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J’étais DYS, je n'ai plus les"troubles"  

Sylvain59
(@Sylvain59)
Membre actif

Je tiens à vous faire partager mon expérience sur certains troubles dys.

J’ai depuis peu, énormément amélioré mes conditions de vie suite à une totale remise en question, en analysant mon comportement et celui de mon entourage.

J’ai 44ans et j’étais très maladroit, j’ai eu de nombreux accidents corporels (fractures des mains, genoux, chevilles, dents cassées, etc.…), de voiture, dû à des fautes d’inattention. Je m’accrochais souvent les pieds en marchant, même au mien et faisais des chutes

Je manquais de tonus et d’aplomb, ce qui était très handicapant vu ma taille (190cm)

Je suis droitier et j’avais des difficultés à réaliser des gestes précis de la main droite et je ne savais presque rien faire de la gauche. J’arrivais à écrire à peu près « bien » mais très lentement, idem pour le bricolage, mon activité professionnelle, les choses de la vie courante en fait.

Lorsque je devais me dépêcher, mon stress me faisait faire d’énormes bêtises et je finissais par abandonner ou alors je bâclais tout. J’avais des périodes d’hyperactivités très maladroites.

Je parlais lentement lorsque je devais expliquer quelque chose, si je connaissais le sujet, je pouvais aller plus vite. Je bafouillais lorsque je devais parler en public, le stress me bloquait en me faisant oublier ce que j’étais en train de dire, je me perdais dans ma conversation quand j’étais obligé de parler donc je préférais ne rien dire quand je le pouvais.

La lecture à voix haute était un calvaire pour moi. Je m’emmêlais dans les syllabes, les mots etc… avec de nombreux blocages.

A l’école, j’étais rêveur, une mouche troublait mon attention, un oiseau, une carte au mur me déconcentrait et me faisait lâcher le cours, m’égarer dans mes pensées.

J’étais sans le savoir dys.

Ma fille de 7 ans avait également la plupart de ces troubles.

Comme je l’ai écrit plus haut, j’ai fait une analyse de mon comportement, de ma famille, et surtout de celui de ma mère et mon père.

Les relations avec mon père étaient difficiles, ce qui m’a engendré beaucoup de stress.

Ma mère est, étais très protectrice, possessive et voyant mes difficultés, faisant de nombreuses choses à ma place. Elle voulait en fait tout faire. Je trouvais cela normal donc je la laissais faire pour lui faire plaisir, me soulager de mes taches, je trouvais cela bien et j’en trouvais de nombreux avantages.

Mais parfois, je ne le voulais pas, surtout devant mes amis et encore moins devant ma petite amie, cela augmentait souvent mon stress. Mon inconscient refusait parfois cette emprise psychologique.

J’ai analysé son comportement et je me suis aperçu que je le reproduisais sur ma fille. Je n’ai pas voulu qu’elle ait la même vie que moi, avec tout ce stress et ces « mésaventures » de la vie. J’ai donc décidé de « couper le cordons » en lui laissant de l’autonomie (proportionnellement à son âge), en communiquant énormément avec elle, et en lui montrant l’amour que j’ai pour elle.

Les résultats ont été très rapides. Elle a beaucoup plus confiance en elle, elle est devenue ambidextre (par exemple, elle arrive maintenant à écrire sur un tableau blanc, des deux mains simultanément et se sert beaucoup de ses deux mains)

J’ai fait de même, j’écris simultanément avec deux stylos de droite à gauche, de gauche à droite et bien d’autres choses (me raser avec un rasoir dans chaque main, j’ai une dextérité très bonnes avec tous mes 4 membres, mes doigts)

J’ai également amélioré mon débit de parole, la lecture à haute voix, ma dextérité (écriture, bricolage, cuisine) je réalise les choses précisément, rapidement et intelligemment. Ce qui était loin d’être le cas auparavant.

Ma vie a changé, j’ai des objectifs dans la vie, des projets.

Je suis souvent en réflexion, je cherche à résoudre mes problèmes rapidement, ceux de ma fille, de ma famille.

L’analyse de mon comportement, de celui des d’autres, m’a fait remarquer l’importance de notre programmation neuro linguistique sur nos actions et gestes.

Comme dans un ordinateur, si le programme n’est pas parfait, il y a des bugs, des dys fonctionnement.

On est souvent persuadé que notre programme est le bon et que nous faisons très bien en protégeant, nos enfants mais nous les empêchons de grandir, de s’épanouir.

Notre conscience accepte des choses pour ne pas déplaire, mais en fait notre inconscient les refuse, ce qui engendre du stress, des colères, des refus, des blocages.

Le père peut bloquer, encombrer la partie gauche du cerveau de son enfant. Cela provoque des troubles aux membres opposés du fait de la décussation motrice.

Un père attentionné mais trop protecteur fera son enfant gaucher, en perturbant l’hémisphère gauche donc l’hémicorps droit.

