt en france ) a moins de mettre le gamin ds une bulle le tt est hyper difficile voir impossible a tenir pour un mome ??

CATHY

Message édité par : Christo / 10-04-2009 18:16

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Posté : 10/04/2009 8:15
Jiane
(@Jiane)
Membre de confiance

Mon discours n'a pas changé : le reste est très important, même si on a des opticiens a proximité pour bien régler les lunettes

- si un patient ne fait pas l'exercice de respiration abdominale de Lisbonne, la combinaison de prismes prescrite ne va pas rester valable, il faut alors courir après la bonne combinaison : ça coûte une fortune de refaire les verres ou de nouvelles paires de lunettes

- si le patient n'installe pas la bonne posture, il ne guérit jamais de son SDP, il faut courir à vie après les oph-posturos et les opticiens

Il est vrai que sans l'effet de "bons prismes", il est difficile d'exiger d'un patient une pratique assidue des exercices de Lisbonne (les troubles de comportement persistent) : c''est pour cette raison qu'il faut pousser nos praticiens de s'assurer du "bon effet prismatique" à leurs patients.

Je n'aime pas l'alternative de "compenser les mauvais effets prismatiques de lunettes" par le traitement plus onéreux des autres entrées , car c'est encore plus lourd, plus onéreux pour les familles, et les résultats sont moins bons que si on arrive à former les opticiens à la VRAIE méthode de travail de Lisbonne (c'est gratuit pour les patients).

Beaucoup de familles qui ont reconsulté à Lisbonne profitent de l'aide à distance d'OADS pour former leur opticien proche de leur domicile : c'est ainsi qu'elles obtiennent des résultats meilleurs que ceux qu'ils ont connu avant.

Adulte dyslexique mixte (visuo-lexicale et phonologique) diagnostiquée en mai 2003.
SDP diagnostiqué en fin août 2003.

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Posté : 10/04/2009 10:40
Christo
(@Christo)
Membre de confiance

jiane pourquoi devrions nous aller jusquau portugal ...... alors qu'au 4 coins de la france il y a des professionnels qui propose la posturo ?

bp de familles ne sont pas pretent a faire le deplacement ....

la posturo pour moi reste un tt et ne devrait pas etre different dun pays a un autre !

si en FRANCE le tt n'est pas maitriser correctement par les professionnels ils devrait s'abtenir de le prodiguer ....cela eviterait dengorger leur salle dattente ....et bien des desilusions ....

cathy

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Posté : 11/04/2009 1:13
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