La mère, ce sera l’inverse, si c’est les deux, il y a des dysfonctionnements.

Si aucun des deux parents effectue une emprise l’enfant sera ambidextre. Nous naissons ambidextres.

Ce sont mes hypothèses assez souvent vérifiées.

Des gestes répétitifs ou des tics sur des zones du visage ou du cranes (ou cheveux) permettent de repérer qui est en partie responsable de troubles.

Une trentaine de zones du visage et du crane correspondent à des troubles plus ou moins enfouis dans l’inconscient.

L’effet miroir (fille qui ressemble à son père et inversement mère et fils) amplifié par l’œdipe influent beaucoup sur l’emprise psychologique et la transmission des troubles.

La communication verbale et surtout non verbale a également une influence sur les troubles. Elle donne ou supprime la confiance d'un hémicorps.

La communication avec les chercheurs n'est pas évidente, elle est le plus souvent à sens unique , si l'un d'eux me lit et souhaite que l'on en parle, qu'il me contacte par mp ou mail à sylvainsj@hotmail.fr

Pour être Dys, il faut en avoir dans le cerveau, en fait il y est à l’étroit

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Topic starter Posté : 03/02/2018 3:19
Sylvain59
(@Sylvain59)
Membre actif

Bonjour à tous

Je vois que mon message n'intéresse pas beaucoup de personne, excepté les lectures.

C'est clair que je donne l'impression de remettre des résultats de recherche en question.

Le Docteur Michel Habib a une bonne piste sur les causes de la dyslexie http://www.https://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=780 , en évoquant l'influence de la testostérone sur les hémisphères gauche et droit.

A mon avis, ces taux anormaux sont la conséquence et non la cause des troubles, j'en suis une preuve

On trouve plus de dys chez les garçons que chez les filles, cela rejoint mon hypothèse que une mère est plus souvent "protectrice" qu'un père. Donc fera un strict droitier.

L'enfant dys est HPE sans aucun doute, il ressent beaucoup plus les émotions de ses parents ,de son environnement, l’inquiétude, le stress tout le non verbal...

Durant son développement, il va interpréter les situations et développer encore plus de neurones, de connexions, pour comprendre les situations.

Ce cerveau qui va trop vite donnera à l'enfant l'envie de plus d'autonomie, mais le corps ne suis pas ,l'enfant veut savoir faire l'action avant d' avoir essayé, de l'avoir acquise, d'ou des échecs lors des précipitations.

Donc si échecs répétitifs, manque de confiance , stress et encombrements du cerveau pour les taches suivantes.

La stratégie pour éviter les échecs sera la lenteur, l'hésitation (tremblements).

C'est le fait d'avoir de trop bons parents, trop attentionnés, trop anxieux pour le bien être de son enfant qui influence sa dextérité. L'enfant le ressent et il doutera de ses capacités à réaliser l'action (stress).

Une seconde chose influence également la dextérité et surtout le raisonnement rapide; c'est l'absence ,le décès, la rigidité d'un ou des deux parents, le manque d'Amour, qui engendre la "rage" dans le cerveau , la haine de soi et des autres. le fait de ne pas être aimé par ceux ou celui qui nous a conçu.

Ce point encombre le cerveau d'énorme questions qui prennent de la place dans la cognition, la programmation neuro linguistique.

Il est très difficile de se remettre en question dans l’éducation, la construction de notre enfant, tout simplement parce que nous faisons des choses que nous trouvons tout à fait normales. Normales pour nous parce que nos parents ont fait de même avec nous et nos grands parents idem avec nos parents. Donc, on ne voit pas de problème dans ce fonctionnement.

Il y a des exceptions bien sur, si les relations avec les parents ont été houleuses et (plus ou moins) comprises, on peut faire l'inverse à l'extrême de ce que l'on a vécu.

Je ne prétends pas avoir trouvé toutes les solutions , mais j'ai réussi à en résoudre de nombreuses qui ont été bénéfiques pour ma fille , mon beau fils, ma compagne, la famille et des amis.

Les changements sont beaucoup plus rapide chez les enfants que chez les adultes donc analysons, méditons sur notre comportement, et notre ou nos enfants en profiteront.

Merci de m'avoir lu.

Pour être Dys, il faut en avoir dans le cerveau, en fait il y est à l’étroit

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Topic starter Posté : 09/02/2018 10:25
Sylvain59
(@Sylvain59)
Membre actif

Bonjour

Je me sens très seul sur ce forum :#

Si des parents d'enfant(s) ou des adultes dys habitant dans un triangle Lille-Arras-Valenciennes serait intéressés par la méthode ? on va dire "Apolline", c'est le prénom de ma fille, ils peuvent me contacter par MP ou sur mon mail sylvainsj@hotmail.fr

Pour être Dys, il faut en avoir dans le cerveau, en fait il y est à l’étroit

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Topic starter Posté : 15/02/2018 2:34
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